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Épistémologie et Éthique ! Une conjonction qui induit nécessairement la problématique de la « reliance des connaissances ». Ces contributions posent et élucident des questionnements, qui ne sont en réalité distincts qu'en apparence, et qui rendent possible l'hypothèse selon laquelle l'épistémologie et l'éthique sont nécessairement liées. Elles mettent à l'évidence le fait que, autant l'épistémologue est soucieux des questions éthiques, morales, esthétiques et même politiques, autant l'éthicien se soucie des problématiques touchant aux rapports de l'épistémologie à ces autres modules épistémiques.
La mondialisation qui a conquis notre époque suscite de multiples défis et pose de nouveaux problèmes à l’humanité. Il nous semble que pour faire face à ses enjeux, la solution est à chercher non plus dans la mise en cause de nos problèmes mêmes, mais au niveau fondamental de notre aventure en tant qu’êtres humains, précisément celui de la pensée, afin de les résoudre à partir de leurs racines. Dans cette optique, étant donné la reconnaissance de la complexité du monde, il convient, en ce qui concerne la connaissance, de passer d’une conception abstraite à une conception qui ne sépare pas le sujet connaissant de la réalité à connaître. Le présent ouvrage, qui traite de l’éthique de la connaissance (c’est-à-dire du fondement de la morale sur le savoir) selon Edgar Morin, prend le parti de souligner que, du point de vue méthodologique, la pensée complexe théorisée par ce sociologue et philosophe en dépassement du paradigme classique fondé sur le principe de disjonction, est susceptible de conduire aux moyens pour agir au mieux. Dans le but de faire ressortir chez lui le rôle d’éclairer les comportements éthiques qu’il assigne au savoir, l’ouvrage montre que, mieux que les méthodes de connaissance prônées par l’épistémologie classique, les principes de connaissance élaborés par l’auteur de la complexité permettent une exploration plus efficace du réel et une connaissance approfondie de l’être humain dont ils aident, sans disjoindre les connaissances, à identifier et à résoudre les problèmes importants, notamment ceux du mal-vivre ensemble et de la crise environnementale. À PROPOS DE L’AUTEUR Prêtre du diocèse de Butembo-Beni au Congo-Kinshasa, Basile NZEREKA MULEWA enseigne au Petit Séminairediocésain Tumaini-Letu et, plus tard après le deuxième cycle à l’Université Catholique du Congo, au Grand Séminaire inter-diocésain de philosophie Regina Pacis de Butembo. Il a soutenu en 2022, à l’Université Catholique de Lyon, une thèse de doctorat en philosophie. Il est actuellement vicaire dans les paroisses Saint Pierre en Pays Roussillonnais et Notre Dame des Sources en Sanne Dolon du diocèse de Grenoble-Vienne en France.
La "galaxie" des chercheurs sur l'Imaginaire s'était donné rendez-vous pour tenter de dresser un premier bilan de la modernité (agonisante). Nous voulions insister sur les écueils, les travers, voire les contradictions inhérents aux Temps Modernes, à présent mieux circonscrits parce que déjà dépassés... Ce colloque intitulé "Ruptures de la Modernité" a dépassé nos voeux puisque les chercheurs ont non seulement participé à l'élaboration d'un tableau des déchirements, fractures, égarements de la modernité, mais aussi tenté de proposer ce qu'ils percevaient de nouveau, des prémices ou des germinations d'un réel en recomposition. Les textes recueillis à partir de ce colloque donnent lieu à plusieurs volumes. Le volume présenté ici regroupe différentes conférences autour des thématiques suivantes : "épistémologie, éthique, politique".
Definir la connaissance, mettre a l'epreuve la justification de nos croyances, tels sont les objectifs de l'epistemologie contemporaine. Mais la vie de la pensee est aussi, comme toute vie, chargee de valeurs. Elle a ses vertus et ses vices. Bien ordonnee, cette vie est divine, pensait Aristote. Thomas d'Aquin insiste sur des vertus comme la studiosite ou l'humilite. A leur suite, ce livre invite a repenser l'epistemologie comme une ethique intellectuelle.
