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L‘avenir du travail en Afrique se penche sur deux questions fondamentales : comment créer des emplois productifs et comment subvenir aux besoins des laissés-pour-compte. Le rapport met en lumière comment l’adoption des technologies numériques, conjuguée à d’autres phénomènes mondiaux, transforme la nature du travail en Afrique subsaharienne et pose un défi en même temps qu’elle crée de nouvelles possibilités. Les auteurs montrent que les nouvelles technologies ne sont pas simplement synonymes de destruction d’emplois, comme on le craint généralement, mais qu’elles peuvent permettre aux pays africains de construire un monde du travail inclusif et offrir des opportunités aux travailleurs les moins qualifiés. Pour exploiter ces opportunités, cependant, il est indispensable de mettre en place des politiques publiques et de réaliser des investissements productifs dans quatre domaines principaux. Il faudra notamment promouvoir des technologies numériques inclusives, développer le capital humain d’une main-d’oeuvre jeune, globalement peu qualifiée et qui s’accroît rapidement, augmenter la productivité des entreprises et des travailleurs du secteur informel et élargir la couverture de la protection sociale pour atténuer les risques liés aux bouleversements du marché du travail. Le présent rapport, prolongement du Rapport sur le développement dans le monde 2019 de la Banque mondiale, aborde en conclusion d’importantes questions de politique publique qui viendront alimenter de futurs travaux de recherche permettant de guider les pays africains sur la voie d’une croissance plus inclusive.
Ce livre se penche sur le rôle des richesses en ressources naturelles dans la transformation économique de l’Afrique et évoque les enjeux de la transition sobre en carbone pour les économies riches en ressources. La richesse en ressources constitue en effet un facteur clé dans la majeure partie des économies subsahariennes, dont le sol recèle un important potentiel inexploité. Les gisements souterrains de métaux, minerais, pétrole et gaz représentent des sources prépondérantes de recettes publiques et de revenus d’exportation, tout en offrant des possibilités de développement dans la plupart des pays du continent. En dépit de réserves conséquentes, la conversion de la richesse du sous-sol en prospérité durable n’a pas été pas couronnée de succès. Depuis la baisse du prix des matières premières constaté en 2014, la croissance des pays d’Afrique riches en ressources est plus lente que le taux de croissance moyen observé dans la région. Il est donc vital pour son avenir économique que le continent africain puisse tirer profit de ses richesses en ressources naturelles et ainsi favoriser sa transformation économique. Alors que le monde s’éloigne des combustibles fossiles conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, les pays africains riches en ressources voient surgir de nouveaux risques et de nouvelles opportunités. Des estimations récentes suggèrent que 80 % des réserves de combustibles fossiles attestées dans le monde doivent rester enfouies pour atteindre les objectifs de Paris; or, une grande partie de ces réserves «échouées» se situent en Afrique. Pour les nombreuses économies africaines qui dépendent de l’extraction et de l’exportation du pétrole, cette problématique des actifs «échoués», et par là -même, de «nations échouées», a des implications considérables. Mais cette transition énergétique va également avoir pour effet d’augmenter la demande en intrants de matières premières indispensables aux technologies des énergies vertes. La transition entre combustibles fossiles et énergies vertes devrait ainsi générer une demande de 3milliards de tonnes de minerais et de métaux nécessaires au déploiement des technologies à énergie solaire, éolienne et géothermique. Une question se pose alors: comment les économies africaines peuvent-elles pleinement saisir ces opportunités tout en gérant les risques inhérents aux combustibles fossiles, dans un contexte où leur demande est vouée à décroître? Les ressources naturelles, un enjeu clé pour l’avenir de l’Afrique aborde ces thèmes et offre aux décideurs politiques des pistes pour gérer les écueils de l’incertitude au cours des années à venir.
