Download Free Quelle Excellence Pour Lenseignement Superieur Book in PDF and EPUB Free Download. You can read online Quelle Excellence Pour Lenseignement Superieur and write the review.

Le bassin du Congo représente 70 % de la couverture forestière du continent africain et abrite une grande partie de la biodiversité de l’Afrique. Historiquement, la pression exercée sur les forêts du bassin du Congo a été comparativement faible, mais des signes indiquent que cette situation ne devrait pas durer, car la pression sur les forêts et les autres écosystèmes s’accroît. La reconnaissance croissante de l’importance des forêts pour endiguer le changement climatique a introduit un nouvel élan dans la lutte contre la déforestation et la dégradation de la forêt tropicale. La plupart des pays de bassin du Congo sont activement engagés dans un processus de préparation des cadres et stratégies-cadre capable de créer des incitations à « réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts », encourageant « la conservation et la gestion durable des forêts ainsi que l’amélioration de la séquestration du carbone par les forêts » (REDD+). Ils travaillent ainsi d’ores-et-déjà à renforcer leur capacité de suivi des émissions liées aux forêts, à améliorer la gouvernance des forêts, à promouvoir le développement et à réduire la pauvreté, tout en protégeant les ressources naturelles de la région. Un exercice de deux ans visant à analyser et comprendre en profondeur la dynamique de la déforestation dans le bassin du Congo est résumé dans le présent rapport, qui s’organise comme suit : Le chapitre 1 donne une vue d’ensemble des forêts du bassin du Congo • Le chapitre 2 présente la dynamique de la déforestation et résume les résultats d’une analyse secteur par secteur des grands facteurs de déforestation dans le bassin du Congo. • Le chapitre 3 fournit une actualisation de l’état des négociations REDD+ dans le cadre de la CCNUCC et des implications pour les pays du bassin du Congo.
Cet ouvrage collectif explore les parcours de développement professionnel des enseignants du supérieur. Il examine les dispositifs par lesquels ils se développent au titre d'enseignant dans un environnement qui exige une expertise professionnelle dans les domaines de la recherche, de l'enseignement, de l'encadrement et de la gestion.
Malgré la forte croissance économique que l’Afrique subsaharienne a connue ces vingt dernières années, les niveaux de transformation économique, de réduction de la pauvreté et de développement des compétences dans cette partie du monde sont bien inférieurs à ceux des autres régions. Des investissements judicieux dans le développement des compétences, en accord avec les objectifs politiques de croissance de la productivité, d’inclusion et d’adaptabilité, peuvent aider à accélérer la transformation économique de la région subsaharienne au XXIe siècle. L’augmentation de la population en âge de travailler en Afrique subsaharienne constitue une réelle chance d’accroître la prospérité collective. Les pays de la région ont investi massivement dans le développement des compétences†‰; les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont été multipliées par sept au cours des 30 dernières années, et le nombre d’enfants scolarisés est aujourd’hui plus élevé que jamais. Pourtant, les systèmes d’éducation de cette population n’ont pas donné les résultats escomptés, et ces insuffisances entravent considérablement les perspectives économiques. Dans la moitié des pays, moins de deux enfants sur trois terminent l’école primaire, et encore moins atteignent des niveaux supérieurs d’enseignement et obtiennent un diplôme. Les acquis d’apprentissage demeurent faibles, ce qui entraîne des lacunes dans les compétences cognitives de base telles que la lecture, l’écriture et le calcul, aussi bien chez les enfants, les jeunes que les adultes. Le taux d’alphabétisation de la population adulte est inférieur à 50 % dans de nombreux pays†‰; la part des adultes sachant lire, écrire et compter de manière fonctionnelle est encore plus faible. Une réforme du système est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs. De multiples agences aux niveaux national et local sont impliquées dans les stratégies de développement des compétences, faisant des compétences «†‰le