Download Free A Quoi Sert La Philanthropie Book in PDF and EPUB Free Download. You can read online A Quoi Sert La Philanthropie and write the review.

Pour la plupart des Canadiens et Canadiennes, le monde de la philanthropie et des fondations privées demeure mystérieux. Parfois comparées de façon mémorable à des girafes, les fondations sont des créatures qui ne devraient pas exister. Pourtant, elles existent bel et bien, et elles sont même entourées d’une aura mystique. Dans À quoi sert la philanthropie?, Hilary Pearson démystifie le monde de la philanthropie canadienne en dressant un portrait du paysage actuel des fondations et en mettant en lumière des organisations qui agissent avec détermination face à certains des défis sociaux et économiques les plus pressants de notre époque : les changements climatiques, l’avenir des villes, l’éducation et l’évolution de la main-d’œuvre, le logement et le besoin urgent de réparer et d’établir de nouvelles relations avec les peuples autochtones. Mme Pearson, qui a travaillé pendant deux décennies auprès des dirigeants de fondations à travers le Canada, nous offre un regard intime sur la façon dont ces organisations continuent d’évoluer. Par le biais d’entretiens personnels effectués auprès de la direction de fondations privées – grandes ou petites, établies de longue date ou nouvellement créées – elle décrit les stratégies et les efforts déployés par des fondations canadiennes pour rassembler les parties prenantes de la société, faire le plaidoyer de causes importantes, servir comme intermédiaires ou créer des partenariats. À une époque marquée par des divisions sociales et des inégalités croissantes, À quoi sert la philanthropie? constitue une contribution opportune au débat actuel sur la légitimité de la philanthropie organisée. Mme Pearson défend avec conviction le rôle primordial joué par la philanthropie privée pour relever les défis d’une époque en pleine mutation.
Les riches ont depuis toujours légitimé leur situation en faisant preuve de générosité. Mais l’invention de la philanthropie, au XVIIIe siècle, s’accompagne de l’émergence d’une pensée tournée vers l’essor de l’économie privée, le progrès par la science et la domination politique de la bourgeoisie. Au XIXe et au XXe siècle, chaque fois que les grandes fortunes se sont multipliées sans frein, la philanthropie s’est développée dans un double mouvement de justification des inégalités et de traitement privé de la question sociale. Didier Minot s’interroge sur les dangers de la toute-puissance du philanthro-capitalisme. Il réaffirme, dans un contexte de crise sociale et environnementale, la nécessité de l’action publique et de la prise en compte des mobilisations climatiques et sociales. Il décrit l’action des fondations alternatives qui, malgré des moyens limités, apportent un appui déterminant à ces forces émergentes et contribuent ainsi à la construction d’une alternative globale.
Dans À quoi sert la philanthropie?, Hilary Pearson démystifie le monde de la philanthropie canadienne en dressant un portrait du paysage actuel des fondations et en mettant en lumière des organisations qui agissent avec détermination face à certains des défis sociaux et économiques les plus pressants de notre époque.
Pour des Français, entendre Warren Buffett ou Bill Gates appeler les plus grandes fortunes mondiales à suivre leur exemple en donnant la majeure partie de leurs richesses à des oeuvres caritatives a de quoi étonner. Pourtant, cet appel s'inscrit dans une tradition séculaire de la vie politique américaine: la philanthropie. Depuis le début du XXe siècle, dans le sillage des Rockefeller, Carnegie et autres Ford, la réussite outre-Atlantique s'accompagne d'un impératif philanthropique. Il ne s'agit pas seulement de donner à des " bonnes œuvres ", mais de participer à des investissements dans le cadre d'actions politiques d'envergure. Si l'objectif affiché par les généreux mécènes est toujours la recherche du bien commun, leurs motivations et l'affectation de leurs dons varient cependant en fonction de leurs valeurs et de leurs engagements. Au-delà des riches magnats de l'industrie, ce sont surtout des millions d'Américains qui, chacun selon ses moyens, se sont investis dans ce qui est devenu à partir des années 1950 une " philanthropie de masse ". Cet afflux d'argent est tel qu'il a largement façonné la politique culturelle et sociale des Etats-Unis, ainsi qu'une grande partie de leur recherche - autant de champs d'action qui, en Europe, relèvent de l'intervention étatique. Avec une grande clarté et un vrai sens du récit, Olivier Zunz nous raconte ici les liens uniques qui unissent l'argent privé et les affaires d'Etat, cette tradition singulière qui a fait l'histoire des Etats-Unis.
