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Chaque annee, le Rapport sur le developpement dans le monde de la Banque mondiale met en vedette un sujet d'importance capitale pour le developpement mondial. Le Rapport sur le developpement dans le monde 2018 - APPRENDRE pour realiser la promesse de l'education - est le premier consacre integralement a l'education. Et le moment s'y prete particulierement : l'education a toujours ete essentielle au bien-etre de l'etre humain, mais elle l'est plus encore en cette periode de rapides mutations economiques et sociales. Le meilleur moyen de preparer les enfants et les jeunes a l'avenir est de placer l'apprentissage au centre de toutes les interventions de promotion de l'education. Le Rapport sur le developpement dans le monde 2018 aborde quatre themes majeurs :La promesse de l'education. L'education est un levier important pour eradiquer la pauvrete et promouvoir une prosperite partagee. Mais pour qu'elle puisse realiser ce potentiel, il faut ameliorer les politiques - a l'interieur comme en dehors du systeme educatif.La necessite de mettre l'apprentissage en lumiere. En depit des progres accomplis en matiere d'acces a l'education, les recentes evaluations des acquis scolaires revelent que de nombreux jeunes a travers le monde, particulierement ceux qui sont issus des couches pauvres ou marginalisees de la population, quittent l'ecole sans avoir acquis ne seraient-ce que les competences necessaires a la vie. En meme temps, des evaluationsscolaires comparables sur le plan international montrent que les competences disponibles dans de nombreux pays a revenu intermediaire sont nettement inferieures a ce que ces pays ambitionnent. Et trop souvent, ces lacunes sont cachees - par consequent, pour faire face a la crise de l'apprentissage, il est crucial de commencer par la mettre en lumiere en ameliorant l'evaluation des acquis des eleves.Comment mettre l'ecole au service de l'ensemble des apprenants ? Les travaux de recherche sur le cerveau, l'innovation pedagogique et la gestion des etablissements scolaires, entre autres, ont identifie des interventions qui favorisent l'apprentissage en faisant en sorte que les apprenants soient mieux prepares, que les enseignants soient a la fois competents et motives, et que d'autres moyens soient mis en oeuvre pour soutenir larelation entre l'enseignant et l'apprenant.Comment faire en sorte que le systeme favorise l'apprentissage ? Pour realiser les objectifs d'apprentissage a travers le systeme educatif dans son ensemble, il ne suffit pas de transposer a plus grande echelle les interventions efficaces. Les pays doivent aussi surmonter des obstacles techniques et politiques en ayant recours a des outils de mesure et indicateurs suffisamment parlants pour mobiliser les acteurs concernes etsuivre les progres, en formant des coalitions au service de l'apprentissage et en adoptant une approche de reforme evolutive.
Tous les pays africains ont besoin d'avantage d'emplois de qualité pour leurs populations croissantes. Le rapport « Afrique numérique : Transformation technologique pour l’emploi » montre qu'une utilisation plus large, par les entreprises et les ménages, des technologies numériques génératrices de productivité est impérative afin de générer de tels emplois, y compris pour les personnes peu qualifiées. Dans le même temps, cette démarche peut soutenir non seulement l'objectif à court terme de reprise économique postpandémique des pays, mais aussi leur vision d'une transformation économique assortie d’une croissance plus inclusive. Cependant, ces résultats ne seront pas automatiques. La disponibilité de l'internet mobile a augmenté sur l’ensemble du continent ces dernières années, mais l'écart d'utilisation est le plus élevé au monde. Les zones disposant d'au moins un service internet mobile 3G couvrent désormais 84 % en moyenne de la population des pays d'Afrique subsaharienne, mais seulement 22 % utilisent ces services. Et l'entreprise africaine moyenne accuse un certain retard en matière d'utilisation de smartphones et d’ordinateurs, ainsi que de technologies numériques plus sophistiquées qui contribuent à obtenir de nouveaux gains de productivité. Deux problèmes expliquent cet écart d'utilisation : l'absence d'abordabilité de ces nouvelles technologies et la de les utiliser. Pour les 40 % d'Africains qui vivent en dessous du seuil de pauvreté extrême, les forfaits de données mobiles coûteraient à eux seuls un tiers de leurs revenus, en plus du prix des appareils d'accès, des applications et de l'électricité. Les forfaits de données pour les petites et moyennes entreprises sont également plus chers que dans d'autres régions. De plus, la qualité des services internet †“ de même que la fourniture d'applications attrayantes et adaptées aux compétences qui favorisent l'entrepreneuriat et augmentent les revenus †“ présente des lacunes qui freinent la volonté des entreprises et populations de les utiliser. Pour les pays qui utilisent déjà ces technologies, les retombées du développement sont importantes. De nouvelles études empiriques réalisées pour le présent rapport s'ajoutent aux données sans cesse croissantes qui démontrent que la disponibilité de l'internet mobile augmente directement la productivité des entreprises, accroît le nombre des emplois, et réduit la pauvreté à travers l'Afrique. Pour que ces bénéfices ainsi que d'autres avantages se concrétisent plus largement, les pays africains doivent mettre en oeuvre des politiques complémentaires et synergiques afin de renforcer à la fois la capacité de payer des consommateurs et leur volonté d'utiliser les technologies numériques. Ces interventions doivent accorder la priorité à une utilisation productive en vue de générer un grand nombre d'emplois inclusifs dans une région sur le point de bénéficier d'une main-d'oeuvre massive et jeune, laquelle est appelée à devenir la plus importante du monde d'ici la fin du siècle.
