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Vivien Prior, chercheuse, et Danya Glaser, pédopsychiatre, font le point sur la théorie de l’attachement et ses implications dans la pratique thérapeutique en se basant sur les nombreuses recherches et études réalisées ces dernières années. Après avoir expliqué en détail la théorie de l’attachement élaborée en premier par John Bowlby, elles abordent les différentes façons d’évaluer tant l’attachement d’un enfant que la qualité des soins apportés par ses parents, puis montrent comment la sécurité d’attachement influence le fonctionnement des individus. La notion controversée de troubles de l’attachement, développée depuis une dizaine d’années dans nos pays, recouvre en fait deux points de vue très différents : d’une part le concept scientifique de troubles de l’attachement, identifié par les chercheurs, et d’autre part la notion plus floue et moins scientifique, popularisée par certains auteurs américains, cherchant à expliquer le comportement d’enfants ayant connu dans leur petite enfance des ruptures et des traumatismes divers. Vivien Prior et Danya Glaser exposent et développent ici chacune de ces deux théories. Pour terminer les auteurs présentent l’efficacité et l’apport constructif des interventions thérapeutiques basées sur la théorie de l’attachement en s’appuyant sur diverses études menées ces dernières années et décrivent différentes méthodes utilisées pour favoriser la formation d’attachements « sécures » entre l’enfant et son(ses) parent(s). Cet ouvrage, principalement destiné aux psychologues, psychiatres, enseignants, juristes, chercheurs et travailleurs sociaux intéressera également tous les parents (et plus particulièrement les parents adoptifs) ainsi que les éducateurs et étudiants en sciences humaines.
Pourquoi se met-il en colère pour un oui ou pour un non ? Comment réagir quand il refuse de faire ce que je lui demande ? Faut-il lui apprendre la politesse dès qu’il est en âge de parler ? La psychologue pour enfants Héloïse Junier a rassemblé les questions les plus fréquentes que les jeunes parents se posent sur leur enfant. Sous forme de fiches pratiques, elle y répond sur la base de la recherche scientifique et des dernières découvertes sur le cerveau. Elle décrypte avec humour et bienveillance le comportement de nos jeunes enfants, balaie les nombreuses idées reçues et livre de précieux conseils. Nouvelle édition revue et augmentée
Notre recherche porte sur l’influence des relations intrafamiliales sur la qualité de l’attachement parent-enfant des familles de deux enfants de 6 à 12 ans et s’inscrit dans un cadre théorique écosystémique (Bronfenbrenner, 1979). Pour cela, nous avons effectué une étude intégrative et systémique des différents indicateurs recensés comme influençant la qualité de l’attachement, à savoir, au niveau transgénérationnel, la représentation d’attachement des parents ; au niveau conjugal, leur satisfaction conjugale et la perception qu’ont les enfants de leurs conflits conjugaux ; au niveau coparental, leur alliance co-parentale, et aux niveaux parent-enfant et fraternel, le stress et la dépression des parents, le sexe et le tempérament des enfants ainsi que leur perception à la fois des pratiques éducatives, du traitement différentiel et de leurs relations fraternelles. Son objectif est triple : il s’agit d’abord d’élargir le focus porté jusqu’à maintenant sur la dyade figure d’attachement-enfant à l’ensemble des relations intrafamiliales dans laquelle celle-ci est imbriquée afin d’en examiner l’influence. Il s’agit ensuite, de vérifier que la perception de chacun, à l’intérieur de la famille, de l’attachement, peut être différente selon les individus et leur place dans cette famille (père, mère, aîné, cadet). Enfin, elle vise à introduire la notion de sécurité familiale et à examiner son lien avec la sécurité perçue au plan individuel. Nos résultats confirment notre hypothèse selon laquelle la dynamique relationnelle systémique de la famille, comprise en termes de représentations des interactions entre chacun de ses membres, influence la qualité de la relation d’attachement mère-enfant et père-enfant. Ils montrent que le système familial peut prendre une réalité différente selon les membres de la famille et nous permettent de comprendre pourquoi deux enfants d’une même famille peuvent avoir un attachement différent avec la même figure d’attachement ou qu’un enfant peut avoir un attachement différent avec son père et sa mère. Enfin, il nous paraît important de souligner qu’il ressort de nos résultats que l’influence n’est pas systématiquement des parents vers les enfants, mais que les enfants jouent également un rôle actif influençant les parents dans leurs perceptions. L’alliance parentale, et en particulier celle que le père reçoit de la mère, ainsi que la sécurité familiale sont les deux principales composantes du système familial dans la mesure où elles prédisent pour chacun des membres d’une même famille sa perception d’attachement parent-enfant. La sécurité familiale des membres de la famille favorise, quant à elle, l’attachement parent-enfant mais sans que cela soit réciproque. Enfin, nos résultats indiquent, selon les perspectives interrogées, les différents processus compensatoires ou spillover, d’homéostasie ou encore des boucles de rétroaction (feedback) à l’œuvre au sein du système familial.
