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Sous la direction de Lynda Rey, Jean Serge Quesnel et Vénétia Sauvain Ce manuel est destiné aux personnes souhaitant s’initier à l’évaluation de programmes, en particulier en contexte de développement et de coopération internationale. À cet égard, tout en déroulant le fil d’une démarche évaluative classique, il présente plusieurs exemples en lien avec la réalité issue de la pratique des auteurs et autrices. Le public découvrira non seulement une synthèse des concepts et théories qui encadrent le domaine, mais sera également encouragé à découvrir des enjeux propres à l’environnement international. Avec la collaboration de Aref Ben Abdallah, Marie-Hélène Adrien, Eva Anstett, Oumoul Khayri Ba Tall, Ahmed Bencheikh, Faya François Bourouno, Isabelle Brunet, Diana Cartier, Guy Cauquil, Christian Dagenais, Thomas Delahais, Maxime Desfossés, Kris Essosola Eale, Thiery Tsou Fematouo, Alexandre Fortin, Christophe Franzetti, Mahmoud Ghouil, Anna Gueye, N’Diamé Gueye, Carla-Anide Guillaume, Deo-Gracias Houndolo, Tigawendé Prosper Kabore, Bobo Kabungu, Kadidiatou Kadio, Ousséni Kinda, Papa Souleymane Koulibaly, Julie Lane, Sylvie Lefrançois, Juan Manuel Lopez Mejia, Richard Marceau, Esther Mc Sween-Cadieux, Nicolas Montibert, Ada Ocampo, Miché Ouédraogo, Valéry Ridde, Élodie C. Roy, Abdoul Aziz Sall, Nebnoma Kader Arnaud Sawadogo, Mary Pat Selvaggio, Francine Sylvain, Michele Tarsilla, Serge Eric Yakeu Djiam et Wend-Yam Saturnin Zoetyande.
Dans les milieux professionnels et dans les établissements de formation, les pratiques d’évaluation sont nombreuses et diverses. Leurs visées le plus souvent affichées sont d’améliorer les processus de production et/ou de certifier l’atteinte d’objectifs. Parfois aussi tout simplement de contrôler la qualité du processus ou du produit. Mais quelles que soient leurs visées, ces pratiques d’évaluation ont-elles des effets sur les personnes (les employés de l’entreprise, les formés…) ? Peuvent-elles contribuer au développement de compétences de ces acteurs engagés dans un travail ou dans un projet de formation ? Si oui, à quelles conditions ? Sur la base de leur expérience et de recherches récentes, une trentaine d’experts issus de plusieurs pays répondent à ces questions. Ils analysent les tensions en jeu, proposent des dispositifs originaux et ouvrent des perspectives méthodologiques nouvelles. Ces avancées sensibles intéresseront les professionnels de la formation et de l´évaluation, les chercheurs, les étudiants mais aussi les gestionnaires et responsables institutionnels.
Lors de la réception d’une information, nous ne restons jamais passifs : selon son origine et ses contenus, à partir de nos croyances et convictions personnelles, spontanément ou après réflexion, nous lui accordons une certaine confiance. Excessive, celle-ci témoigne d’une certaine naïveté, tandis qu’une défiance absolue confine à la paranoïa ; ces deux attitudes sont symétriquement préjudiciables à la bonne perception de cette information comme à son usage. Hors de ces deux situations extrêmes, chacun adopte généralement une position intermédiaire face à une information reçue, selon sa provenance et sa crédibilité. Encore faut-il comprendre et justifier comment ces jugements sont conçus, dans quel contexte et à quelle fin. À partir d’approches graduelles offertes par la philosophie, le renseignement militaire, l’algorithmie puis l’informatique, cet ouvrage présente les concepts de l’information et de la confiance qui lui est faite, les méthodes que les armées, premières conscientes du besoin, ont adoptées ou le devraient, les outils pour y aider, et les perspectives qu’ils ouvrent. Au-delà du contexte militaire, le livre dessine un schéma global de l’évaluation de l’information utilisable dans bien d’autres domaines tels que l’intelligence économique, et plus largement la veille informationnelle gouvernementale et d’entreprises.
Que devons-nous évaluer : les connaissances ou les compétences ? Le développement de compétences nécessite l’acquisition de connaissances, mais surtout la mise en oeuvre de celles-ci de manière à accomplir des tâches ou à résoudre des problèmes de façon autonome et efficace. Cette approche en enseignement, basée sur les compétences plutôt que sur les connaissances, a été adoptée de l’ordre primaire à l’ordre universitaire au Québec et ailleurs dans le monde. Alors que l’évaluation des connaissances est relativement simple, l’évaluation des compétences est plutôt complexe, car elle est multidimensionnelle, posant ainsi une pluralité de défis. Cet ouvrage met en lumière quelques-uns des défis qui accompagnent l’évaluation des compétences, que ces dernières soient professionnelles (p. ex., en génie) ou disciplinaires (p. ex., en français), et que les modalités d’évaluation aient pour visée l’évaluation au service de l’apprentissage, l’évaluation pour l’apprentissage ou l’évaluation de l’apprentissage. Une incursion dans quelques champs disciplinaires permettra au lecteur de saisir certains des défis posés par l’évaluation des compétences. Les questionnements qui se dégagent des différents chapitres ne peuvent que faire germer chez l’étudiant, chez l’enseignant, chez le chercheur ou chez le décideur la volonté de faire encore mieux pour l’évaluation des compétences.