Génératrice d’emplois et de productivité, l’industrialisation est un vecteur de croissance qui coïncide souvent avec l’accélération du développement dans les économies les plus avancées. Cela étant, du fait de la rapidité des avancées technologiques et des restructurations qu’a connues le commerce international, certains chercheurs et décideurs remettent aujourd’hui en cause les contributions de l’industrie manufacturière au développement dans les Etats où son apparition est tardive. Dans le même temps, l’industrialisation et les transformations structurelles font partie intégrante de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des stratégies de développement de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne. A la lumière de ce regain d’intérêt pour l’industrialisation dans l’ensemble de la région, il importe moins de savoir si les pays d’Afrique sub-saharienne doivent considérer l’industrialisation comme l’une des voies vers la croissance durable que de promouvoir effi cacement les perspectives ouvertes par cette dernière. L’industrialisation en Afrique subsaharienne : Saisir les opportunités offertes par les chaînes de valeur mondiales se penche sur cette question en proposant de réévaluer les perspectives d’industrialisation des pays d’Afrique sub-saharienne au travers de leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales et en examinant le rôle de la politiques dans le renforcement de ces perspectives.Les principaux enseignements de cette étude indiquent que • L’Afrique sub-saharienne n’a pas connu de désindustrialisation précoce; au contraire, la région a bénéfi cié d’une croissance substantielle de l’emploi manufacturier en dépit d’une contribution toujours limitée de la valeur ajoutée industrielle au PIB. • L’intégration de la région aux chaînes de valeur industrielles mondiales reste relativement élevée, bien qu’elle soit marquée par la présence dominante des produits primaires et par le recours à l’emploi peu qualifi é. • L’intégration aux chaînes de valeur mondiales conduit à des créations d’emplois et l’intégration verticale en amont permet d’en créer encore davantage. Le présent ouvrage souligne l’importance des politiques dans le maintien d’un marché compétitif, dans la promotion d’une hausse de la productivité, dans l’encouragement du développement des compétences et dans l’accompagnement de secteurs tels que les infrastructures et la fi nance. Les décideurs politiques peuvent renforcer les connections des chaînes de valeur mondiales 1) en augmentant la valeur ajoutée des produits d’export existants, 2) en encourageant la reconversion vers l’emploi hautement qualifi é et 3) en créant des avantages comparatifs pour les industries centrées sur les savoirs.
This book examines the role for natural resource wealth in driving Africa’s economic transformation and the implications of the low-carbon transition for resource-rich economies. Resource wealth remains central to most Sub-Saharan African economies, and significant untapped potential is in the ground. Subsoil assets—such as metals, minerals, oil, and gas—are key sources of government revenues, export earnings, and development potential in most countries in the Africa region. Despite large reserves, success in converting subsoil wealth into aboveground sustainable prosperity has been limited. Since the decline in commodity prices in 2014, resource-rich Africa has grown more slowly than the region’s average growth rate. Finding ways to more effectively harness natural resource wealth to drive economic transformation will be central to Africa’s economic future. As the world moves away from fossil fuels in alignment with commitments under the Paris Agreement, Africa’s resource-rich countries face new risks and opportunities. Recent estimates suggest that 80 percent of the world’s proven fossil fuel reserves must remain underground to meet the Paris targets, and much of these stranded reserves may be in Africa. This issue of stranded assets and, relatedly, “stranded nations,†? has major implications for the many African economies that are dependent on petroleum extraction and export. On the other hand, the energy transition will increase demand for raw material inputs involved in clean energy technologies. The transition from fossil fuels to clean energy may create demand by 2050 for 3 billion tons of minerals and metals that are needed to deploy solar, wind, and geothermal energy. How can African economies tap into these opportunities while managing the downside risk to their fossil fuel wealth? Africa’s Resource Future explores these themes and offers policy makers insights to help them navigate the coming years of uncertainty.
