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Crise économique, inflation, chômage. Ces trois mots sont repris, dix fois par jour, par la radio, la télévision et les journaux, qui ne craignent pas de les comparer aux pires catastrophes. Cette malédiction, ce fléau du monde moderne, personne n'y échappe. Chacun d'entre nous, a vu baisser son niveau de vie à cause de l'inflation. Chacun d'entre nous, peut perdre son emploi à cause du chômage. Pour s'attaquer à cette hydre de Lerne, les volontés n'ont pas manqué. Les solutions miracle non plus. Personne n'a eu le courage de reconnaître leur inanité, excepté un homme, Jacques Rueff. Il n'hésite pas à penser à contre-courant, à s'opposer à Keynes, le grand "magicien de Cambridge". Il accuse et propose. Le grand responsable de la crise ? Une politique monétaire américaine, qui inonde la planète de dollars sans valeur, et pompe littéralement les ressources mondiales. Que faire ? Revenir à un système monétaire international cohérent et équilibré reposant, par exemple, sur l'or. Cette théorie a fait ses preuves. Jacques Rueff a contribué à l'instauration du franc Poincaré en 1926. Il a été, en 1958, l'instigateur et le principal auteur du plan d'assainissement financier mis en œuvre par Antoine Pinay. Le Général de Gaulle rendra justice à ce grand économiste, dont la clairvoyance et la pensée ont été à l'origine des brillants succès de la politique économique du début de la Ve République. « Théorie monétaire » est donc un ouvrage fondamental. Il expose ce qui fut au centre des préoccupations de Jacques Rueff, et à l'origine de son œuvre. Il comporte deux livres. Dans le livre premier, Jacques Rueff met en évidence - et prouve - l'existence des phénomènes monétaires essentiels, appliquant - pour la première fois - les méthodes rigoureuses des sciences physiques à l'économie politique. S'appuyant sur la réalité des faits et des hommes, il élabore ainsi une théorie économique globale, comme s'attacheront à le faire, plus tard, les prix Nobel, Paul Samuelson et Milton Friedman. Le livre second rassemble les principaux articles de Jacques Rueff. Ces textes, depuis 1922, développent, précisent et étendent la théorie conçue auparavant, en particulier sur l'inflation, le taux de l'intérêt, le chômage, la balance des paiements et les taux de change. Un ouvrage de référence, pour qui veut comprendre les grands phénomènes économiques de notre temps.
Cet ouvrage présente, dans une optique historique, le développement des théories monétaires et de leurs enjeux en matière de politique monétaire. Il montre la filiation des débats actuels avec les controverses plus anciennes; cela dans un souci pédagogique, afin d'en faire mieux saisir le sens. Après avoir présenté les cadres de départ et les grandes questions qui ont servi de fondements aux théories monétaires au XIIIe et au XIXe siècle, cet ouvrage étudie le XXe siècle, marqué notamment par l'analyse keynésienne, qui a déterminé la recomposition ultérieure des diverses théories et les débats contemporains. Cette mise en perspective que permet l'histoire de la pensée monétaire constitue une méthode d'approche très riche des théories actuelles, analysant comment ont été façonnés les points de vue modernes sur la monnaie et replaçant, dans de nombreux cas, les réponses théoriques des auteurs dans le cadre des situations ou des problèmes pratiques qui leur servent de contexte. Au-delà de la pluralité des courants théoriques, se dégage l'idée d'une spécificité de l'objet économique que constituent la monnaie et les phénomènes monétaires. Cela est attesté à travers les contributions successives à l'étude, notamment, de la valeur de la monnaie et de sa stabilité, de ses fonctions, du rôle des banques et de la Banque centrale et des objectifs et instruments de la politique monétaire.
Cet ouvrage présente une critique radicale des points de vue dominants quant à la théorie de la monnaie des économistes. Les erreurs des libéraux classiques et néoclassiques, les hésitations de Marx mais aussi les tentatives probablement avortées de Keynes sont éclairées d'un jour nouveau. Pour mieux critiquer la monnaie des économistes, il faut regarder l'argent, analysé par les autres sciences sociales (anthropologie, sociologie, sciences politiques, psychanalyse et même théologie)...