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La délicate question du placement d'un enfant entre 0 et 1 année peut se présenter assez régulièrement au sein de l'Office cantonal pour la protection de l'enfant (VS). Les intervenants en protection de l'enfant sont amenés à motiver et à présenter les raisons pour lesquelles ils préconisent un placement. Ceci a incité l'auteur à mener une réflexion sur les critères d'évaluation pour le placement (en famille d'accueil) d'un enfant entre 0 et 1 an. La volonté étant de répondre aux questionnements suivants : Quels éléments observables chez l'enfant sont une indication au placement ? Quelles attitudes parentales inadéquates sont une indication au placement de l'enfant ? Concernant l'évaluation des capacités parentales, quel délai est acceptable sans compromettre le développement de l'enfant ? Une première partie présente quelques aspects théoriques sur le développement psychoaffectif de l'enfant entre 0 et 1 an, sur la théorie de l'attachement et sur le développement intellectuel de l'enfant entre 0 et 1 an. La deuxième partie du travail est dévolue aux critères d'évaluation pour le placement d'un enfant entre 0 et 1 an. Sont exposés la présentation d'une liste d'éléments observables chez l'enfant notamment en termes de santé et de développement, d'indices d'un trouble d'attachement et l'énumération du type de troubles rencontrés par les enfants confrontés à la dysparentalité telle que définie pas le Dr Maurice Berger. La présentation d'une liste d'éléments observables chez les parents complète cette partie. Dans la troisième partie, l'auteur présente une situation traitée sur son lieu de travail et l'analyse en se référent aux outils d'évaluations explicités dans la deuxième partie. En conclusion, cette démarche de réflexion a permis à l'auteur de s'approprier de nouveaux outils d'évaluation. Ceux-ci sont des références objectives et pratiques dans la gestion de ces situations.
Notre étude porte sur la famille d’accueil au sein du placement familial de l’Aide Sociale à l’Enfance. Nous avons choisi d’analyser trois points qui nous paraissent déterminants pour le bon développement du placement familial : les motivations de la famille d’accueil ; méconnues, certaines de ces motivations peuvent se révéler néfastes pour l’enfant et mettre en échec le placement ; les relations entre la famille d’accueil et la famille naturelle ; malgré les difficultés rencontrées de part et d’autre, leur aménagement nous semble une priorité ; la place du père ; elle est dévalorisée à tous les niveaux du placement. Une réflexion sur certains termes utilisés à propos du placement familial de l’Aide Sociale à l’Enfance montre encore tout le chemin à parcourir.
Notre recherche propose d’étudier les modifications de la dynamique familiale au regard des conditions d'accueil induites dans un placement familial. En effet, accueillir un enfant dans sa famille, c'est l'intégrer, lui faire une place, dans le privé et dans l'intime. C'est s'exposer mais c'est aussi exposer les siens dans un partage du quotidien mais également dans le tissage des liens. Cet acte implique un questionnement sur l'aménagement ou le réaménagement que la famille va pouvoir proposer afin de préserver un équilibre nécessaire au bon déroulement de l'accueil pour l'ensemble des protagonistes concernés (David, 1989 ; Sans, 1988). Privilégiant une approche qualitative (Santiago-Delefosse, 2006), les données ont été recueillies par entretiens semi-directifs, questionnaires et emploi du temps auprès de 10 familles d'accueil et d'un outil thématique auprès de leurs enfants âgés de 6 à 8 ans. Les données ont fait l'objet d'une analyse de contenu (Bardin, 2001), d'une analyse informatisée (Reinert, 1986 ; 1987) en ce qui concerne les entretiens et les questionnaires. Les emplois du temps ont été traités selon une approche statistique et l'outil thématique sur une interprétation inspirée du test de Corman (1961). Nos résultats indiquent des modifications tant dans les places que dans les rôles introduisant des réaménagements avant même son accueil effectif. Les espaces vont être repensés et une temporalité nouvelle va être introduite. Le père va interroger sa place au niveau de l'enfant accueilli dans ce qui lui semble autorisé par sa conjointe tâchant de ne pas la discréditer dans son statut professionnel. Il l'aide à se remettre en question, il la soutient et par là-même intervient auprès de l'enfant placé indirectement. Mais sa place est également essentielle auprès de ces propres enfants dans le cadre d'un accueil. Face à la moins grande disponibilité de la mère, il est une présence, il permet un rapprochement et un étayage affectif pour ses enfants. Les enfants accueillants sont aussi affectés par la présence d'un autre enfant au sein de leur famille. Il semble que même s'ils sont impliqués dans le projet, ils ne mesurent pas au départ l'aspect permanent et le partage, au sens large, que cela implique. Des réactions très diverses vont éclore manifestant leur sensibilité à l'égard de la situation. Des confusions de places vont apparaître dans une difficulté commune à la définir. Les placements antérieurs, l'expérience qui en découle contribuent à modifier les postures des enfants accueillants.
