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Ouvrage de référence sur l'"autre économie" : le "tiers secteur" (associations à but non lucratif), l'économie sociale (entreprises coopératives et mutuelles) et l'économie solidaire (entreprises d'insertion, fonds éthiques, associations d'entraide, systèmes d'échange locaux, etc.). Un outil unique, car il combine la genèse historique de ce secteur, ses débats théoriques, l'analyse des pratiques actuelles, une approche comparative (expériences européennes et nord-américaines). A l'opposé des ouvrages anglo-saxons (qui cantonnent cette "autre économie" dans une sphère autonome sans incidence sur le reste de la société), ce livre montre comment l'ESS transforme l'ensemble du système économique et politique. Outil précieux de formation et d'information pour tous les acteurs du monde associatif, coopératif et mutualiste.
Depuis quelques années, l'économie solidaire a le vent en poupe. Cependant, entouré d'une "nuée d'imprécision", le terme économie solidaire est resté à l'état de notion. Cet ouvrage s'est assigné comme objectif d'approfondir sa connaissance théorique en proposant une conceptualisation. Celle-ci est construite à partir des pratiques des organisations d'économie solidaire et des analyses économiques et sociopolitiques du tiers secteur et de la nouvelle économie du territoire.
La recherche en économie sociale et solidaire a véritablement pris son essor au début des années 2000. Elle a investigué de nombreux champs, de nombreux domaines d’activité, mais ne dispose pas d’une assise théorique solidifiée. Les querelles internes comme les questions de frontière délimitant le périmètre identitaire de l’ESS ou les intersections et différences entre économie sociale et économie solidaire nourrissent débats et incertitudes. C’est à cette élucidation que le présent ouvrage participe, autour de chercheurs représentants les courants internationaux majeurs, d’horizons interdisciplinaires différents. Il prend le partipris de l’économie sociale et solidaire comme compromis politique rassemblant l’économie sociale et l’économie solidaire. Fruit de réflexions collectives menées lors d’un séminaire à l’Université de Marnela-Vallée et d’un colloque à l’Université du Luxembourg, ce livre se présente comme une réflexion théorique systématique, animée par les chercheurs et les acteurs. C’est un point de départ qui pose le socle d’un corpus théorique en construction dans une dynamique d’aller-et-retours avec les pratiques qui l’ont fondé.
Apparue dès le début de l'histoire humaine, l'économie sociale et solidaire (ES) rejaillit au premier plan de l'actualité. Aujourd'hui, dans un contexte où le (néo)libéralisme occupe l'espace idéologique, les initiatives de l'économie sociale et solidaire se posent comme alternatives à une activité économique dominée par la logique capitaliste. Elles contribuent à démontrer que la solidarité peut aussi être économique et ouvrent la voie à une autre globalisation. L'ouvrage analyse la pluralité des doctrines économiques puis cherche à définir l'économie sociale et solidaire. Il montre quelles en sont les origines anthropologiques et historiques. Il identifie les différents acteurs et les divers modes de régulation qui président à son fonctionnement. Ensuite, il analyse les logiques d'organisation et de réseaux, la problématique du financement et de l'épargne d'ES et la question des banques sociales. Clair et accessible, son propos est illustré par la présentation de nombreuses organisations d'Economie sociale et solidaire en Francophonie.
Le changement institutionnel apparaît comme un élément essentiel dans la théorie de l'économie solidaire. Si celle-ci met en avant une conception du changement institutionnel comme changement démocratique (démocratisation du politique et de l'économique), nous pensons que celui-ci, compte tenu de sa complexité, ne peut être appréhendé à un niveau global. En partant de la manière dont il est analysé par les théoriciens de l'économie solidaire, nous avons cherché à repérer des formes concrètes, des pratiques participant au changement institutionnel, et à mettre en évidence les processus par lesquels celles-ci se diffusent dans l'économie. Aussi, nous montrons au travers de cette thèse que l'innovation sociale constitue un angle d'approche pertinent. Outre l'intérêt croissant dont elle fait l'objet actuellement, celle-ci permet de mettre l'accent sur le double processus de création et de diffusion de nouveautés, mais également sur la transformation du cadre institutionnel que les acteurs cherchent à impulser. La compréhension du changement institutionnel qui sous-tend l'économie solidaire peut alors se nourrir d'une analyse économique de type institutionnaliste. Cette proposition nous paraît d'autant plus fondée que l'économie solidaire, en tant que champ théorique récent, reste encore largement perçue comme un objet non économique. C'est donc dans cette perspective que s'inscrit cette contribution à l'analyse du changement institutionnel en économie solidaire.
