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Ce livre a pour objet, le développement d'une théorie économique universelle. C'est à dire, qui contienne à la fois les problèmes relatifs aux économies en croissance et en développement. L'idée est de les unifier à travers la mise en évidence de leurs points communs. L'analyse montre premièrement, qu'il existe un lien entre les économies en croissance et en développement. Ce lien appréhende un critère de bien être collectif garantissant une évolution positive de ces deux systèmes économiques. Ainsi, il devient possible de contrôler les trajectoires des économies vers leurs sentiers de long terme. Deuxièmement, le point de départ est la pauvreté et le sous développement. Ensuite, l'analyse met en évidence, les traits caractéristiques liant la croissance au développement. L'intérêt de l'étude est de rehausser la théorie du développement économique standard, d'une part. [Hirschman (1958), Rostow (1960), Lewis (1954)]. Puis de confondre les théories de la croissance et du développement, d'autre part.
S'il est un domaine où la théorie économique laisse, plus que partout ailleurs, l'homme du xxe siècle insatisfait, c'est celui des relations économiques internationales. Pourtant, il est urgent d'analyser ces relations d'une manière nouvelle pour deux raisons. La première est que l'on fait de plus en plus dépendre le développement économique du tiers monde de la seule dynamique externe, c'est-à-dire de l'apport que constitueraient pour cette zone les échanges commerciaux avec les pays les plus industrialisés. C'est une position paradoxale puisque l'on sait que les échanges entre pays industrialisés et pays sous-développés représentent une part décroissante dans le commerce mondial. De plus, rien ne justifie un tel raisonnement que les faits historiques, en ce qui concerne l'industrialisation des nations aujourd'hui développées, démentent. Il apparaît nécessaire de dégager la signification exacte de la dynamique externe par rapport à la dynamique interne. La seconde raison tient au problème de savoir si la loi des coûts comparatifs réalise l'égalité ou l'inégalité des échanges et du développement économique entre zones de développement inégal, c'est-à-dire si elle est un facteur d'amplification ou de correction des inégalités. La théorie a longtemps soutenu que le commerce extérieur avantageait le petit pays, ou le moins industrialisé par extension. L'univers économique du xxe siècle nous offre une autre version : les nations les plus faibles économiquement sont spoliées dans leurs échanges extérieurs et freinées dans leur développement économique. La loi des coûts comparatifs n'est-elle pas l'instrument de domination, à la disposition des économies nanties, pour interdire tout développement économique rapide du tiers monde, menaçant les positions acquises lors de la première révolution industrielle ? Tel est le point de départ de cet ouvrage. L'auteur, qui enseigne à la Faculté de droit et des sciences économiques de Grenoble a réuni une documentation importante qui le conduit à une approche originale de ces problèmes.
La science économique ne peut plus ignorer le contexte sociétal et environnemental actuel. La science économique domine nos sociétés actuelles, et finit par être un moyen et une fin à la fois. L’économisation de nos relations sociales progresse et pénètre des domaines de plus en plus lointains de son champ initial. L’éducation, au lieu de former des citoyens instruits, devient un investissement dans le capital humain ; la médecine doit moins guérir qu’être rentable ; la culture n’est pas une forme d’épanouissement créatif mais un marché. Bref, notre société est envahie par le jargon économique, et les relations sociales sont justifiées uniquement si elles sont pratiquées au moindre coût et à profit immédiat. Pourtant, un défi sans précédent se présente maintenant à elle. Il n’est aujourd’hui plus possible d’analyser l’économie pour elle-même, en faisant abstraction du contexte sociétal. Se laisser séduire par les intérêts onomiques à court terme revient à faire l’autruche face aux bouleversements écologiques ainsi que sociaux et à rester inactif. Cet ouvrage analyse les conséquences néfastes de cette attitude, et invite à une politique active dans une optique de développement durable. L’auteur retrace l’évolution récente de la pensée économique, avant d’éclairer le lien entre économie et société. Il plaide ensuite pour une réforme en profondeur de la politique économique actuelle. Cet ouvrage de sciences économiques, rédigé par un professeur émérite d’économie de l’Université de Genève, souligne les impasses d'une économie à court terme et invite à adopter une nouvelle politique économique dans une perspective de développement durable. EXTRAIT C’est une façon commode de concilier les pratiques économiques actuelles avec les exigences environnementales, sans devoir changer les premières : c’est le progrès technique qui protégerait le mieux l’environnement tout en soutenant la croissance économique. La politique environnementale n’aurait qu’à miser sur le « tout technologique ». L’effort intellectuel visant à comprendre le milieu naturel comme un vaste écosystème dont dépendent nos activités économiques est donc détourné pour soutenir la thèse inverse : le marché qui ne s’intéresse à l’environnement que sous sa forme de ressources productives résout les problèmes environnementaux. Une fois de plus, un problème qui gêne la modélisation économique est délégué à d’autres disciplines. Une spécialisation scientifique de plus en plus pointue en est la conséquence. Les économistes se concentrent sur l’économie et laissent le domaine environnemental aux sciences naturelles et aux ingénieurs, tel serait la stratégie de recherche la plus prometteuse. Ils restent cloîtrés dans leurs propres modèles et ne cherchent pas à mieux comprendre l’interdépendance entre l’économie, l’environnement et le social. Au lieu d’une curiosité intellectuelle, ils offrent une seule perspective : imposer leur raisonnement à tous les problèmes environnementaux et sociaux sous le seul angle économique. À PROPOS DE L'AUTEUR Beat Bürgenmeier est professeur émérite d’économie de l’Université de Genève. Il a été président du comité scientifique de « Fondaterra », fondation européenne pour des territoires durables, et du Conseil de l’Association allemande des professionnels de l'environnement. Il préside en Suisse l’organe consultatif de l’Office fédéral de l’environnement pour la recherche fondamentale. Il est également expert auprès d’instances gouvernementales de plusieurs pays et auteur de nombreuses publications sur le sujet.
La théorie économique peut-elle expliquer et guider le processus de développement ? La discipline définie par les termes d’“économie du développement” a-t-elle encore un sens ? Ou bien n’est-elle plus qu’une vaste mystification au profit de quelques intérêts particuliers, obscurs mais puissants ? L’ambition de ce cahier est de souligner les écarts profonds qui se creusent entre la réalité sociale du développement telle qu’elle apparaît aux yeux de ceux qui tentent de la comprendre - et, autant que possible, de la maîtriser - et les représentations et dérives qui découlent du recours à la théorie économique dominante en matière de développement.
Cet ouvrage démontre l’importance cruciale du rôle des croyances et des cultures locales dans le développement économique. A cet effet, Hassan Zaoual retrace les origines et trajectoires de la théorie des sites symboliques d’appartenance dont il est le principal initiateur et dont les composantes sont pour la première fois exposées comme fondements explicatifs. Dans cet ouvrage, il met en évidence les dimensions « cachées » de l’expérience du développement économique des pays occidentaux, ce qui, du même coup, dévoile la pauvreté des sciences compartimentées de la pensée du social, en l’occurrence celle de l’économique.
Propose une synthèse de l'évolution de la théorie économique du développement. E. Assidon a déjà publié de nombreux ouvrages et articles sur ce même thème.