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Ce deuxième volume, en partant de l'étude de réponses locales et chaque fois singulières apportées aux problèmes environnementaux, propose une pluralité d'approches pour comprendre comment se nouent dans chaque cas des questions sociales, économiques, psychologiques ou technoscientifiques distribuées sur différentes échelles d'appréhension.
Il s'agit de questionner une formule souvent associée aux questions écologiques : "penser global, agir local". Les contributions de ce volume abordent les problèmes soulevés par les conflits d'échelle de perception et de définition des questions environnementales. Elles donnent à voir des objets aussi variés que l'énergie, les déchets, les légumes "bio", la ville, l'eau ou les invasions biologiques.
The aim of this book is to deepen the knowledge of dynamic evolution of professional practices (recomposition of knowledge and know-how, inter-relations, strategic positioning) taking place at the time of the injunction to energy efficiency in the design field, construction and management of real estate. From their experience feedback, the challenge of this book is to question the logic of innovation, to enlighten the dynamic learning and renewal of professional skills.
Cet ouvrage présente une analyse sociologique de la question environnementale dans une perspective historique éclairant les dynamiques contemporaines.
Histoire environnementale, anthropologie de la nature, sociologie de l’environnement... : on assiste, depuis une trentaine d’années, à la multiplication de sciences humaines et sociales qui prennent l’environnement pour objet, et revendiquent de voir ainsi leur épistémologie transformée. Le foisonnement de ces labels est tel que, aujourd’hui, certains souhaitent les rassembler sous une bannière commune, celle d’« humanités environnementales ». Plutôt qu’un manifeste, cet ouvrage propose une histoire des humanités environnementales au prisme des disciplines (anthropologie, histoire, philosophie, géographie, sociologie, études littéraires, sciences politiques, économie, droit). Il retrace pour la première fois l’émergence intellectuelle et institutionnelle de ces domaines d’étude. En prêtant attention à la pluralité des débats et des controverses passés, ce livre décrypte un paysage singulier de la recherche internationale contemporaine : celui des sciences humaines et sociales aux prises avec l’environnement.
Popularisé par la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, le " développement durable " est généralement défini comme un nouveau modèle de croissance, respectueux à la fois des intérêts économiques, sociaux et écologiques. Peut-on se contenter de prétendre concilier trois sphères sans remettre en cause ni même interroger la pertinence de leur séparation préalable ? Ne faut-il pas aller plus loin pour tenter de penser d'une manière radicalement différente les relations de l'homme à la " nature " en réinterrogeant justement la validité de la distinction (trop) commune entre une sphère " économique ", une sphère " sociale " et une " sphère environnementale " ?
L’anthropocène est désormais le temps des défis environnementaux dans lesquels les sociétés se sont récemment plongées. Pour les sciences sociales, l’anthropocène est un « moment » historique de possibles révolutions : celles des manières de voir ou de penser la condition humaine, les interactions des hommes avec le reste du vivant et avec la planète à toutes les échelles. C’est au tournant du XXIe siècle que l’anthropocène fait irruption dans le champ hétérogène des études de risque. Cette « nouvelle ère » géologique créée par l’humanité renouvellerait la compréhension des enjeux environnementaux en fonction de l’analyse des problématiques sociales et politiques constitutives des situations de risque. Rassemblant des contributions de spécialistes en sciences sociales sur les risques et l’environnement, cet ouvrage explore les apports de l’anthropocène à la compréhension des risques et à leur gestion, mais aussi ses limites.
L'ouvrage aborde la crise environnementale comme un processus d'interactions entre processus biophysiques et processus sociaux. Il se situe dans une approche interdisciplinaire où les effets des activités sociales sur les milieux sont conçus dans une réciprocité des effets des changements du milieu sur les sociétés. Conduite à travers divers exemples de "crises" environnementales à des échelles spatio-temporelles variées, cette approche décrit, explicite et analyse les diverses modalités de déroulement d'une crise et les mesures mises en oeuvre par la société pour y remédier.
Face à la catastrophe annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à " dépasser ses divisions " pour s'unir dans un " pacte écologique ". Cet essai polémique s'attaque à cette idée reçue. Il n'y aura pas de consensus environnemental. L'unanimisme ne saurait en la matière être que de façade. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au contraire à eux pour les porter à incandescence. La nature devient un champ de bataille. Face à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à " dépasser ses divisions " pour s'unir dans un " pacte écologique ". Cet essai s'attaque à cette idée reçue. Il n'y aura pas de consensus environnemental. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au contraire à eux pour les porter à incandescence. Soit la localisation des décharges toxiques aux États-Unis : si vous voulez savoir où un stock de déchets donné a le plus de chances d'être enfoui, demandez-vous où vivent les Noirs, les Hispaniques, les Amérindiens et autres minorités raciales. Interrogez-vous par la même occasion sur le lieu où se trouvent les quartiers pauvres... Ce " racisme environnemental " qui joue à l'échelle d'un pays vaut aussi à celle du monde. " Marchés carbone ", " droits à polluer ", " dérivés climatiques ", " obligations catastrophe " : on assiste à une prolifération des produits financiers " branchés " sur la nature. Faute de s'attaquer à la racine du problème, la stratégie néolibérale choisit de financiariser l'assurance des risques climatiques. C'est l'essor de la " finance environnementale " comme réponse capitaliste à la crise. Surcroît de catastrophes naturelles, raréfaction de certaines ressources, crises alimentaires, déstabilisation des pôles et des océans, " réfugiés climatiques " par dizaine de millions à l'horizon 2050... Autant de facteurs qui annoncent des conflits armés d'un nouveau genre, auxquels se préparent aujourd'hui les militaires occidentaux. Fini la guerre froide, bienvenue aux " guerres vertes ". De La Nouvelle-Orléans au glacier Siachen en passant par la banquise de l'Arctique, l'auteur explore les lieux marquants de cette nouvelle " géostratégie du climat ". Cet essai novateur de théorie politique fournit une grille de lecture originale et critique, indispensable pour saisir les enjeux de la crise écologique actuelle. À travers l'exposition édifiante des scénarios capitalistes face au désastre environnemental, il fait œuvre – salutaire – de futurologie critique.