Dans un contexte de prégnance des problématiques liées à l’exclusion, nous analysons les processus d’institutionnalisation d’organisations d’économie sociale et solidaire qui ont une dimension clairement économique, à travers une activité continue de production de biens et services, et qui poursuivent explicitement un objectif de création d’emplois pour des personnes défavorisées. Nous stabilisons le concept d’encastrement, demeuré fortement polysémique dans la littérature et rarement opérationnalisé, en étudiant l’encastrement politique des organisations d’économie sociale et solidaire, c’est-à-dire l’inscription de ces organisations dans l’espace public et au sein des politiques publiques, selon une relation d’influence réciproque. C’est donc à travers une hypothèse de co-construction du champ que nous examinons les processus d’institutionnalisation de ces organisations. Nous étudions le double mouvement selon lequel, d’une part, ces organisations parviennent à s’inscrire dans le débat public, à se constituer en tant qu’acteur politique et à mener au développement de politiques publiques. D’autre part, l’inscription spécifique de ces organisations dans l’espace public et dans le paysage des politiques publiques peut influencer en retour les pratiques organisationnelles développées, entendues dans un sens pluriel. Nous inscrivons en effet la recherche au sein des travaux de l’économie plurielle, fondés sur une conception substantive de l’économie telle que mise en avant par Polanyi. Pour tester la valeur heuristique du concept d’encastrement politique proposé dans la thèse, nous l’opérationnalisons dans deux terrains différents, un terrain Nord et un terrain Sud, où varient les formes d’action publique des organisations d’économie sociale et solidaire ainsi que les formes d’action publique de l’Etat. Il s’agit, d’une part, des entreprises sociales d’insertion par le travail en Région wallonne de Belgique et, d’autre part, des coopératives populaires de l’Etat de Rio de Janeiro au Brésil. Au-delà des conclusions propres à chaque étude de cas, cela nous permet de formuler des conclusions transversales relatives à la manière dont les organisations d’économie sociale et solidaire combinent une dimension économique – de production de biens et services –, une dimension sociale – de service à la collectivité.
L'économie solidaire s'appuie sur des valeurs et sur des pratiques cohérentes : ce n'est pas qu'une approche conceptuelle et théorique. Les auteurs en témoignent. Cet ouvrage a pour objectif de présenter l'économie solidaire, ses acteurs, ses associations, ses entreprises et ses réseaux, comme parties prenantes de la transition vers d'autres formes de vivre-ensemble, d'autres formes de sociétés plus justes et solidaires. L'économie solidaire n'est pas seulement une affaire d'intellectuels qui développent des concepts, ni d'élus qui soutiennent des initiatives. Elle est surtout le fait de citoyens qui, en tant qu'acteurs socio-économiques, construisent au quotidien une économie innovante, distincte de l'économie d'état et de l'économie marchande.
