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Il n’existe pas une religion mais des religions dans la Rome antique. En effet, le monde romain est riche d’une très grande diversité religieuse marquée par le polythéisme, avec des milliers de divinités et tout autant de cultes, traversé par d’innombrables influences (grecques, phéniciennes, égyptiennes...). Malgré l’unification politique romaine, circulations, transferts voire syncrétisme se développent, qui influencent la culture et la religion traditionnelles. La religion romaine s’avère très perméable aux emprunts et aux assimilations (à l’exception des monothéismes – judaïsme, puis christianisme – vus comme des incongruités, voire des dangers puisqu’ils refusent le culte impérial.)Cet ouvrage nous plonge dans l’univers religieux des Romains, de la Rome mythique à l’avènement du christianisme, et montre l’omniprésence de la religion dans la sphère publique autant que privée : elle s'exerce dans les temples, mais aussi dans les maisons, les rues, les quartiers, à côté des fontaines, au bord des chemins... L’année est rythmée par un très grand nombre de fêtes religieuses, de cérémonies et de pèlerinages, qui reflètent la très grande diversité des religions, des croyances et des populations qui habitent le monde romain.
Traitant du sujet 2020 et 2021 d'Histoire ancienne de l'agrégation d'Histoire, cet ouvrage interroge les relations entre religion et pouvoirs. Comme tous les clefs-concours, l'ouvrage est structuré en trois parties : - Repères : le contexte historique ; - Thèmes : comprendre les enjeux du programme ; - Outils : pour retrouver rapidement une définition, une date, un personnage, une référence.
Foisonnante, inventive, en prise constante avec la vie de la Cité, la religion romaine diffère radicalement de nos religions modernes. Elle n'exigeait en effet aucune croyance conforme à une doctrine, ne connaissait ni pratique méditative, ni lectures de textes sacrés, ni prières contemplatives et intériorisées. Les " fidèles " des dieux romains n'étaient pas des croyants pris dans leur vie religieuse personnelle, mais des citoyens conçus dans leur être collectif et leurs aspirations communautaires. Dans la Rome antique, tout acte collectif possédait un aspect " sacré ", et tout acte religieux un aspect civique. C'est cet univers rituel singulier que revisite ici le grand spécialiste de l'Antiquité John Scheid, prenant appui sur les avancées les plus récentes de l'archéologie. Temples des dieux, bâtiments communautaires, règles de consécration, calendriers liturgiques, actes divinatoires, pouvoir des auspices, rites de purification, rôles sacerdotaux tenus par les consuls, gouverneurs, centurions, présidents de collèges d'artisans, pères de famille... John Scheid souligne l'extraordinaire vitalité des rites romains, met en exergue leur puissance d'incantation et leur ambition de réunir à chaque instant les hommes et les dieux. Il décrypte aussi le rôle social des sacrifices et offrandes d'animaux, de végétaux cuisinés, de vin, d'encens...
Foisonnante, inventive, en prise constante avec la vie de la Cité, la religion romaine diffère radicalement de nos religions modernes. Elle n'exigeait en effet aucune croyance conforme à une doctrine, ne connaissait ni pratique méditative, ni lectures de textes sacrés, ni prières contemplatives et intériorisées. Les " fidèles " des dieux romains n'étaient pas des croyants pris dans leur vie religieuse personnelle, mais des citoyens conçus dans leur être collectif et leurs aspirations communautaires. Dans la Rome antique, tout acte collectif possédait un aspect " sacré ", et tout acte religieux un aspect civique. C'est cet univers rituel singulier que revisite ici le grand spécialiste de l'Antiquité John Scheid, prenant appui sur les avancées les plus récentes de l'archéologie. Temples des dieux, bâtiments communautaires, règles de consécration, calendriers liturgiques, actes divinatoires, pouvoir des auspices, rites de purification, rôles sacerdotaux tenus par les consuls, gouverneurs, centurions, présidents de collèges d'artisans, pères de famille... John Scheid souligne l'extraordinaire vitalité des rites romains, met en exergue leur puissance d'incantation et leur ambition de réunir à chaque instant les hommes et les dieux. Il décrypte aussi le rôle social des sacrifices et offrandes d'animaux, de végétaux cuisinés, de vin, d'encens...