Pour une renouvellement éspitémologique Sans répit, nous assistons aux collusions fatales entre certaines façons de faire de la science et les industries ou les États soumis aux règles d’airain du profit. Cette science dévoyée, abandonnant l’idée d’une exploration du monde pour l’honneur de la connaissance, tend à remplacer dans les têtes comme dans les instances de décision une science éthiquement responsable. Cette situation ne peut que s’aggraver, si l’on n’y prend pas garde et si l’on ne se munit pas d’outils idoines pour y faire face. Issues de la science fondamentale ou dûment inventées pour des buts précis, les techniques les plus bouleversantes, anthropologiquement parlant, sont déjà présentes ou susceptibles d’être mises au point dans quelques années. Ces techniques sont là tandis que les moyens d’en comprendre tous les tenants et aboutissements et de les circonscrire sont sous-développés. L’ouvrage de Léo Coutellec se veut une contribution pour repenser les rapports entre sciences et éthiques, et ainsi avancer vers ce qu’il appelle une « démocratie épistémique ». En démontrant l’insoutenabilité d’une science contre l’Homme, la visée est de réunir-sans-unifier ce qui, dans la science, est de l’ordre de l’épistémique, du technique et de l’éthique. Pour ce faire, l’auteur procède par étapes, travaillant préalablement et en profondeur sur deux espaces : épistémologique et éthique. Il ne saurait être question de la fin de l’épistémologie mais de la nécessité de son renouvellement. Celui-ci passera, et il s’agit là de la thèse principale de cet ouvrage, par de nouveaux rapports avec l’éthique. L’auteur donne à cette thèse le nom d’« intégrité épistémique et éthique des sciences ». En épistémologie, il s’agit d’identifier et de reconnaître la matérialité plurielle constitutive des sciences. Avec l’hypothèse d’un « pluralisme épistémique ordonné et cohérent », Léo Coutellec démontre que la pensée épistémologique associée aux sciences et aux techniques contemporaines ne se résume pas à une opposition entre positivisme et relativisme. L’ouvrage de Léo Coutellec se veut une contribution pour repenser les rapports entre sciences et éthiques, et ainsi avancer vers ce qu’il appelle une « démocratie épistémique » EXTRAIT De façon générale, l’éthique évolutionniste cherche à introduire le point de vue de l’évolution dans les débats sur l’origine et la justification morale. Elle s’inspire de la biologie évolutive, de la théorie des jeux, de la neurobiologie et d’autres domaines scientifiques pour aborder des questions traitées en philosophie morale. Ainsi, selon les partisans de l’éthique évolutionniste, « les valeurs et normes morales peuvent trouver un ancrage dans les données factuelles ; elles dépendraient directement de la manière dont la nature nous a façonnés ». Nos jugements ou comportements moraux seraient donc le produit de la sélection naturelle, inscrits dans une « nature humaine », un ensemble de propriétés biologiques de l’être humain. La morale est alors considérée soit comme une propriété intrinsèque à la nature humaine, soit comme une fonction biologique, soit comme un paramètre adaptatif. À PROPOS DE L'AUTEUR Léo Coutellec est chercheur et enseignant en philosophie des sciences et des techniques à l’Insa (Institut national des sciences appliquées) de Lyon et à la faculté de philosophie de Lyon 3. Il travaille actuellement au renouvellement de la pensée épistémologique dans ses liens avec l’éthique. Ses recherches visent à définir les conditions d’une démocratie épistémique et s’articulent autour de la question suivante : sous quelles conditions l’intégrité des sciences peut-elle être tout autant épistémique qu’éthique ?
Sokal et Bricmont mirent l'accent sur un travers de certains intellectuels évoluant dans le cadre des sciences humaines et sociales et sur une philosophie jugée propice à développer ce travers, le relativisme cognitif. Des auteurs tentent d'expliquer dans cet ouvrage décisif liant l'éthique à l'épistémologie, les différents problèmes mis en cause sur des sujets divers : formation des savoirs d'aujourd'hui, place de la réflexion philosophique dans la connaissance scientifique, du caractère moral des sciences humaines, du positivisme etc.
L'Ethique de Spinoza, parue posthume en 1677, ouvre la philosophie moderne. Elle se dresse avec " la fermeté d'un temple dans un paysage inhabité ". Son unité géométrique heurte le morcellement du monde contemporain, mais elle accompagne tous ceux qui s'aventurent sur la voie du " bien agir ". Elle fonde notre être pour le monde. S'est imposée alors une traduction nouvelle, restituant la rigueur lexicale et l'élégance du style. Un important appareil critique justifie les choix terminologiques et commente pas à pas l'ordre des propositions, des définitions et des axiomes. Ainsi redécouverte en sa lettre même, l'Ethique indique à nouveau le chemin d'une vie vertueuse qui serait sa propre récompense et sa joie véritable. En ces temps incertain, elle guide les égarés.
The main theme of volume 6 of Eco-ethica is "Ethics and Justice" which focuses on the idea of "justice" in a metaphysical, social, and personal sense. Justice is considered as a balance between opposite ambitions in interdependent persons, and as equity in legislation, but not as blind justice. Today it is valuable not only on the national, but also on the cosmopolitan level. Before it became personal justice, the idea of justice was considered metaphysical and social, both in European and Chinese culture. However, in modern times, it is often reduced to a moral duty without meta-ethical responsibility. The last section considers the importance of the philosophy of Paul Ricoeur (1913-2005) for clarifying the idea of justice. (Series: Eco-Ethica, Vol. 6) [Subject: Philosophy, Ethics]