Download Free Universites Universitaires En Afrique De Lest Book in PDF and EPUB Free Download. You can read online Universites Universitaires En Afrique De Lest and write the review.

A l'image de l'université de Makerere qui a accueilli il y a quelques années les auteurs de cet ouvrage, rassemblés pour faire le point sur la situation de la recherche dans leurs pays respectifs, les universités d'Afrique de l'Est et de la région des Grands Lacs ont surmonté les destructions de toutes sortes qui ont frappé la région durant les années 1990. Après une décennie de crises politiques, sociales et économiques, le tournant du XXIe siècle voit se développer une sorte de renaissance. Du Burundi au Kenya, de l'Ouganda au Rwanda, de la République démocratique du Congo à la Tanzanie, les universitaires et chercheurs regroupés ici témoignent, dans leurs monographies, des réflexions qui traversent leur collectivité scientifique, qu'il s'agisse des universités de Dar es-Salaam ou de Lubumbashi, de celle de Ngozi dans le nord du Burundi ou du Pole Institute au Nord-Kivu. Ce livre fait écho à des débats tant scientifiques que politiques, institutionnels ou sociaux. Ils portent sur les enjeux des différentes disciplines des sciences humaines (histoire, géographie, linguistique, science politique), en particulier dans leur confrontation avec les obsessions identitaires nourries par les conflits. Les institutions universitaires africaines se trouvent en outre confrontées au mouvement général de redéfinition qui touche aujourd'hui l'enseignement supérieur au niveau mondial. Enfin, le statut des enseignants-chercheurs doit aussi compter avec le développement de l'expertise, avec tous les défis de ces recherches appliquées. Un intellectuel du Kivu disait récemment : "J'ai toujours pensé que l'intellectuel, c'est celui qui doit créer le changement ". Une mission qui est rappelée ici avec clarté, tant les défis et les chantiers sont nombreux dans une région en reconstruction où les populations aspirent à plus de démocratie et à un mieux-être économique.
This edited volume is about the rekindled investment in the figure of the first president Julius K. Nyerere in contemporary Tanzania. It explores how Nyerere is remembered by Tanzanians from different levels of society, in what ways and for what purposes. Looking into what Nyerere means and stands for today, it provides insight into the media, the political arena, poetry, the education sector, or street-corner talks. The main argument of this book is that Nyerere has become a widely shared political metaphor used to debate and contest conceptions of the Tanzanian nation and Tanzanian-ness. The state-citizens relationship, the moral standards for the exercise of power, and the contours of national sentiment are under scrutiny when the figure of Nyerere is mobilized today. The contributions gathered here come from a generation of budding or renowned scholars in varied disciplines - history, anthropology and political science. Drawing upon materials collected through extensive fieldwork and archival research, they all critically engage the existing literature about Tanzania and prevailing political narratives to explore how nationhood is (re)imagined in Tanzania today through assent and contest.
Le bassin du Congo représente 70 % de la couverture forestière du continent africain et abrite une grande partie de la biodiversité de l’Afrique. Historiquement, la pression exercée sur les forêts du bassin du Congo a été comparativement faible, mais des signes indiquent que cette situation ne devrait pas durer, car la pression sur les forêts et les autres écosystèmes s’accroît. La reconnaissance croissante de l’importance des forêts pour endiguer le changement climatique a introduit un nouvel élan dans la lutte contre la déforestation et la dégradation de la forêt tropicale. La plupart des pays de bassin du Congo sont activement engagés dans un processus de préparation des cadres et stratégies-cadre capable de créer des incitations à « réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts », encourageant « la conservation et la gestion durable des forêts ainsi que l’amélioration de la séquestration du carbone par les forêts » (REDD+). Ils travaillent ainsi d’ores-et-déjà à renforcer leur capacité de suivi des émissions liées aux forêts, à améliorer la gouvernance des forêts, à promouvoir le développement et à réduire la pauvreté, tout en protégeant les ressources naturelles de la région. Un exercice de deux ans visant à analyser et comprendre en profondeur la dynamique de la déforestation dans le bassin du Congo est résumé dans le présent rapport, qui s’organise comme suit : Le chapitre 1 donne une vue d’ensemble des forêts du bassin du Congo • Le chapitre 2 présente la dynamique de la déforestation et résume les résultats d’une analyse secteur par secteur des grands facteurs de déforestation dans le bassin du Congo. • Le chapitre 3 fournit une actualisation de l’état des négociations REDD+ dans le cadre de la CCNUCC et des implications pour les pays du bassin du Congo.
