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Professeur de philosophie et de théologie à Innsbruck et à Munich, Karl Rahner (1904-1984), est l'une des grandes références et l'un des inspirateurs de la pensée théologique en dialogue avec la société séculière et pluraliste, pendant la période du concile de Vatican II (1962-1965) et pendant la période qui l'a précédée. Ce livre propose une analyse de son oeuvre dans une perspective bioéthique.
The field of law and religion studies has undergone a profound transformation over the last thirty years, looking beyond traditional relationships between State and religious communities to include rights of religious liberty and the role of religion in the public space. This handbook features new, specially commissioned papers by a range of eminent scholars that offer a comprehensive overview of the field of law and religion. The book takes on an interdisciplinary approach, drawing from anthropology, sociology, theology and political science in order to explore how laws and court decisions concerning religion contribute to the shape of the public space. Key themes within the book include: Religions symbols in the public space; Religion and security; Freedom of religion and cultural rights; Defamation and hate speech; Gender, religion and law; This advanced level reference work is essential reading for students, researchers and scholars of law and religion, as well as policy makers in the field.
Alors que nos contemporains se mettent à rêver d'une médecine capable de tout " réparer " et de suppléer aux divers manques de l'existence, il peut sembler bien curieux de lui associer le terme d'échec. Sans remettre en cause tous les bienfaits de la médecine, l'auteur s'interroge sur la distance parfois éprouvée par certains patients entre la " réussite " et ce qu'ils continuent à expérimenter en termes d'insatisfaction. S'appuyant sur certaines pratiques d'accompagnement de patients et de prises de décision en éthique clinique, il met au jour ce fond souvent innommé, celui des valeurs humaines et de foi qui, lorsqu'il se trouve ignoré par un certain fonctionnement de la médecine, empêche un véritable processus de guérison. S'adressant tant aux soignants qu'aux accompagnants pastoraux, cet ouvrage veut remettre à l'honneur, y compris dans sa dimension théologique, une vocation holiste de la médecine et plaide, au cœur de cette dernière, pour un engagement d'Église à la rencontre de tant de chemins de souffrance vécus aujourd'hui.
Cet ouvrage s'interroge sur une question très largement ignorée par la recherche contemporaine : la relation Droit, religion et éthique. On tend souvent à considérer que le phénomène de sécularisation s'est accompagné d'une autonomisation radicale de la sphère juridique vis-à-vis du monde des valeurs religieuses. Les contributions ici rassemblées remettent en cause cette croyance en rappelant que le droit procède aujourd'hui encore d'une axiologie préalable. Il ne s'agit certes pas de mettre en doute l'idée d'une " dédivinisation " de la loi positive : la modernité s'est imposée dans la plupart des aires culturelles. On entend simplement montrer, en adoptant un point de vue comparatiste, que la règle de droit est souvent la résultante de discours éthiques au sein desquels le religieux, de manière différenciée selon les sociétés, persiste à jouer, souvent à l'insu des acteurs politiques et sociaux, un rôle cardinal. Cette thèse se trouve vérifiée à partir de l'examen des modes d'élaboration des lois bioéthiques dans plusieurs pays relevant d'espaces religieux diversifiés.
"On reproche souvent au christianisme, soit d’exalter la souffrance au point d’en faire une médiation de salut (Nietzsche), soit d’oublier de prendre au sérieux le tragique de l’existence (Drewermann). Ce tragique pourtant est une réalité qui rejoint notre expérience humaine fondamentale. Alors que la maladie et la mort proviennent de notre fïnitude et sont vraiment incontournables, d’autres formes de mal émanent de la malice du cœur humain et de sa soif effrénée de pouvoir. Il y a donc des drames que nous subissons. Mais il y a aussi des drames que nous construisons jour après jour. La théologie ne peut éluder ces questions fondamentales: pourquoi le mal, la souffrance, le péché existent-ils? Comment faire face aux drames qui affectent notre vie? Devons-nous accepter passivement le destin qui nous afflige, ou pouvons-nous réagir et lutter? Les contributions de ce livre ouvrent des avenues de réflexion et d’action sur des problèmes fort débattus de nos jours: les questions bioéthiques sur la vie et la mort, la violence faite aux jeunes, l’homosexualité, les abus de pouvoir de toutes sortes... Cet ouvrage propose aussi des solidarités nouvelles pour lutter ensemble contre le fatalisme."--Page 4 de la couverture
Comment comprendre la condition corporelle du sujet humain dans le champ juridique de la société occidentale contemporaine ? L’encadrement institutionnel, encore présent jusqu’au milieu du siècle dernier, s’effrite sous nos yeux dans les domaines de la bioéthique. Alliance, vie, sexe, fécondité, mort passent en effet de plus en plus sous l’empire du sujet qui en dispose, le droit se comprenant alors comme instituant l’égalité des citoyens par les libertés qu’ils sont autorisés à prendre à l’égard de leur corps. L’ouvrage décrit cette évolution à partir de documents principalement belges, français et européens. Puis il entame, à l’aide des trois personnes verbales je, tu, il, une réflexion philosophique sur la place qu’une telle transformation réserve encore à l’altérité : si la science a remplacé la richesse du symbole par l’objectivité du il dans l’intelligence des corps, et si la volonté subjective du je a pris la place de la ‘loi naturelle’ dans la formulation du droit, où est passé le tu qui désigne l’autre ? En d’autres termes, comment la loi qui régit les corps relèvera-t-elle encore le défi de l’intersubjectivité ? Pour radicaliser le propos, l’ouvrage aborde le débat mené, dans ces questions de vie, d’amour et de mort, entre la référence chrétienne et sa contestation libérale. En deçà des évidences de la liberté et de l’égalité, l’insistance religieuse sur la fraternité, -sans rien renier de la nécessaire liberté de conscience garantie par l’État laïc-, fournit une contribution propre au débat bioéthique en délivrant une parole de raison sur la donnée du corps.
II ne se passe pas de semaine sans que l'information nous parvienne de quelque nouvelle découverte médicale ou biologique... Entre les laboratoires, la concurrence est rude. La réalité de la recherche dépasse bien souvent les plus inventifs des romans de science-fiction. On peut s'en réjouir ou s'en inquiéter, la science ouvre sans cesse de nouveaux moyens d'intervenir dans le fonctionnement du vivant... Jusqu'où peut-on aller ? Est-ce que tout est possible ? Dans quelle mesure les scientifiques maîtrisent-ils les conséquences de leurs travaux ? Où en est-on de la bioéthique ? Jean-François Collange se propose ici de faire le point, avec son expérience de membre du Comité consultatif national d'éthique et sa compétence de théologien. Gageons que ce petit livre, solide et fort documenté, fera date.