L'attachement est au coeur de la vie familiale, et encore plus quand il s'agit du placement et de l'adoption. La théorie de l'attachement et la recherche portant sur le développement fournissent un cadre essentiel pour comprendre le comportement d'enfants aux expériences précoces complexes, et saisir leurs points forts et leurs difficultés. Cet ouvrage de référence se veut à la fois théorique et pratique. Il présente les principes de la théorie, et rend compte des modes sécure, insécures et désorganisé du développement de l'attachement depuis la naissance jusqu'à l'âge adulte. Il étudie les conséquences des expériences d'abus, de négligence et de la séparation sur le comportement des enfants dans les familles d'accueil et les familles adoptives. Il détaille également les différentes dimensions du rôle parental qui permettent d'aider les enfants à se sentir davantage en sécurité ainsi qu'à réaliser leur potentiel dans la famille, à l'école ou ailleurs. Enfin, les auteurs présentent le rôle essentiel que jouent les travailleurs sociaux. En prenant en compte la dimension de l'attachement, ils peuvent agir dans les différents domaines de la pratique du placement, notamment le contact des enfants avec leur famille biologique, et conseiller utilement les parents de familles d'accueil et adoptives sur la façon de fournir une base de sécurité à leur enfant. Le livre est parcouru de nombreux exemples de cas, qui permettent de communiquer de façon vivante les propos des familles d'accueil et des familles adoptives. Ils illustrent aussi comment apporter le soutien requis aux parents de familles d'accueil et adoptives. Cet ouvrage s'adresse aux psychiatres, psychologues, pédiatres, infirmiers et à leurs étudiants, aux praticiens du travail social, assistants sociaux et éducateurs, tout comme aux parents adoptifs et de familles d'accueil. Il intéressera également tous ceux qui souhaitent s'assurer que les enfants devant être placés ou adoptés bénéficient de la meilleure expérience possible. "D'habitude, on cherche à prouver que l'adoption est la meilleure ou la pire des aventures familiales. Cette fois-ci, Gillian Schofield et Mary Beek se servent de la théorie et des recherches sur l'attachement pour analyser les situations d'adoption et d'accueil [....] Alors, l'espoir devient réalisable". Boris Cyrulnik "Ce livre m'a guéri de mon pessimisme quant aux adoptions ratées par défaut d'accompagnement". Marcel Rufo - Les principes théoriques de l'attachement. - Les conséquences des expériences d'abus, de négligence et de séparation sur le comportement des enfants dans les familles d'accueil et adoptives. - Le rôle parental. - Le rôle des travailleurs sociaux. - Les propos de familles d'accueil et adoptives à travers de nombreux exemples.
Cette étude s'intéresse à la qualité de l'attachement chez des enfants adoptés depuis l'étranger âgés de 18 mois à 6 ans. Elle vise l'exploration du rôle de l'âge à l'adoption, du pays d'origine et du sexe de l'enfant adopté. Un échantillon de 531 participants a complété deux mesures d'attachement sous forme de questionnaire. Une version modifiée du Tri-de-Cartes d'attachement permet d'évaluer la sécurité d'attachement de la dyade parent-enfant, alors que la Mesure du comportement social indifférencié adapté du DSM-IV, permet de quantifier les comportements d'amitié indifférenciée présentés par l'enfant. Les résultats suggèrent que les enfants adoptés avant 6 mois n'établissent pas de relation d'attachement plus sécurisée avec leurs parents que ceux adoptés à 6 mois et plus, bien qu'ils présentent moins de comportements d'amitié indifférenciée. Aucune différence n'est observée entre les pays d'origine par rapport à la qualité de l'attachement. Enfin, les garçons présentent une plus grande proportion d'attachement insécurisé que les filles, mais aucune différence n'est rapportée pour les comportements d'amitié indifférenciée.