problème de tous, mais la responsabilité de personne†‰». Les politiques et les réformes doivent permettre de renforcer les capacités des politiques qui ont fait leurs preuves et d’instaurer des mesures incitatives visant à faire converger le comportement de tous les acteurs dans la poursuite des objectifs de développement des compétences au niveau national. Le développement des compétences en Afrique subsaharienne, un exercice d’équilibre. Investir dans les compétences pour la productivité, l’inclusion et l’adaptabilité présente des données qui éclaireront les choix stratégiques des pays en matière d’investissements dans les compétences. Chaque chapitre aborde un ensemble de questions spécifiques, en s’appuyant sur une analyse originale et sur une synthèse des travaux existants pour explorer les domaines principaux : • comment les compétences appropriées à chaque étape du cycle de vie sont-elles acquises et quelles défaillances du marché et des institutions affectent le développement des compétences†‰; • quels systèmes sont nécessaires pour que les individus aient accès à ces compétences, notamment les investissements consentis par les familles, les institutions du secteur privé, les écoles et autres programmes publics†‰; • comment ces systèmes peuvent-ils être renforcés†‰; • comment les personnes les plus vulnérables, à savoir celles qui ne font pas partie des systèmes standards et qui n’ont pas réussi à acquérir des compétences essentielles, peuvent-elles être soutenues. Les pays de la région seront souvent confrontés à des arbitrages difficiles qui auront des effets distributifs et influeront sur leur trajectoire de développement. Des dirigeants engagés, des efforts conjoints de réforme et des politiques bien coordonnées sont essentiels pour aborder le délicat exercice d’équilibre que représente le développement des compétences en Afrique subsaharienne.
Cet ouvrage tente de percer le secret de fabrication des représentants les plus emblématiques de l'excellence scolaire à la française : les élèves scientifiques de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm. Sans prétendre expliquer l'irréductible singularité de ces trajectoires et encore moins exhiber une recette unique de la réussite, l'analyse des récits des normaliens et de leurs parents permet d'entrevoir, selon les types d'héritages familiaux, l'intensité et les formes variées du travail nécessaire pour produire un normalien ou une normalienne. A ce niveau le plus élevé, l'excellence scolaire est bien une affaire de famille. Comme les diplômés des autres grandes écoles, les normaliens scientifiques sont des héritiers. Mais qui sont les héritières ? Depuis la fusion de l'ENS de Sèvres et de l'ENS d'Ulm, les filles sont devenues une espèce rare en mathématiques et en physique. Celles qui ont résisté à cette éviction ont-elles disposé d'atouts scolaires et sociaux exceptionnels ? EN dépit d'une enquête minutieuse, les auteurs, comme le dit Christian Baudelot dans sa préface, " sont rentrés bredouilles de cette chasse au petit supplément qui ferait la différence ". Filles et garçons sont étonnamment semblables sauf sur un point crucial : elles ont bénéficié, quel que soit leur milieu social, d'une éducation bousculant les stéréotypes de sexe.
Tous les outils (concepts, étapes, objectifs) pour enseigner dans le supérieur. Ce livre a pour but de d'accompagner tout enseignant, enseignant-chercheur ou formateur du supérieur grâce à une approche résolument pratique et accessible de la pédagogie. L’ouvrage, organisé sous la forme de 100 questions/réponses, est divisé en quatre parties. • La première vous fournira toutes les clés afin de préparer vos cours en identifiant des objectifs, en sélectionnant le contenu, en choisissant adéquatement la méthode pédagogique et en élaborant les supports de cours. • La deuxième vous permettra d’appliquer les principes de bonne pratique pédagogique pour commencer un cours, l’animer et le conclure. • La troisième porte sur l’évaluation des étudiants, afin que vous puissiez construire une stratégie évaluative et utiliser les outils adaptés, qu’ils soient courants ou novateurs. • La dernière est dédiée à la formation et à l’évaluation à distance, pour vous familiariser avec un format qui repose sur des règles spécifiques et souvent méconnues.