Comment le parcours de l'enfant protégé se construit-il tout au long de la mesure de protection, au gré des échéences et des événements de vie ? Un fil temporel tisse un lien entre les chapitres qui abordent le suivi en prévention avant le placement, l'accueil de bébés nés sous le sceau du secret, l'accompagnement d'adolescents en rupture, la fin de l'accueil et le point de vue des jeunes une fois devenus adultes. En émerge une réflexion permanente et développée autour de la place de l'enfant dans ce parcours, sa participation, son agentivité et la considération de ses droits. Préface Avant-propos De bébés à adolescents : ensemble on chemine Accueil en protection de l'enfance et conditions de sortie sous le prisme du placement familial Histoire de vie des enfants confiés Parcours de vie et ruptures dans la vie des enfants en famille d'accueil La fin d'un accueil : un temps particulier dans le parcours de l'enfant et de l'assistant familial La participation des enfants en protection de l'enfance : de quoi parle-t-on ? Parcours de vie des enfants confiés à la protection de l'enfance et agentivité Entre la famille et l'éducatrice, un parcours sensible vers unedemande de mesure de placement.
À partir de la question centrale de la parentalité d’accueil, nous avons souhaité comprendre, confronter, comparer les approches dans les différents pays européens en matière de protection de l’enfance et plus particulièrement en accueil familial. Comment en Europe se déclinent les dispositifs de prise en charge en protection de l’enfance et de la famille ? Quels sont les choix retenus et favorisés ? Quelles sont les politiques familiales et les mesures choisies pour les familles et les enfants ? Nous verrons que l’Europe est riche d’une variété de choix politiques en protection de l’enfance, de mesures de prise en charge allant du placement en institution à celui en famille d’accueil ou en famille élargie, ou d’un statut professionnel à celui de bénévole. Le croisement européen ouvre le dialogue permettant une meilleure compréhension des choix politiques, institutionnels et des pratiques dans les différents pays. L’accueil familial est une réponse possible qui se décline en différentes versions selon les 9 pays étudiés (France, Luxembourg, Suisse, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique (Wallonie-Bruxelles et Flandre, Pays-Pas, Angleterre).
Accompagner un enfant confié à l’Aide sociale à l’enfance et placé dans une famille d’accueil nécessite de prendre soin de sa vie psychique, de sa relation aux autres et à lui-même. Dans cet ouvrage, l’auteur livre les clés de la psychologie de l’enfant : la notion d’attachement, les effets de la séparation d’avec les parents (même si ceux-ci sont maltraitants), le tiraillement entre les deux familles, le double attachement, le déni de réalité... Autant de données de la vie psychique de l’enfant qui doivent être prises en compte par les travailleurs sociaux. Ces enseignements permettront aux assistantes familiales de comprendre ce qui joue pour l’enfant. Les travailleurs sociaux, les administrateurs de l’Aide sociale à l’enfance et les juges des enfants sauront, grâce à ce livre, comment orienter leur action auprès des familles d’accueil et auprès de l’enfant tout en lui aménageant un environnement où il pourra développer une vie sociale, affective et relationnelle. Christian Allard, fort de ses observations, nourri des travaux psychiatriques et de l’expérience thérapeutique menée auprès d’enfants placés en famille d’accueil fournit des repères théoriques sur la psychopathologie de l’enfant, décode et explique ses comportements ; met en évidence l’importance de la dimension du soin dans l’accompagnement de l’enfant et milite pour que tout placement familial comporte une dimension de soin psychique ; décrit le cadre légal du placement familial ; livre un outil simple et accessible aux professionnels en charge du placement familial.
Parce que, souvent dans ma profession d'assistante sociale au Service de Protection de la Jeunesse, j'ai à déterminer si les conditions de vie d'un enfant sont suffisantes pour assurer son développement... Parce qu'une réponse négative à cette question peut entraîner des décisions lourdes de conséquences pour l'enfant concerné et pour sa famille... Parce que le bon sens et l'intuition ne suffisent pas à éviter les erreurs... Parce que j'éprouve parfois des sueurs froides face à cette responsabilité ... Pour toutes ces raisons, j'ai souhaité réfléchir à cette intervention spécifique qu'est l'évaluation des compétences parentales dans un contexte de protection de l'enfance afin de la rendre plus professionnelle. Ce contexte a ceci de particulier qu'une proportion importante des parents suivis n'ont pas choisi de l'être et se trouvent contraints "d'accepter" l'aide qui leur est proposée. L'évaluation dans ces conditions prend une couleur singulière et pose un certain nombre de questions. Pour juger si un enfant est en danger, j'ai d'abord à connaître ses besoins et les stades de son développement. J'ai donc revisité ces domaines pour les plus vulnérables d'entre eux, soit les enfants de 0 à 2 ans, et j'ai mis évidence ce qui est attendu des parents. Je me suis attardée à mieux comprendre les liens d'attachement et les défaillances possibles. Pour illustrer mon propos, je me suis penchée sur la situation de Julia et j'ai expérimenté deux outils différents : le "Guide d'évaluation des capacités parentales, adaptation du guide de Steinhauer" et le "Référentiel d'évaluation" tout récemment proposé par le SPJ vaudois. Tester ces grilles m'a permis de me familiariser avec leur utilisation et de juger de leur utilité dans mon contexte de travail. J'ai pu aussi repérer leurs limites. Cette réflexion autour de la question de l'évaluation des compétences parentales ne répond pas à toutes les interrogations, mais ouvre un questionnement. J'ai pu cependant ancrer mes connaissances, construire des points de repère, mieux comprendre les difficultés et les limites du processus. Cette démarche m'a conduite sur des chemins de traverse. J'ai eu à m'interroger sur mon implication personnelle, réfléchir à certaines de mes résistances et me rendre à l'évidence que, dans ce type d'intervention, doutes et malaises sont non seulement inévitables, mais parfois salutaires.