Les troubles anxieux sont les troubles psychologiques les plus prévalents chez les enfants et les adolescents. Les symptômes apparaissent rapidement dans le développement de l'enfant et persistent souvent jusqu'à l'âge adulte. Plusieurs recherches ont été réalisées sur les prédicteurs de l'anxiété. Certaines font ressortir une association entre l'attachement insécurisant et l'anxiété, particulièrement les attachements ambivalent et désorganisé. Depuis quelques années, un nouveau concept est utilisé pour évaluer la relation parent-enfant, la relation d'activation. Cette dernière est complémentaire à la relation d'attachement, car elle considère les dimensions de la discipline et de la stimulation à la prise de risque, alors que l'attachement est basé sur la dimension du réconfort. Plusieurs recherches ont aussi trouvé des associations entre l'anxiété et l'activation. De ce fait, le premier objectif de cette recherche est de déterminer quelle association est plus forte avec l'anxiété entre la relation d'attachement ou la relation d'activation. Le deuxième objectif est de vérifier si le sexe du parent est un modérateur de l'association entre l'anxiété et les deux relations. L'échantillon est composé de 38 parents et de leurs enfants, âgés de 3 à 5 ans. Les instruments de mesure utilisés sont l'échelle d'anxiété/dépression du questionnaire CBCL pour les scores d'anxiété, la situation étrangère pour l'attachement et la situation risquée pour la relation d'activation. Les résultats montrent que la relation d'activation est associée à l'anxiété, alors que ce n'est pas le cas pour la relation d'attachement. De plus, le sexe du parent n'est pas un modérateur des associations entre l'anxiété et les relations.
La théorie de l'attachement a donné lieu à un nombre considérable d'études démontrant l'importance de l'attachement parent-enfant pour le développement des enfants. Néanmoins, les associations entre la qualité des liens d'attachement parent-enfant et la morphologie du cerveau demeurent largement inexplorées. L'objectif général de la thèse est d'étudier les associations longitudinales entre la qualité de la relation d'attachement mère-enfant durant la petite enfance et la morphologie du cerveau à la fin de l'enfance. La thèse est composée de deux articles empiriques. Le premier article examine les associations entre la sécurité d'attachement à l'âge de 15 mois et la morphologie du cerveau (volume de matière grise et épaisseur corticale) à l'âge de 10 ans. Les résultats indiquent que les enfants ayant évolué au sein d'une relation d'attachement mère-enfant plus sécure dans la petite enfance présentent des volumes de matière grise plus élevés à la fin de l'enfance dans l'hémisphère droit dans les régions du gyrus temporal supérieur, du sulcus temporal supérieur, de la jonction temporo-pariétale et du gyrus précentral à la fin de l'enfance. La sécurité d'attachement dans la petite enfance n'est pas liée significativement à l'épaisseur corticale régionale à la fin de l'enfance. Le deuxième article examine les associations entre la désorganisation d'attachement à l'âge de 18 mois, la morphologie du cerveau (volume de matière grise et épaisseur corticale) à l'âge de 10 ans et le fonctionnement socio-émotionnel (rejet par les pairs) à l'âge de 11 ans. Les résultats indiquent que les enfants qui montrent plus de comportements d'attachement désorganisés vis-à-vis de leur mère dans la petite enfance présentent une épaisseur corticale plus élevée dans les régions des gyrus frontaux supérieurs et moyens bilatéralement, ainsi que du gyrus frontal inférieur, du cortex orbitofrontal et de l'insula dans l'hémisphère droit à la fin de l'enfance. Les enfants ayant une épaisseur corticale plus élevée dans ces régions vivent plus de rejet par les pairs un an plus tard. La désorganisation d'attachement dans la petite enfance n'est pas liée au volume de matière grise régionale à la fin de l'enfance. Suite à ces deux articles, la discussion de la thèse aborde, entre autres, certains mécanismes selon lesquels la qualité des relations d'attachement, la morphologie du cerveau et le fonctionnement socio-émotionnel pourraient être interreliés.