Aurélie Meyer
Published: 2019
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Ce mémoire porte sur l'impact de la grande prématurité sur le développement langagier du jeune enfant, sur la relation mère-enfant et l'influence de cette relation sur le langage. Nous avons réalisé une étude comparative et longitudinale auprès de 15 enfants prématurés et 17 enfants nés à terme, à 18 mois et 24 mois. Trois questionnaires ont été remplis par les mères : le " MacArthur-Bates Communicative Development Inventory ", le " Questionnaire de stimulation de la communication " et un questionnaire sur la relation mère-enfant et la communication que nous avons réalisée. A travers notre expérimentation, nous avons pu mettre en évidence qu'il n'existe aucun impact significatif de la prématurité sur le langage de l'enfant, tant à 18 mois qu'à 24 mois. Nous avons cependant constaté quelques différences sur le plan langagier, en défaveur des enfants prématurés. De plus, nous n'avons pu montrer de corrélation entre les variables poids, le degré de prématurité, le mode de stimulation, les représentations et les ressentis des mères, les fréquences de parole et la taille du vocabulaire des enfants. Les résultats ont également montré que les mères d'enfants prématurés n'utilisent pas un style de stimulation significativement plus soutenant que les mères d'enfants nés à terme. Enfin, nous avons constaté que les mères de prématurés ont des représentations et des ressentis plus négatifs, mais non significatifs et non corrélés au niveau lexical de l'enfant. Par contre, les mères de prématurés parlent significativement plus à leur enfant et sont un peu plus inquiètes quant au niveau de langage de leur enfant. Ce mémoire n'aura ainsi relevé aucun impact réel de la prématurité et de la relation mère-enfant sur le développement langagier de l'enfant.