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Contributions définissant et décrivant à l'aide d'exemples l'économie sociale tout en avançant des propositions pour en améliorer les ressorts et la visibilité.
Le capitalisme, sous ses différents visages, a-t-il définitivement gagné la bataille idéologique en portant à faire croire que croissance économique et progrès social sont les fruits de l'accumulation de richesses d'abord financières ? Pourquoi ressasser les cours de la bourse, en direct ou sur tous les médias, plutôt que le nombre d'hectares dévastés en Amazonie, le nombre d'enfants malnutris ou des habitants de la planète vivant sous le seuil de pauvreté ? Depuis la chute du mur de Berlin, les alternatives au capitalisme ont le plus grand mal à s'imposer comme des forces de propositions crédibles et paraissent enfermées dans la protestation. Pourtant, il existe, inscrits dans les économies de marché (du nord comme du sud), des entreprises et des pans entiers de l'activité productive, gérés différemment, mettant en œuvre une démocratie vivante et une gestion des richesses dans le sens de l'intérêt commun. Ces entreprises de personnes se reconnaissent sous le terme d'" économie sociale ". Elles rassemblent mutuelles, coopératives et associations, fondations, communautés, présentes à l'échelle planétaire. Historiquement peu communicantes, ces entreprises, parfois puissantes, devront faire entendre leur voix au XXIe siècle face à un capitalisme financier de plus en plus ravageant pour les citoyens. Cet ouvrage montre que l'économie sociale est, dans un monde se voulant pluriel, une réponse moderne, déjà bien rôdée, aux attentes citoyennes... à amplifier.
L'économie sociale et solidaire fait aujourd'hui figure de nouvelle alternative au capitalisme. De fait, son objectif premier n'est pas de dégager du profit, mais de produire des biens et services utiles à tous. Issue d'initiatives citoyennes, elle apporte la preuve que la recherche de l'enrichissement personnel n'est pas l'unique motif qui puisse donner envie d'entreprendre. Constitue-t-elle pour autant une force politique, un mouvement susceptible de transformer profondément notre économie et notre société ? Sa gouvernance, qui se veut démocratique, est-elle vraiment exemplaire ? A-t-elle vocation à s'étendre, se généraliser ? Enfin, cette généralisation est-elle souhaitable ? Autant de questions auxquelles l'auteur répond dans ce livre, nourri de nombreux exemples. Pour lui, il est temps de regarder " l'ESS " telle qu'elle est, et non dans sa version idéalisée : c'est à cette condition qu'on pourra apprécier dans quelle mesure et à quelles conditions elle peut contribuer à rendre l'économie plus démocratique, plus juste et plus soutenable.
L’économie sociale est à la mode. Tout le monde en parle, chacun s’y intéresse. De l’ouvrier menacé de chômage qui crée une SCOOP, à l’État qui développe une politique de l’économie sociale, en passant par les syndicats, tous en demandent, mais tous demandent-ils la même chose ? Ce monde foisonnant de l’économie sociale, dont les trois branches essentielles sont les Coopératives, les Associations et la Mutualité, est-il en mesure de proposer une logique différente de celle imposée par le système dominant (économie libérale plus économie administrée) ? Qu’est devenue, au cours de l’évolution, l’utopie des fondateurs du XIXe siècle ? Quel rôle peut jouer aujourd’hui cette nouvelle économie sociale alternative ? Autant de questions que pose cet ouvrage, au-delà d’une description nécessaire de ce que l’on appelle de plus en plus le Tiers-secteur. Le contexte de crise n’est pas non plus absent de notre réflexion. Et puisque l’économie sociale est aujourd’hui conviée à la lutte pour l’emploi, d’autres perspectives s’ouvrent à elle : la décentralisation, les solidarités à créer. Entre l’utopie fondatrice et la réalité quotidienne, quelles chances pour l’économie sociale ?
Une économie moins inégalitaire et moins destructrice, qui renforcerait le lien social mis en péril par la concurrence économique exacerbée, est-elle possible ? Pour concevoir une alternative crédible au capitalisme, il est nécessaire de produire une théorie générale distincte de ce qu’il est convenu d’appeler le libéralisme. Cet ouvrage n’a pas l’ambition de produire cette théorie, mais de mesurer les limites de l’économie sociale et solidaire, présenter des pistes pour une critique du capitalisme, puis inviter à une mise en question radicale en proposant des voies de réflexion et d’action générale.
Puisant son inspiration dans la meilleure tradition du mouvement ouvrier, l'économie solidaire s'efforce de réunir ce que le mode de production dominant veut à tout prix maintenir séparés : l'économie et la démocratie, l'initiative et la solidarité, l'action collective et l'épanouissement individuel. Mais avant tout, l'économie solidaire est une école du citoyen dont la principale vertu est de préfigurer, dès maintenant, l'avènement d'une société nouvelle.
Les auteurs proposent une économie solidaire, alternative au modèle néolibéral aux inégalités croissantes. Si les critères d'évaluation de la richesse doivent être modifiés, afin d'intégrer la notion de développement, le caractère pluriel de l'économie doit également être reconnu. Enfin, les bases d'une gouvernance démocratique mondiale sont à poser.
Los autores muestran por qué este principio se impone hoy día como el término central de la alternativa política para el siglo XXI: anuda la lucha anticapitalista y la ecología política mediante su reivindicación de los “comunes” contra las nuevas formas de apropiación privada y estatal. Además, articula las luchas prácticas con las investigaciones sobre el gobierno colectivo de los recursos naturales o de la información y designa formas democráticas nuevas que aspiran a tomar el relevo de la representación política y del monopolio de los partidos. Esta emergencia de lo común en la acción reclama un trabajo de clarificación en el pensamiento. El sentido actual de lo común se distingue de los numerosos usos que se ha dado a esta noción, ya sean filosóficos, jurídicos o teológicos: bien supremo de la ciudad, universalidad de esencia, propiedad inherente a ciertas cosas, incluso alguna vez el fin perseguido por la creación divina. Pero hay otro hilo que vincula lo común, no a la esencia de los hombres o a la naturaleza de las cosas, sino a la actividad de los hombres mismos: sólo una práctica de puesta en conjunto puede decidir qué es “común”, reservar ciertas cosas al uso común, producir determinadas reglas capaces de obligar a los hombres. En este sentido, lo común reclama una nueva institución de la sociedad por ella misma: una revolución.