Industrialization drives the sustained growth in jobs and productivity that marks the developmental take-off of most developed economies. Yet, academics and policy makers have questioned the role of manufacturing in development for late industrializers, especially ith more job creation. Industrialization drives the sustained growth in jobs and productivity that marks the developmental take-off of most developed economies. Yet, academics and policy makers have questioned the role of manufacturing in development for late industrializers, especially in view of rapid advancements in technologies and restructuring of international trade.Concurrently, industrialization and structural transformation are integral to the African Union’s Agenda 2063 and the development strategies of several countries in Sub-Saharan Africa (SSA). Given this renewed interest in industrialization across the region, a central question is not whether SSA countries should pursue industrialization as a potential path to sustainable growth but how to promote the prospects of industrialization. Industrialization in Sub-Saharan Africa: Seizing Opportunities in Global Value Chains addresses this question by reassessing the prospects for industrialization in SSA countries through integration into global value chains. It also examines the role of policy in enhancing these prospects. The main findings indicate that • SSA has not experienced premature deindustrialization; the region has witnessed substantial growth in manufacturing jobs despite a lack of improvement in the contribution of manufacturing value-added to GDP. • The region’s integration into manufacturing global value chains is reasonably high but it is dominated by exports of primary products and engagement in low-skill tasks. • Global value chain integration has led to job growth, and backward integration is associated with more job creation. The report emphasizes the role of policy in maintaining a competitive market environment, promoting productivity growth, and investing in skills development and enabling sectors such as infrastructure and finance. Policy makers can strengthen the global value chain linkages by (1) increasing the value-added content of current exports, (2) upgrading into high-skill tasks, and (3) creating comparative advantages in knowledge-intensive industries.
'The Commons' explores the many forms of development being championed by Africa's residents, users, and citizens. In addition to managing property and shared tangible and intangible resources collectively, communities are experimenting with a concept of 'commoning' founded on values such as community, engagement, reciprocity, and trust. In practice, their approach takes the form of land-based commons, housing cooperatives, hybrid cultural spaces or places for innovation, and collaborative digital platforms. The purpose of this book, where observation of historical and recent practices converges with new theories within commons scholarship, is not to promote commons themselves. Rather, it examines the tensions, drivers of change, and opportunities that surround commons dynamics in Africa. This book highlights the abundance of commons-based entrepreneurial processes in Sub-Saharan Africa and shows that partnerships between African public authorities and communities involved in the commons can be powerful drivers of sustainable development for the continent.
Research on migration and urban development in Africa has primarily focused on larger cities and rural-to-urban migration. However, 97 percent of Africa’s urban centers have fewer than 300,000 inhabitants, and a sizable share of urban migrants come from other urban areas. A more holistic and dynamic perspective, incorporating migration flows along the full urban hierarchy, as well as urban-urban migrants, is needed to better understand and leverage migration for urban development. Migrants, Markets, and Mayors: Rising above the Employment Challenge in Africa’s Secondary Cities draws on demographic data, research literature, key informant interviews, and empirical research to better understand how migrants in Africa’s secondary cities fare in urban labor markets, how they affect aggregate urban productivity, and how mayors can leverage migrants’ potential to the benefit of all. It explores these questions across countries and four urban case settings: Jijiga in Ethiopia, Jinja in Uganda, and Jendouba and Kairouan in Tunisia. Although mayors in secondary cities often see migrants as a burden to their cities’ labor markets and a threat to development, the report finds that migrants contribute increasingly less to urban population growth and that they usually strengthen the resident labor force. The report also finds that labor market outcomes for migrants are at least as good as those for nonmigrants. Africa’s secondary cities are well placed to leverage migration, but evidence-based policies are needed to manage the growth and development of land and labor markets. The report reviews policy options that mayors can take to strengthen the financial, technical, and planning capacity of secondary cities and better leverage migration to benefit migrants and nonmigrants alike. ----------- "Much of the literature on migration to cities examines migration in a nonspatial fashion or focuses on rural-urban migration to the largest, most visible cities. This volume fills a gap by focusing on migration to secondary cities, coming up with a compelling set of facts. Overall, the volume is very well done and sets a benchmark for future research." †“ J. Vernon Henderson, School Professor of Economic Geography, London School of Economics
Sub-Saharan Africa has achieved significant gains in reducing the levels of extreme poverty in recent decades, yet the region continues to experience challenges across the development indicators, including energy access, literacy, delivery of services and goods, and jobs skills, as well as low levels of foreign direct investment. Exacerbating the difficulties faced by many countries are the sequelae of conflict, such as internal displacement and refugee migration. Social Contracts for Development: Bargaining, Contention, and Social Inclusion in Sub-Saharan Africa builds on recent World Bank attention to the real-life social and political economy factors that underlie the power dynamic and determine the selection and implementation of policies. Applying a social contract approach to development policy, the authors provide a framework and proposals on how to measure such a framework to strengthen policy and operational engagements in the region. The key message is that Africa’s progress toward shared prosperity requires looking beyond technical policies to understand how the power dynamics and citizen-state relations shape the menu of implementable reforms. A social contract lens can help diagnose constraints, explain outbreaks of unrest, and identify opportunities for improving outcomes. Social contract assessments can leverage the research on the nexus of politics, power relations, and development outcomes, while bringing into focus the instruments that underpin state-society relations and foster citizen voice. Social contracts also speak directly to many contemporary development trends, such as the policy-implementation gap, the diagnostic of binding constraints to development, fragility and conflict, taxation and service delivery, and social protection. The authors argue that policies that reflect the demands and expectations of the people lead to more stable and equitable outcomes than those that do not. Their focus is on how social contracts are forged in the region, how they change and why, and how a better understanding of social contracts can inform reform efforts. The analysis includes the additional impact of the COVID-19 (coronavirus) pandemic on government-citizen relationships.
