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Tous les pays africains ont besoin d'avantage d'emplois de qualité pour leurs populations croissantes. Le rapport « Afrique numérique : Transformation technologique pour l’emploi » montre qu'une utilisation plus large, par les entreprises et les ménages, des technologies numériques génératrices de productivité est impérative afin de générer de tels emplois, y compris pour les personnes peu qualifiées. Dans le même temps, cette démarche peut soutenir non seulement l'objectif à court terme de reprise économique postpandémique des pays, mais aussi leur vision d'une transformation économique assortie d’une croissance plus inclusive. Cependant, ces résultats ne seront pas automatiques. La disponibilité de l'internet mobile a augmenté sur l’ensemble du continent ces dernières années, mais l'écart d'utilisation est le plus élevé au monde. Les zones disposant d'au moins un service internet mobile 3G couvrent désormais 84 % en moyenne de la population des pays d'Afrique subsaharienne, mais seulement 22 % utilisent ces services. Et l'entreprise africaine moyenne accuse un certain retard en matière d'utilisation de smartphones et d’ordinateurs, ainsi que de technologies numériques plus sophistiquées qui contribuent à obtenir de nouveaux gains de productivité. Deux problèmes expliquent cet écart d'utilisation : l'absence d'abordabilité de ces nouvelles technologies et la de les utiliser. Pour les 40 % d'Africains qui vivent en dessous du seuil de pauvreté extrême, les forfaits de données mobiles coûteraient à eux seuls un tiers de leurs revenus, en plus du prix des appareils d'accès, des applications et de l'électricité. Les forfaits de données pour les petites et moyennes entreprises sont également plus chers que dans d'autres régions. De plus, la qualité des services internet †“ de même que la fourniture d'applications attrayantes et adaptées aux compétences qui favorisent l'entrepreneuriat et augmentent les revenus †“ présente des lacunes qui freinent la volonté des entreprises et populations de les utiliser. Pour les pays qui utilisent déjà ces technologies, les retombées du développement sont importantes. De nouvelles études empiriques réalisées pour le présent rapport s'ajoutent aux données sans cesse croissantes qui démontrent que la disponibilité de l'internet mobile augmente directement la productivité des entreprises, accroît le nombre des emplois, et réduit la pauvreté à travers l'Afrique. Pour que ces bénéfices ainsi que d'autres avantages se concrétisent plus largement, les pays africains doivent mettre en oeuvre des politiques complémentaires et synergiques afin de renforcer à la fois la capacité de payer des consommateurs et leur volonté d'utiliser les technologies numériques. Ces interventions doivent accorder la priorité à une utilisation productive en vue de générer un grand nombre d'emplois inclusifs dans une région sur le point de bénéficier d'une main-d'oeuvre massive et jeune, laquelle est appelée à devenir la plus importante du monde d'ici la fin du siècle.
L‘avenir du travail en Afrique se penche sur deux questions fondamentales : comment créer des emplois productifs et comment subvenir aux besoins des laissés-pour-compte. Le rapport met en lumière comment l’adoption des technologies numériques, conjuguée à d’autres phénomènes mondiaux, transforme la nature du travail en Afrique subsaharienne et pose un défi en même temps qu’elle crée de nouvelles possibilités. Les auteurs montrent que les nouvelles technologies ne sont pas simplement synonymes de destruction d’emplois, comme on le craint généralement, mais qu’elles peuvent permettre aux pays africains de construire un monde du travail inclusif et offrir des opportunités aux travailleurs les moins qualifiés. Pour exploiter ces opportunités, cependant, il est indispensable de mettre en place des politiques publiques et de réaliser des investissements productifs dans quatre domaines principaux. Il faudra notamment promouvoir des technologies numériques inclusives, développer le capital humain d’une main-d’oeuvre jeune, globalement peu qualifiée et qui s’accroît rapidement, augmenter la productivité des entreprises et des travailleurs du secteur informel et élargir la couverture de la protection sociale pour atténuer les risques liés aux bouleversements du marché du travail. Le présent rapport, prolongement du Rapport sur le développement dans le monde 2019 de la Banque mondiale, aborde en conclusion d’importantes questions de politique publique qui viendront alimenter de futurs travaux de recherche permettant de guider les pays africains sur la voie d’une croissance plus inclusive.
