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Développement, participation et connaissance : quelles leçons pouvons-nous tirer de l'expérience de la coopération internationale sur ces thèmes essentiels pour notre avenir ? Quels sont les défis lancés aux institutions nationales et internationales par les approches participatives ? L'auteur utilise des instruments et des critères des sciences sociales pour analyser les pratiques d'intervention et les méthodologies d'évaluation du développement participatif. L'ouvrage examine des données telles que la vision de la participation populaire dans les politiques de développement en Ethiopie, la gestion du cycle du projet par la Banque mondiale et la professionnalisation du développement social en Grande-Bretagne, en Italie et aux Etats-Unis. Une étude des processus décisionnels utilisés dans la planification du développement conduit à envisager les initiatives de coopération sur des terrains de confrontation et de dialogue. C'est donc une approche novatrice, qui vise à concilier les logiques de la planification du changement avec l'exigence de la participation des acteurs du développement. Le principe du développement participatif met l'accent sur le caractère procédural et flexible de la planification, sur la nécessité de se confronter continuellement avec les acteurs sociaux engagés dans une intervention, et sur l'opportunité de définir des dispositifs de changement qui constituent des terrains de dialogue et de confrontation entre les différents savoirs. Aussi remet-il en question les schémas de planification rigide qui ont eu tant de poids dans les pratiques d'intervention des agences de coopération.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Dialogue des terrains et des disciplines au sein des sciences sociales, cet ouvrage s’inscrit dans une volonté d’élaboration collective d’une réflexion institutionnaliste sur les pays en développement. Il est le fruit d’un séminaire de recherche Institutions et développement (Matisse-CNRS, Paris, 2001-2006). Il souhaite permettre au lecteur de s’orienter dans les travaux d’économie du développement contemporaine (théories de la croissance, anti-développement) et parmi les discours des institutions financières internationales. Ceci passe par un travail de clarification des positions théoriques et idéologiques, face à la vague montante du néo-institutionnalisme en sciences sociales. Au-delà de contributions purement théoriques, l’ancrage en économie politique est clairement affirmé dans des textes analysant les changements institutionnels à l’œuvre dans des pays ou régions particuliers (Afrique de l’Ouest, La Réunion, le Mali, la Russie, l’Iran et l’Équateur). La question de la souveraineté des États s’y trouve nécessairement soulevée. Vues d’ailleurs, de nouvelles questions apparaissent, qui demandent un travail conceptuel nourri par des références situées en-dehors de la discipline économique auxquelles ce livre souhaite ouvrir. En effet, les pays dits du Sud sont des lieux d’élaboration politique, économique et sociale singuliers que les économistes européens gagnent à connaître et à réfléchir afin de penser la mondialisation et ses effets en connaissance de cause.
Cette thèse est une contribution à l’analyse économique des institutions. Ces dernières années, de nombreux travaux ont permis de montrer que le retard des pays en développement (PED) en matière de développement économique, serait dû en particulier à l’inefficacité de leurs institutions. Il se dégage ainsi un consensus sur la nécessité de réformer les institutions dans les PED. Cependant, la littérature prend rarement en compte les coûts éventuels associés à l’amélioration de la qualité des institutions. De plus, on peut considérer que l’amélioration de la qualité des institutions peut induire des coûts à court terme, alors que ses bénéfices ne vont se matérialiser qu’à long terme. Ainsi, le décalage temporel des effets positifs de l’amélioration de la qualité des institutions pourrait réduire les incitations des PED à réformer leurs institutions. Par ailleurs, la littérature aborde très peu la question des facteurs susceptibles de favoriser la réforme des institutions dans les PED. Cette thèse tente d’apporter des éléments d’éclaircissement sur ces différents points et poursuit deux principaux objectifs. Notre premier objectif consiste à analyser la rationalité économique du choix d’une stratégie de développement économique basée sur l’amélioration de la qualité des institutions dans les PED. Autrement dit, en dépit d’un possible décalage temporel des effets positifs de l’amélioration de la qualité des institutions, nous cherchons à savoir s’il est économiquement justifié de réformer les institutions dans les PED. Notre second objectif consiste à analyser les facteurs susceptibles de favoriser la réforme des institutions dans les PED. Les principaux résultats issus d’analyses empiriques à base de données couvrant la période 1960-2005, confirment l’idée selon laquelle il est dans l’intérêt des PED de choisir une stratégie de développement économique basée sur la réforme de leurs institutions. De même, cette thèse montre qu’une combinaison efficace de facteurs internes -existence dans les PED d’institutions efficaces de contraintes sur l’exécutif- et de facteurs externes -participation des PED aux échanges internationaux d’investissements directs étrangers (IDE)- contribuerait à la réforme des institutions de droits de propriété privée dans les PED. En effet, nos analyses empiriques montrent que : (1) Une amélioration de la qualité des institutions démocratiques, des institutions de droits de propriété, et particulièrement des institutions de régulation est favorable à la soutenabilité de la croissance économique dans les PED. (2) L’amélioration de la qualité des institutions engendre des coûts à court terme et des bénéfices à long terme, mais les bénéfices de long terme l’emporteraient sur les coûts de court terme. Nous mettons en exergue un tel résultat à travers une comparaison des effets de court et de long terme des institutions démocratiques sur la croissance économique dans les PED. (3) La probabilité de réformer les institutions de droits de propriété privée augmente avec les flux entrants d’IDE dans les PED dotés d’institutions efficaces de contraintes sur l’exécutif