Et si les pratiques étaient en avance sur les théories ? En effet, sur le terrain il existe de multiples liens entre mouvements sociaux et économie solidaire, or le dialogue entre spécialistes de ces deux domaines reste trop rare. Cette ignorance mutuelle n'est plus tenable. Comme les acteurs les chercheurs en matière d'économie sociale et solidaire ont beaucoup à apprendre de ceux qui se dédient aux mouvements sociaux et réciproquement.Il s'agit donc d'amorcer une réflexion dans ce sens. Elle est alimentée par de nombreux exemples, d'Amérique du Sud et du Nord, d'Asie et d'Europe (Appel des appels, Attac, commerce équitable, insertion par l'activité économique, mouvements écologiques et féministes...). Trente-deux auteurs de ces divers continents analysent avec précision les acquis et limites de ces réalisations.C'est bien une sociologie globale qui est visée puisque la perspective internationale ne se limite pas à une comparaison de données, elle permet de formuler une conceptualisation originale de ces deux champs comme de leurs rapports. Avec les contributions de Josette COMBES,Thomas COUTROT, Eric DACHEUX,Ivonne FARAH HENRICH, Bruno FRERE,Laurent GARDIN, Vincent de GAULEJAC,Daniel GOUJON, Isabelle GUERIN,Pablo GUERRA, Noriko HATAYA,Isabelle HILLENKAMP, Christian JETTE,Benoît LEVESQUE, Alain LIPIETZ,Claudio NASCIMENTO, Geoffrey PLEYERS,Hervé ROUSSEL-DESSARTRE,Valmor SCHIOCHET, Jean-Michel SERVET,Claude SICART, Paul SINGER,Maristella SVAMPA, Víctor TOLEDO,Leandro VERGARA-CAMUS,Christine VERSCHUUR,Fernanda WANDERLEY, Magali ZIMMER.
Comment penser l’économie autrement ? En s’intéressant aux initiatives solidaires. Ces dernières sont des expérimentations citoyennes, démocratiques, non lucratives qui visent le lien plutôt que le bien. Des étudiants qui créent une épicerie solidaire, un paysan et des consommateurs qui s’allient pour produire et vendre des légumes biologiques, des hommes et des femmes qui créent une monnaie locale, etc. Ces réalisations économiques concrètes que l’analyse économique classique ignore sont pourtant d’un dynamisme incroyable. Le but ultime de cet ouvrage est de montrer qu’une étude fine des principes alternatifs mis en oeuvre par ces initiatives solidaires permet de mettre en lumière des principes économiques bien différents de ceux qu’on enseigne encore dans la plupart des manuels scolaires : coordonner l’offre et la demande par la délibération collective plutôt que de s’abriter derrière les mystères de la main invisible, préférer l’usage à la propriété, rechercher un meilleur vivre-ensemble plutôt que la croissance, etc. Pour ce faire, ce livre se propose de décrire cette économie solidaire pour en montrer la cohérence, la richesse théorique, mais aussi mettre en lumière certaines limites. Il démontre que ces initiatives citoyennes sont, partout dans le monde, une réponse concrète et riche d’avenir à l’offensive néolibérale qui balaye les droits sociaux et creuse chaque jour davantage les inégalités. Ce livre, écrit dans un langage accessible à tous, est le premier manuel universitaire consacré à cette économie citoyenne. Définitions, schémas, gros plans, autant d’outils que les auteurs ont mis en place pour comprendre concepts, théories et mécanismes de l’économie solidaire.
La 4e de couverture indique : "Économie sociale, économie solidaire, entreprise sociale : autant de concepts et d'approches qui permettent d'appréhender une partie de plus en plus importante et pourtant méconnue, de nos économies. Représentant jusqu'à 15% de l'emploi salarié et des millions de volontaires, ce "troisième secteur" se distingue tant du secteur privé de type capitaliste que du secteur public et apparaît comme une réponse, partielle mais pertinente, à de nombreux défis d'aujourd'hui. Par ses dynamiques entrepreneuriales, l'ESS défriche de nouvelles activités ancrées dans les territoires. Par ses valeurs, elle inspire confiance et prouve combien nos sociétés ont besoin d'une économie plurielle. Confiés aux meilleurs spécialistes du monde francophone, les chapitres de cet ouvrage se présentent tous comme des synthèses des connaissances actuelles. Combinant des éclairages théoriques multiples, ils forment un véritable traité qui s'adresse en premier lieu aux enseignants, aux étudiants et aux chercheurs, mais aussi aux professionnels qui ont besoin de se ressourcer ou d'affiner leurs grilles d'analyse."