The Academy is an institution for the study & teaching of public & private international law & related subjects. Its purpose is to encourage a thorough & impartial examination of the problems arising frominternational relations in the field of law. The courses deal with the theoretical & practical aspects of the subject, including legislation & case law. All courses at the Academy are, in principle, published in the language in which they were delivered in the Collected Courses of the Hague Academy of International Law . This volume provides an alphabetical index in English & French to the courses contained in Volumes 152 to 178 of the Collected Courses.
Tous les pays africains ont besoin d'avantage d'emplois de qualité pour leurs populations croissantes. Le rapport « Afrique numérique : Transformation technologique pour l’emploi » montre qu'une utilisation plus large, par les entreprises et les ménages, des technologies numériques génératrices de productivité est impérative afin de générer de tels emplois, y compris pour les personnes peu qualifiées. Dans le même temps, cette démarche peut soutenir non seulement l'objectif à court terme de reprise économique postpandémique des pays, mais aussi leur vision d'une transformation économique assortie d’une croissance plus inclusive. Cependant, ces résultats ne seront pas automatiques. La disponibilité de l'internet mobile a augmenté sur l’ensemble du continent ces dernières années, mais l'écart d'utilisation est le plus élevé au monde. Les zones disposant d'au moins un service internet mobile 3G couvrent désormais 84 % en moyenne de la population des pays d'Afrique subsaharienne, mais seulement 22 % utilisent ces services. Et l'entreprise africaine moyenne accuse un certain retard en matière d'utilisation de smartphones et d’ordinateurs, ainsi que de technologies numériques plus sophistiquées qui contribuent à obtenir de nouveaux gains de productivité. Deux problèmes expliquent cet écart d'utilisation : l'absence d'abordabilité de ces nouvelles technologies et la de les utiliser. Pour les 40 % d'Africains qui vivent en dessous du seuil de pauvreté extrême, les forfaits de données mobiles coûteraient à eux seuls un tiers de leurs revenus, en plus du prix des appareils d'accès, des applications et de l'électricité. Les forfaits de données pour les petites et moyennes entreprises sont également plus chers que dans d'autres régions. De plus, la qualité des services internet †“ de même que la fourniture d'applications attrayantes et adaptées aux compétences qui favorisent l'entrepreneuriat et augmentent les revenus †“ présente des lacunes qui freinent la volonté des entreprises et populations de les utiliser. Pour les pays qui utilisent déjà ces technologies, les retombées du développement sont importantes. De nouvelles études empiriques réalisées pour le présent rapport s'ajoutent aux données sans cesse croissantes qui démontrent que la disponibilité de l'internet mobile augmente directement la productivité des entreprises, accroît le nombre des emplois, et réduit la pauvreté à travers l'Afrique. Pour que ces bénéfices ainsi que d'autres avantages se concrétisent plus largement, les pays africains doivent mettre en oeuvre des politiques complémentaires et synergiques afin de renforcer à la fois la capacité de payer des consommateurs et leur volonté d'utiliser les technologies numériques. Ces interventions doivent accorder la priorité à une utilisation productive en vue de générer un grand nombre d'emplois inclusifs dans une région sur le point de bénéficier d'une main-d'oeuvre massive et jeune, laquelle est appelée à devenir la plus importante du monde d'ici la fin du siècle.