Génératrice d’emplois et de productivité, l’industrialisation est un vecteur de croissance qui coïncide souvent avec l’accélération du développement dans les économies les plus avancées. Cela étant, du fait de la rapidité des avancées technologiques et des restructurations qu’a connues le commerce international, certains chercheurs et décideurs remettent aujourd’hui en cause les contributions de l’industrie manufacturière au développement dans les Etats où son apparition est tardive. Dans le même temps, l’industrialisation et les transformations structurelles font partie intégrante de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des stratégies de développement de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne. A la lumière de ce regain d’intérêt pour l’industrialisation dans l’ensemble de la région, il importe moins de savoir si les pays d’Afrique sub-saharienne doivent considérer l’industrialisation comme l’une des voies vers la croissance durable que de promouvoir effi cacement les perspectives ouvertes par cette dernière. L’industrialisation en Afrique subsaharienne : Saisir les opportunités offertes par les chaînes de valeur mondiales se penche sur cette question en proposant de réévaluer les perspectives d’industrialisation des pays d’Afrique sub-saharienne au travers de leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales et en examinant le rôle de la politiques dans le renforcement de ces perspectives.Les principaux enseignements de cette étude indiquent que • L’Afrique sub-saharienne n’a pas connu de désindustrialisation précoce; au contraire, la région a bénéfi cié d’une croissance substantielle de l’emploi manufacturier en dépit d’une contribution toujours limitée de la valeur ajoutée industrielle au PIB. • L’intégration de la région aux chaînes de valeur industrielles mondiales reste relativement élevée, bien qu’elle soit marquée par la présence dominante des produits primaires et par le recours à l’emploi peu qualifi é. • L’intégration aux chaînes de valeur mondiales conduit à des créations d’emplois et l’intégration verticale en amont permet d’en créer encore davantage. Le présent ouvrage souligne l’importance des politiques dans le maintien d’un marché compétitif, dans la promotion d’une hausse de la productivité, dans l’encouragement du développement des compétences et dans l’accompagnement de secteurs tels que les infrastructures et la fi nance. Les décideurs politiques peuvent renforcer les connections des chaînes de valeur mondiales 1) en augmentant la valeur ajoutée des produits d’export existants, 2) en encourageant la reconversion vers l’emploi hautement qualifi é et 3) en créant des avantages comparatifs pour les industries centrées sur les savoirs.
En quelques années, les organisations publiques et privées ont imposé à leurs salariés une grande conversion numérique au nom de la performance économique et de l’optimisation des ressources et des moyens. Ce diktat technologique a été massivement plébiscité par les individus eux-mêmes qui ont volontairement intégré ce processus de numérisation à leurs activités personnelles, socialisantes et ludiques. Malgré les études menées ces dernières années en sciences humaines et sociales, confirmant la persistance de fossés numériques, l’émergence de situations de non-usages volontaires et le risque d’avènement d’une société du contrôle, la transformation numérique sociétale apparaît réellement irréversible. Ce nouvel ordre numérique engendre de nouvelles recompositions en matière de communication et de gouvernance au sein des organisations, des changements radicaux dans les relations sociales, des logiques de flux, d’instantanéité, d’immédiateté et d’interopérabilité, etc., et s’avère d’une grande richesse pour la Recherche en Sciences Humaines qui découvre dans cet univers numérique, de nouveaux objets d’étude que cet ouvrage invite à découvrir.
Ce livre se penche sur le rôle des richesses en ressources naturelles dans la transformation économique de l’Afrique et évoque les enjeux de la transition sobre en carbone pour les économies riches en ressources. La richesse en ressources constitue en effet un facteur clé dans la majeure partie des économies subsahariennes, dont le sol recèle un important potentiel inexploité. Les gisements souterrains de métaux, minerais, pétrole et gaz représentent des sources prépondérantes de recettes publiques et de revenus d’exportation, tout en offrant des possibilités de développement dans la plupart des pays du continent. En dépit de réserves conséquentes, la conversion de la richesse du sous-sol en prospérité durable n’a pas été pas couronnée de succès. Depuis la baisse du prix des matières premières constaté en 2014, la croissance des pays d’Afrique riches en ressources est plus lente que le taux de croissance moyen observé dans la région. Il est donc vital pour son avenir économique que le continent africain puisse tirer profit de ses richesses en ressources naturelles et ainsi favoriser sa transformation économique. Alors que le monde s’éloigne des combustibles fossiles conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, les pays africains riches en ressources voient surgir de nouveaux risques et de nouvelles opportunités. Des estimations récentes suggèrent que 80 % des réserves de combustibles fossiles attestées dans le monde doivent rester enfouies pour atteindre les objectifs de Paris; or, une grande partie de ces réserves «échouées» se situent en Afrique. Pour les nombreuses économies africaines qui dépendent de l’extraction et de l’exportation du pétrole, cette problématique des actifs «échoués», et par là -même, de «nations échouées», a des implications considérables. Mais cette transition énergétique va également avoir pour effet d’augmenter la demande en intrants de matières premières indispensables aux technologies des énergies vertes. La transition entre combustibles fossiles et énergies vertes devrait ainsi générer une demande de 3milliards de tonnes de minerais et de métaux nécessaires au déploiement des technologies à énergie solaire, éolienne et géothermique. Une question se pose alors: comment les économies africaines peuvent-elles pleinement saisir ces opportunités tout en gérant les risques inhérents aux combustibles fossiles, dans un contexte où leur demande est vouée à décroître? Les ressources naturelles, un enjeu clé pour l’avenir de l’Afrique aborde ces thèmes et offre aux décideurs politiques des pistes pour gérer les écueils de l’incertitude au cours des années à venir.