De la fondation de Romulus à l'Eglise romaine, la religion de la Rome païenne a vécu plus d'un millénaire. Religion du rite, sans mythologie, elle n'a pas à rougir de la confrontation avec une religion grecque plus imaginative. Fidèle à l'héritage de ses ancêtres, elle a su le faire fructifier et évoluer, au rythme des transformations politiques, intellectuelles, spirituelles du monde antique. Cet ouvrage propose non seulement une histoire de la religion, mais une analyse d'ensemble du fait religieux à Rome. Les études de religion romaine ont eu, naguère encore, deux terrains de prédilection : l'analyse des grandes divinités qui structurent la représentation religieuse du Romain, et, chronologiquement, l'époque royale et la République. Il importe d'étudier également les rituels, qui permettent à l'homme d'entrer en relation avec la divinité, ainsi que de ménager sa juste place à l'époque impériale et à ses tentatives de renouveau jusqu'à la fin du paganisme. Auprès des aspects officiels de la religion romaine, on ne négligera ni ses aspects plus personnels et plus intimes, ni les difficultés que, à un moment donné de son histoire, elle n'a plus été capable de résoudre. Crise de la religion traditionnelle, en peine de répondre à des besoins spirituels nouveaux, évasion vers des pratiques et des croyances étrangères en marge des pouvoirs établis les problèmes de la religion romaine sont aussi les nôtres.
Roman religion has long presented a number of challenges to historians approaching the subject from a perspective framed by the three Abrahamic religions. The Romans had no sacred text that espoused its creed or offered a portrait of its foundational myth. They described relations with the divine using technical terms widely employed to describe relations with other humans. Indeed, there was not even a word in classical Latin that corresponds to the English word religion. In The Gods, the State, and the Individual, John Scheid confronts these and other challenges directly. If Roman religious practice has long been dismissed as a cynical or naïve system of borrowed structures unmarked by any true piety, Scheid contends that this is the result of a misplaced expectation that the basis of religion lies in an individual's personal and revelatory relationship with his or her god. He argues that when viewed in the light of secular history as opposed to Christian theology, Roman religion emerges as a legitimate phenomenon in which rituals, both public and private, enforced a sense of communal, civic, and state identity. Since the 1970s, Scheid has been one of the most influential figures reshaping scholarly understanding of ancient Roman religion. The Gods, the State, and the Individual presents a translation of Scheid's work that chronicles the development of his field-changing scholarship.
Comment les Romains pratiquaient-ils leur religion, ou plutôt leurs religions au quotidien ? Comment vénéraient-ils leurs dieux ? Quels rites, en particulier au moment des funérailles, observaient-ils ? Quelle place accordaient-ils à la magie ? Comment les pratiques rituelles ont-elles varié d’un bout à l’autre de l’Empire romain ou au fil des siècles ? Le terme de « religion romaine » recouvre des réalités morcelées. Elle comprend en effet la religion d’État, celle des mille et une cités de l’Empire et, enfin, les innombrables cultes privés, ceux des familles et des associations sociales. Si les deux premières, mieux attestées, ont été abondamment étudiées et commentées, les religions privées ont été longtemps négligées. John Scheid, professeur émérite au Collège de France, éclaire d’un jour nouveau ce domaine méconnu, en s’appuyant sur les découvertes archéologiques les plus récentes ainsi que sur des sources littéraires riches et variées. Mais ce livre magistral permet également de méditer les mutations du fait religieux au sein de nos sociétés contemporaines. Une synthèse inédite et passionnante, par l’un des plus grands spécialistes de la Rome antique. Ancien directeur d’études à l’École pratique des hautes études et professeur émérite au Collège de France, John Scheid est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages de référence dont La religion des Romains, Les dieux, l’État et l’individu, La tortue et la lyre. Dans l’atelier du mythe antique (avec Jesper Svenbro). "
Provocative reading for anyone interested in Roman culture in the late Republic and early Empire.― Religious Studies Review Was religious practice in ancient Rome cultic and hostile to individual expression? Or was there, rather, considerable latitude for individual initiative and creativity? Jörg Rüpke, one of the world’s leading authorities on Roman religion, demonstrates in his new book that it was a lived religion with individual appropriations evident at the heart of such rituals as praying, dedicating, making vows, and reading. On Roman Religion definitively dismantles previous approaches that depicted religious practice as uniform and static. Juxtaposing very different, strategic, and even subversive forms of individuality with traditions, their normative claims, and their institutional protections, Rüpke highlights the dynamic character of Rome’s religious institutions and traditions. In Rüpke’s view, lived ancient religion is as much about variations or even outright deviance as it is about attempts and failures to establish or change rules and roles and to communicate them via priesthoods, practices related to images or classified as magic, and literary practices. Rüpke analyzes observations of religious experience by contemporary authors including Propertius, Ovid, and the author of the "Shepherd of Hermas." These authors, in very different ways, reflect on individual appropriation of religion among their contemporaries, and they offer these reflections to their readership or audiences. Rüpke also concentrates on the ways in which literary texts and inscriptions informed the practice of rituals.