L'ouvrage Un cadre d'investissement pour la nutrition: atteindre les cibles mondiales en matiere de retard de croissance, d'anemie, d'allaitement maternel et d'emaciation estime les couts et les impacts des differents scenarios de financement qui permettraient l'atteinte des cibles mondiales de nutrition adoptees par l' Assemblee mondiale de la sante en matiere de retard de croissance, danemie chez la femme, d'allaitement matemel exclusif et de mise a I'echelle du traitement de I'emaciation severe chez le jeune enfant. 11 faudra, pour atteindre ces quatre cibles, proceder a des financements mondiaux de 70 milliards de dollars sur lOans, ceci dans des interventions specifiques a la nutrition a fort impact. Ces investissements auraient toutefois des retornbees substantielles : 65 millions de cas de retard de croissance et 265 millions de cas danemie chez la femme auraient ete evites en 2025 comparati vement a I' annee de reference 2015. En outre, sur 10 ans, au moins 91 millions d' enfants supplementaires auraient ete traites pour emaciation severe et 105 millions de nourrissons additionnels auraient ete beneficiaires d'un allaitement matemel exclusif au cours de leurs premiers six mois de vie. L'atteintede l'ensemble de ces cibles permettrait d'eviter au moins 3,7 millions de mortalites infantiles. Chaque dollar investi dans ce paquet d'interventions genererait des rendements econorniques de4 a 35 dollars, ce qui fait du financement de la nutrition precoce l'une des interventions de developpement les plus rentables. Certaines des cibles - particulierement celles qui sont axees sur la reduction du retard de croissance chez l'enfant et de I'anemie chez la femmeparaissent ambitieuses et demanderont des efforts concertes de financement, de mise a l' echelle et d' engagement continu; toutefois, l' experience tiree de plusieurs pays indique que leur atteinte reste possible. Les investissements au cours des 1000 premiers jours decisifs de la petite enfance sont inalienables, transportables et porteurs de retombees tout au long de la vie - non seulement pour les enfants directement concernes, mais aussi pour nous tous - sous forme de societes plus robustes, qui agissent comme moteur des economies a venir.
In 2011 the World Bank—with funding from the Bill and Melinda Gates Foundation—launched the Global Findex database, the world's most comprehensive data set on how adults save, borrow, make payments, and manage risk. Drawing on survey data collected in collaboration with Gallup, Inc., the Global Findex database covers more than 140 economies around the world. The initial survey round was followed by a second one in 2014 and by a third in 2017. Compiled using nationally representative surveys of more than 150,000 adults age 15 and above in over 140 economies, The Global Findex Database 2017: Measuring Financial Inclusion and the Fintech Revolution includes updated indicators on access to and use of formal and informal financial services. It has additional data on the use of financial technology (or fintech), including the use of mobile phones and the Internet to conduct financial transactions. The data reveal opportunities to expand access to financial services among people who do not have an account—the unbanked—as well as to promote greater use of digital financial services among those who do have an account. The Global Findex database has become a mainstay of global efforts to promote financial inclusion. In addition to being widely cited by scholars and development practitioners, Global Findex data are used to track progress toward the World Bank goal of Universal Financial Access by 2020 and the United Nations Sustainable Development Goals. The database, the full text of the report, and the underlying country-level data for all figures—along with the questionnaire, the survey methodology, and other relevant materials—are available at www.worldbank.org/globalfindex.
L’idée que l’on se fait de l’Afrique a radicalement changé. Encore considéré comme le continent des guerres, des famines et de la pauvreté chronique à la fin des années 90, le continent africain est maintenant évoqué sous l’angle de « l’Afrique qui monte » et du « XXIe siècle africain ». Deux décennies de croissance économique sans précédent devaient en principe améliorer sensiblement le bien-être des populations africaines. Il est toutefois difficile de dire si c’est effectivement le cas en raison de la médiocre qualité des données, de la nature du processus de croissance (s’agissant notamment du rôle des ressources naturelles), des conflits qui sévissent dans une partie la région et de la forte expansion démographique. Poverty in a Rising Africa décrit les problèmes de données et analyse systématiquement les informations disponibles sur la pauvreté et les inégalités dans une perspective tant monétaire que non monétaire. Le premier chapitre évalue la disponibilité et la qualité des données nécessaires pour cerner la pauvreté monétaire, examine les mécanismes de gouvernance et les processus politiques qui sous-tendent la production statistique et propose quelques méthodes pour combler le déficit de données. Le chapitre 2 évalue la robustesse des estimations sur la pauvreté en Afrique et brosse à grands traits le profil de ce fléau. Selon les auteurs, la réduction de la pauvreté en Afrique est peut-être légèrement supérieure à ce que les estimations traditionnelles portent à croire. Pour autant, même les estimations les plus optimistes indiquent que davantage de personnes vivaient dans la pauvreté en 2012 qu’en 1990. Le troisième chapitre considère la pauvreté dans une perspective élargie en prenant en compte les dimensions non monétaires du bien-être, telles que l’éducation, la santé et la liberté, en utilisant la méthode d’Amartya Sen (1985) axée sur les notions de capabilities et de functionings. Des progrès ont certes été accomplis dans plusieurs de ces domaines, mais les niveaux de résultats restent obstinément bas. Enfin, le chapitre 4 examine les données relatives aux inégalités en Afrique en analysant non seulement les types d’inégalités monétaires, mais aussi d’autres aspects tels que l’inégalité des chances, la mobilité intergénérationnelle dans le travail et l’éducation et l’extrême richesse.