Les Français ont considéré avec surprise l’appel de Warren Buffet et de Bill Gates exhortant les plus grandes fortunes mondiales à suivre leurs exemples et à donner la plupart de leurs richesses à des œuvres caritatives. Pourtant, ces derniers s’inscrivaient ainsi dans une tradition séculaire de la vie politique américaine : la philanthropie. Depuis le début du XXe siècle, dans le sillage d’un Rockefeller ou d’un Carnegie, la réussite outre-Atlantique s’accompagne d’un impératif philanthropique. Il ne s’agit pas seulement de « bonnes œuvres », mais d’investissements destinés à mener des actions politiques d’envergure. Et si le but déclaré des généreux mécènes est toujours la recherche du bien commun, leurs motivations et l’affectation de leurs dons varient selon leurs valeurs et leurs engagements. Cet afflux d’argent est si important qu’il a largement façonné une partie de la politique culturelle, sociale et de la recherche des Etats-Unis, autant de champs d’action réservés en Europe à l’action étatique. Olivier Zunz raconte pour la première fois les liens uniques qui unissent l’argent privé et les affaires d’Etat, cette philanthropie exceptionnelle qui a fait l’histoire des Etats-Unis.
Faire société, c'est l'ambition des acteurs et des actrices au coeur de cet ouvrage. En effet, par leur engagement philanthropique, ils tissent un lien avec les classes populaires et cherchent à réformer la société par une intervention sociale. Leurs origines sont plus variées que le conçoit la recherche qui les présente souvent comme issus des hautes sphères. Cette diversité apparaît aussi dans les motivations à l'origine de l'engagement charitable. Voie d'accès aux débats publics pour les femmes et les étrangers privés de droits politiques, la philanthropie attire aussi les élites conservatrices qui ont perdu leur mainmise sur l'Etat à la suite de la Révolution de 1846. Ce livre n'examine pas seulement le discours des philanthropes, mais analyse également leurs pratiques sur le terrain et leurs stratégies visant à inculquer aux classes populaires certaines valeurs qui leur sont chères comme l'épargne, la responsabilité individuelle, l'ardeur au travail et la répartition des rôles entre les sexes. En combinant des méthodes quantitatives et qualitatives, cet ouvrage restitue la philanthropie genevoise dans sa diversité. Saisie dans sa globalité à l'échelle d'une ville, l'action philanthropique apparaît comme un observatoire de la société alors en pleine mutation. Genève n'est toutefois pas un espace isolé. Elle s'inscrit au centre de réseaux transnationaux et participe à l'internationalisation de la réforme sociale. Alors que la philanthropie en tant que pratique et objet de recherches connaît un regain d'intérêt, ce livre offre des clés pour comprendre la manière dont elle constitue un instrument pour agir sur la société.
Les multiples acteurs de la société civile, porteurs de projets culturels ou sociaux, sont plus que jamais en quête de partenaires qui les accompagnent et les soutiennent, alors que l'État et les collectivités ne peuvent plus assumer seuls le financement de l'intérêt général. Parallèlement, les entreprises, souvent impliquées dans des actions philanthropiques, se posent aujourd'hui la question plus large de leur "responsabilité sociale ". Quels projets peuvent mériter leur engagement et leur investissement, renforcer leur identité et leur rayonnement, mobiliser leurs équipes, souligner les valeurs qui les animent? Pour la première fois, une enquête met en scène tous les acteurs concernés : entreprises, artistes, associations, ONG, salariés, syndicats, agences de notation, État, collectivités locales, journalistes... Elle répond à des questions clés : pourquoi le mécénat, quels en sont les formes et les critères? Est-il réservé aux grandes entreprises? Avec quels dispositifs juridiques et fiscaux? À quoi servent les fondations? Prennent-elles des risques? Comment impliquer les salariés?... Ce véritable "guide" décrypte les mécanismes et donne les clés de l'entreprise mécène.
Since the 1980s, neoliberals have openly contested the idea that the state should protect the socio-economic well-being of its citizens, making ‘privatization’ their mantra. Yet, as historians and social scientists have shown, welfare has always been a ‘mixed economy’, wherein private and public actors dynamically interacted, collaborating or competing with each other in the provision of welfare services. This book will be of interest to students, scholars and practitioners of welfare by developing three innovative approaches. Firstly, it illuminates the productive nature of public/private entanglements. Far from amounting to a zero-sum game, the interactions between the two sectors have changed over time what welfare encompasses, its contents and targets, often engendering the creation of new fields of intervention. Secondly, this book departs from a well-established tradition of comparison between Western nation-states by using and mixing various scales of analysis (local, national, international and global) and by covering case studies from Spain to Poland and France to Greece in the nineteenth and twentieth centuries. Thirdly, this book goes beyond state centrism in welfare studies by bringing back a host of public and private actors, from municipalities to international organizations, from older charities to modern NGOs. The Open Access version of this book, available at www.taylorfrancis.com, has been made available under a Creative Commons Attribution-Non Commercial-No Derivatives 4.0 license.