Un accès fiable à l’électricité est un impératif pour toute économie moderne. La révolution numérique en fait davantage une exigence cruciale. Et pourtant, le taux d’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne reste substantiellement faible. Les ménages et les entreprises sont confrontés à des problèmes de fiabilité et les coûts d’accès et d’usage sont parmi les plus élevés au monde. Cette situation constitue une contrainte majeure pour l’activité économique, la pénétration des nouvelles technologies de l’information, la qualité du service publique et le bien-être social. L’essentiel des efforts visant à garantir la fiabilité du service et à optimiser les coûts s’est focalisé sur l’atténuation des problèmes liés à l’offre. L’offre se caractérise en effet par des investissements inadéquats dans l’entretien des infrastructures entrainant des pertes techniques et financières importantes. Les échanges inter-Etats en matière d’énergie, qui éventuellement pourraient réduire les coûts liés à l’offre demeurent très faibles. Au-delà de l’offre, les contraintes liées à la demande sont parfois beaucoup plus sévères. Alors que la volonté de souscrire au service reste assez faible dans la plupart des communautés, le niveau d’utilisation ne s’est considérablement pas amélioré pour les ménages connectés au réseau. Une croissance de la consommation de l’électricité pourrait dès lors stimuler de nouveaux investissements et progressivement palier au déficit d’accès. Comment y parvenir ? Le livre Accès à l’electricité en Afrique subsaharienne démontre la pertinence d’aborder cette problématique principalement sous l’angle de la pauvreté et du manque d’opportunités plutôt que dans la perspective d’un défi lié à l’accès à l’énergie. L’objectif principal est de permettre non seulement aux ménages et aux entreprises d’avoir un accès fiable à l’électricité et les moyens d’en utiliser, mais surtout de faire en sorte que les compagnies d’électricité puissent recouvrer les coûts de production et de faire du profit. La solution est un mix complexe de facteurs financiers, politiques et géographiques. Le livre recommande que les décideurs adoptent une approche plus globale en mettant l’accent sur les objectifs de développement de long-terme et en se focalisant sur l’usage productif. Cette approche nécessite d’accorder plus d’importance aux problèmes de fiabilité et de systématiquement penser aux facteurs complémentaires nécessaires pour faciliter la promotion des activités génératrices de revenus.
'The Commons' explores the many forms of development being championed by Africa's residents, users, and citizens. In addition to managing property and shared tangible and intangible resources collectively, communities are experimenting with a concept of 'commoning' founded on values such as community, engagement, reciprocity, and trust. In practice, their approach takes the form of land-based commons, housing cooperatives, hybrid cultural spaces or places for innovation, and collaborative digital platforms. The purpose of this book, where observation of historical and recent practices converges with new theories within commons scholarship, is not to promote commons themselves. Rather, it examines the tensions, drivers of change, and opportunities that surround commons dynamics in Africa. This book highlights the abundance of commons-based entrepreneurial processes in Sub-Saharan Africa and shows that partnerships between African public authorities and communities involved in the commons can be powerful drivers of sustainable development for the continent.
This book examines the claims that new information and communication technologies (ICTs) are catalysts of democratic change in Africa. It takes optimist, pragmatist-realist and pessimist stances on various political actors and institutions, from government units and political parties to civil society organizations and minority groups.