This open access edited volume offers an analysis of the entangled histories of education and development in twentieth-century Africa. It deals with the plurality of actors that competed and collaborated to formulate educational and developmental paradigms and projects: debating their utility and purpose, pondering their necessity and risk, and evaluating their intended and unintended consequences in colonial and postcolonial moments. Since the late nineteenth century, the “educability” of the native was the subject of several debates and experiments: numerous voices, arguments, and agendas emerged, involving multiple institutions and experts, governmental and non-governmental, religious and laic, operating from the corridors of international organizations to the towns and rural villages of Africa. This plurality of expressions of political, social, cultural, and economic imagination of education and development is at the core of this collective work.
Malgré la forte croissance économique que l’Afrique subsaharienne a connue ces vingt dernières années, les niveaux de transformation économique, de réduction de la pauvreté et de développement des compétences dans cette partie du monde sont bien inférieurs à ceux des autres régions. Des investissements judicieux dans le développement des compétences, en accord avec les objectifs politiques de croissance de la productivité, d’inclusion et d’adaptabilité, peuvent aider à accélérer la transformation économique de la région subsaharienne au XXIe siècle. L’augmentation de la population en âge de travailler en Afrique subsaharienne constitue une réelle chance d’accroître la prospérité collective. Les pays de la région ont investi massivement dans le développement des compétences†‰; les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont été multipliées par sept au cours des 30 dernières années, et le nombre d’enfants scolarisés est aujourd’hui plus élevé que jamais. Pourtant, les systèmes d’éducation de cette population n’ont pas donné les résultats escomptés, et ces insuffisances entravent considérablement les perspectives économiques. Dans la moitié des pays, moins de deux enfants sur trois terminent l’école primaire, et encore moins atteignent des niveaux supérieurs d’enseignement et obtiennent un diplôme. Les acquis d’apprentissage demeurent faibles, ce qui entraîne des lacunes dans les compétences cognitives de base telles que la lecture, l’écriture et le calcul, aussi bien chez les enfants, les jeunes que les adultes. Le taux d’alphabétisation de la population adulte est inférieur à 50 % dans de nombreux pays†‰; la part des adultes sachant lire, écrire et compter de manière fonctionnelle est encore plus faible. Une réforme du système est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs. De multiples agences aux niveaux national et local sont impliquées dans les stratégies de développement des compétences, faisant des compétences «†‰le problème de tous, mais la responsabilité de personne†‰». Les politiques et les réformes doivent permettre de renforcer les capacités des politiques qui ont fait leurs preuves et d’instaurer des mesures incitatives visant à faire converger le comportement de tous les acteurs dans la poursuite des objectifs de développement des compétences au niveau national. Le développement des compétences en Afrique subsaharienne, un exercice d’équilibre. Investir dans les compétences pour la productivité, l’inclusion et l’adaptabilité présente des données qui éclaireront les choix stratégiques des pays en matière d’investissements dans les compétences. Chaque chapitre aborde un ensemble de questions spécifiques, en s’appuyant sur une analyse originale et sur une synthèse des travaux existants pour explorer les domaines principaux : • comment les compétences appropriées à chaque étape du cycle de vie sont-elles acquises et quelles défaillances du marché et des institutions affectent le développement des compétences†‰; • quels systèmes sont nécessaires pour que les individus aient accès à ces compétences, notamment les investissements consentis par les familles, les institutions du secteur privé, les écoles et autres programmes publics†‰; • comment ces systèmes peuvent-ils être renforcés†‰; • comment les personnes les plus vulnérables, à savoir celles qui ne font pas partie des systèmes standards et qui n’ont pas réussi à acquérir des compétences essentielles, peuvent-elles être soutenues. Les pays de la région seront souvent confrontés à des arbitrages difficiles qui auront des effets distributifs et influeront sur leur trajectoire de développement. Des dirigeants engagés, des efforts conjoints de réforme et des politiques bien coordonnées sont essentiels pour aborder le délicat exercice d’équilibre que représente le développement des compétences en Afrique subsaharienne.
"Association pour le developpement de l'education en Afrique, Groupe de travail sur l'enseignement superieur, et l'Association des universites africaines."
The papers in this volume were presented at a conference organized by the Institut Français de Recherche en Afrique (IFRA) at the University of Ibadan on the 26th and 27th of October 1998, as part of the 50 anniversary celebrations of the University. This conference brought together scholars from anglophone and francophone countries who have been collaborating on a research programme which is concerned with elite formation and the restructuring of higher education in sub-Saharan Africa. The project was originally conceived in 1996 by IFRA and the Centre d'Etude d'Afrique Noire (Bordeaux, France). Nigeria, with more than 50 per cent of the continent's university student population and 40 universities, constitutes the major thrust of the study; nevertheless the reports on Kenya, Senegal and Niger are equally informative and demonstrate that survival strategies and student unrest and 'cults' are not exclusive to Nigeria.
Includes entries for maps and atlases.