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Qu'est-ce que le patrimoine culturel immatériel ? Au début des années 90, l'UNESCO s'est penché sur les aspects immatériels du patrimoine, afin de protéger les cultures traditionnelles. En s'appuyant sur une étude de terrain dans l'oasis de Figuig, cet ouvrage propose une analyse critique de cette notion, depuis ses origines jusqu'à son institutionnalisation.
Quatre ans après la ratification par la France de la Convention de l'Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, ce dernier fait désormais partie du paysage culturel français. Comment est-il compris ? Comment la Convention de l'Unesco est-elle mise en oeuvre ? Comment celle-ci est-elle ressentie, vécue, appliquée par les porteurs de ce patrimoine ? Quelles sont les perspectives qu'elle offre ? Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs, de responsables des politiques culturelles, de personnalités de l'Unesco. II s'appuie sur des études théoriques autant que sur des exemples pratiques, pour une compréhension en profondeur de ce nouveau domaine du patrimoine. Un vade-mecum à l'usage de tous ceux qui sont concernés par le patrimoine culturel immatériel.
Qu’est-ce que le patrimoine culturel immatériel ? Pourquoi inventer une nouvelle catégorie de patrimoine dans un monde déjà obsédé par la conservation des traces du passé ? Peut-on protéger des expressions culturelles vivantes sans les figer ? À qui revient la charge de le faire ? À qui appartient ce patrimoine ? À travers une analyse des politiques culturelles récemment engagées par les États à la suite de la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), cet ouvrage propose des premières réponses à ces questions. En effet, cette catégorie patrimoniale, qui suscite des attentes et un engouement croissants parmi les acteurs sociaux et politiques à l’échelle planétaire, est à l’origine de vives controverses entre acteurs institutionnels et scientifiques. Modelée sur une acception anthropologique de la culture, cette notion ne peut que retenir l’attention des ethnologues, qu’ils choisissent de s’investir dans le chantier d’élaboration de ce patrimoine, ou d’observer à distance l’« effet Unesco » sur des objets tels que la samba de roda ou les fêtes de la Tarasque. Au cœur du débat anthropologique contemporain, l’institution du patrimoine immatériel est trop récente pour avoir déjà fait ses preuves. Mais les difficultés qu’elle pose, aux acteurs sociaux et aux institutions, en France comme à l’étranger, montrent que, loin de simplement élargir le champ patrimonial, elle implique des changements profonds. Les contributions ici réunies en analysent certaines des limites et des potentialités.
La convention Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée le 17 octobre 2003 concentre son objet sur «les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire...» que des personnes ou groupes de personnes «reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel». Initiant une nouvelle approche du patrimoine culturel par cette entrée de l'immatériel, le texte questionne la façon dont, aujourd'hui, les États conçoivent la protection des biens culturels. Il fallait commencer par la genèse de la notion et son intégration au sein des politiques patrimoniales. Plusieurs expériences étrangères sont évoquées : celle du Japon, précurseur dans ce domaine de protection de l'intangible, mais aussi d'autres plus récentes engagées dans le sillage de la convention, par exemple dans les lois québécoise, belge ou lettone. La question de la propriété a naturellement sa place, dans son périmètre, sa nature et son articulation avec les droits de l'État et l'intérêt public. Enfin la consécration du patrimoine immatériel et la protection de certaines pratiques (tauromachie, pratiques culturelles religieuses, pratique médicinale) suscitent des conflits de valeur et des questions éthiques appelant de délicats arbitrages.
Le patrimoine culturel immatériel, couvert par la Convention de l'UNESCO de 2003, est par définition un patrimoine vivant, nourri par les communautés qui le portent. Aujourd'hui, le numérique, notamment le web, ouvre des perspectives prometteuses pour sauvegarder et valoriser ce patrimoine. Comment les nouvelles applications numériques peuvent-elles dialoguer avec les démarches d'inventaire conduites au niveau institutionnel ? Comment protéger les droits des communautés dans le cadre de l'enregistrement et de la publication sur Internet de leurs éléments patrimoniaux ?
Le 16 octobre 2003, la Conférence générale de l'Unesco a adopté à l'unanimité une Convention internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Quels sont les enjeux de cette nouvelle convention voulue et attendue par les pays du Sud ? Saura-t-elle garantir la sauvegarde d'un patrimoine vivant menacé par la mondialisation ? Peut-on préserver des us et coutumes, des langues, des rituels, des spectacles, des savoir-faire, sans les " muséifier " ? Doit-on le faire ? Et comment ? Ethnologues, sociologues, chercheurs, diplomates, experts et fonctionnaires internationaux tentent d'apporter des réponses à ces questions dans un ouvrage qui propose également le texte complet de la convention ainsi qu'un glossaire de termes relatifs au patrimoine culturel immatériel.
Le patrimoine culturel n’est pas qu’une simple trace du passé. Il tire sa valeur des différents usages que l’on peut en faire, voire des liens qu’il permet de tisser entre les personnes; il est rhizome. Examinant cette interdépendance croissante entre mémoires, pratiques et expériences, l’auteur analyse le fonctionnement du patrimoine culturel selon trois perspectives, soit la délimitation de son champ, sa mise en scène et ses valeurs.