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Bug-Jargal is a thrilling novel of adventure and social justice by the beloved French author Victor Hugo. Set in the Caribbean during the 18th century, the story follows a slave uprising and the romantic and political entanglements of the characters involved. Hailed as a key precursor to the genre of historical fiction, Bug-Jargal remains a fascinating and powerful work of literature. This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it. This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work. Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
Bug-Jargal est le premier roman de Victor Hugo. �crit par l''auteur, en quinze jours � la suite d''un pari, � l''�ge de seize ans, le conte "Bug-Jargal" para�t dans la revue le Conservateur litt�raire en 1820 mais le roman, version remani�e du conte, ne sera �dit� pour la premi�re fois qu''en 1826.R�sum� : Pierrot, qui bient�t sera Bug-Jargal, un noir, esclave chez un riche colon de Saint-Domingue, ose porter ses regards sur Marie, la fille de son ma�tre, qui r�v�le le fait � son fianc�, L�opold d''Auverney. Pierrot se cache, mais veille sur Marie et la sauve alors qu''elle allait devenir la proie d''un crocodile.D''Auverney par suite se fait, le protecteur de Pierrot. Sur ces entrefaites, �clate la grande r�volte des Noirs de Saint-Domingue (car ceci se passait en 1791). La vie et les plantations du p�re de Marie ne sont point �pargn�es, et Marie elle-m�me est enlev�e au milieu du d�sordre et emport�e au loin dans les bras d''un esclave. D''Auverney se met � la poursuite du ravisseur, mais il est pris par les rebelles, et il allait mourir lorsqu''il est sauv� par l''intervention de Pierrot, qui s''appelle maintenant Bug-Jargal, devenu chef de la conspiration des Noirs, et devant qui tous s''inclinent. L''ancien esclave, qui se souvient, ne borne point-l� sa reconnaissance ; il veut la pousser jusqu''� l''abn�gation la plus sublime et, apr�s avoir d�livr� d''Auverney, il le conduit vers Marie, car c''est lui qui, pendant l''incendie, au milieu de la r�volte, l''avait emport�e dans ses bras et d�pos�e en lieu s�r pour la conserver � son amant. Mais, pour d�livrer son ami, Pierrot avait d� obtenir la permission de quitter le fort Galifet, o� il �tait d�tenu prisonnier, et laisser � titre d''otages dix de ses compagnons. D''un autre c�t�, le farouche et ridicule Biassou, sang-m�l�, qui commandait une partie des Noirs r�volt�s, avait inform� les colons que d''Auverney serait mis � mort au coucher du soleil : au moment de l''ex�cution, un drapeau noir flotterait sur le plus �lev� des pics de la montagne ; en repr�sailles, les blancs devaient mettre � mort les dix noirs de Bug-Jargal, si celui-ci ne d�livrait pas d''Auverney ou ne revenait se remettre entre leurs mains. D''Auverney �chappe, � l''insu de Biassou qui le croit mort et fait arborer le fatal drapeau.Bug-Jargal, � la vue du funeste signal, interrompt une douce causerie avec son ami, et va se faire fusiller par les Blancs.Extrait : Cet �pisode avait vivement excit� l''attention et la curiosit� des joyeux conteurs. Le capitaine L�opold d''Auverney �tait un de ces hommes qui, sur quelque �chelon que le hasard de la nature et le mouvement de la soci�t� les aient plac�s, inspirent toujours un certain respect m�l� d''int�r�t. Il n''avait cependant peut-�tre rien de frappant au premier abord ; ses mani�res �taient froides, son regard indiff�rent. Le soleil des tropiques, en brunissant son visage, ne lui avait point donn� cette vivacit� de geste et de parole qui s''unit chez les cr�oles � une nonchalance souvent pleine de gr�ce. D''Auverney parlait peu, �coutait rarement, et se montrait sans cesse pr�t � agir. Toujours le premier � cheval et le dernier sous la tente, il semblait chercher dans les fatigues corporelles une distraction � ses pens�es. Ces pens�es, qui avaient grav� leur triste s�v�rit� dans les rides pr�coces de son front, n''�taient pas de celles dont on se d�barrasse en les communiquant, ni de celles qui, dans une conversation frivole, se m�lent volontiers aux id�es d''autrui. L�opold d''Auverney, dont les travaux de la guerre ne pouvaient rompre le corps, paraissait �prouver une fatigue insupportable dans ce que nous appelons les luttes d''esprit. Il fuyait les discussions comme il cherchait les batailles. Si quelquefois il se laissait entra�ner � un d�bat de paroles, il pronon�ait trois ou quatre mots pleins de sens et de haute raison, puis, au moment de convaincre son adversaire, il s''arr�tait tout court, en disant : � quoi bon ?