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Dans l'ère de l'économie de la connaissance et des nouvelles technologies (blockchain, intelligence artificielle...), le niveau de capital humain des économies en développement et émergentes est plus que jamais un déterminant crucial de leurs positionnements dans les chaînes de valeurs mondiales et de leurs dynamiques de croissance et de développement. Cet ouvrage éclaire, d'un point de vue empirique et théorique, trois problématiques majeures dans le cas spécifique des économies africaines : la relation entre ouverture commerciale et capital humain, d'une part, et environnement technologique et croissance, d'autre part ; le rôle des entreprises, via la responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans la constitution du capital humain ; et enfin le rôle de l'Etat dans la définition de politiques publiques d'éducation et de formation soutenables, dans le cadre plus large d'un environnement institutionnel favorable à la croissance inclusive.
Comment le capital humain constitue-t-il, d'une part, une motivation individuelle dans le cadre de la théorie de l'école classique, mais aussi un facteur de croissance économique du point de vue de l'approche keynésienne ? L'itinéraire de la problématique amène à justifier les causes de l'imperfection des marchés et le rôle de l'Etat pour corriger ces imperfections et les effets d'hystérésis.
L'investissement dans le capital humain se situe au coeur du débat et de l'analyse, en cours dans les pays de l'OCDE, sur les moyens de promouvoir prospérité économique, plein emploi et cohésion sociale. Les individus, les organisations et les pays prennent progressivement conscience que les connaissances, les qualifications et les compétences acquises constituent un atout essentiel pour leur sécurité et leur réussite à venir. L'investissement dans les qualifications et les compétences s'inscrit dans un ensemble diversifié de paramètres allant de l'éducation préscolaire à l'apprentissage informel en entreprise, et fait intervenir une multitude d'acteurs, au nombre desquels les individus, les entreprises et les pouvoirs publics. L'objectif de ce rapport est de mettre en lumière ce que l'on sait aujourd'hui sur le capital humain et sur les moyens de le mesurer. Il répond à la demande des gouvernements représentés au Conseil de l'OCDE de " mettre au point une première série d'indicateurs de l'investissement en capital humain sur la base des données existantes, d'analyser les domaines dans lesquels on manque encore largement de données comparables au niveau international, de déterminer le coût des travaux et de la collecte des données nécessaires à de nouveaux indicateurs de performance et autres mesures et de faire rapport aux ministres en 1998 "
LA THEORIE DU CAPITAL HUMAIN A PERMIS DE VERIFIER, A UN NIVEAU INDIVIDUEL, L'EXISTENCE D'UNE RELATION POSITIVE ENTRE L'INVESTISSEMENT EN CAPITAL HUMAIN ET LES GAINS PERCUS SUR LE MARCHE. TRADITIONNELLEMENT, LA LITTERATURE ECONOMIQUE DISTINGUE DEUX PHASES D'INVESTISSEMENTS EN CAPITAL HUMAIN AU COURS DU CYCL E DE VIE : - L'INVESTISSEMENT EDUCATIF REALISE DURANT LE TEMPS SCOLAIRE - L'INVESTISSEMENT POST-SCOLAIRE REALISE DURANT LA VIE PROFESSIONNELLE. DANS CE CADRE D'ANALYSE, LE FACTEUR INTERNATIONAL EST PRIS EN COMPTE AFIN DE DISTRINGUER PARMI LES INVESTISSEMENTS EN CAPITAL HUMAIN (SCOLAIRES ET POST-SCOLAIRES), REALISES PAR UN INDIVIDU, LES INVESTISSEMENTS DANS LE PAYS D'ORIGINE ET CEUX DANS UN PAYS ETRANGER, CES DERNIERS ETANT SUPPOSES RENTABLES. L'ETUDE DES CHOIX DES INVESTISSEMENTS EN CAPITAL HUMAIN DES DIPLOMES DE L'INSTITUT D'ETUDES POLITIQUES DE PARIS PERMET DE MESURER LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS EN CAPITAL HUMAIN DANS UNE FORMATION ETRANGERE ET DE LA COMPARER A CELLE D ES INVESTISSEMENTS SCOLAIRES ET POST-SCOLAIRES EN FRANCE. LES RESULTATS EMPIRIQUES MONTRENT L'INTERET, POUR CETTE POPULATION, DE POURSUIVRE UNE FORMATION A L'ETRANGER.
L’Afrique a connu une forte croissance économique au cours des 2 dernières décennies. Cependant, les indices de pauvreté chronique restent très élevés, alors que la fréquence des chocs auxquels sont confrontés les ménages pauvres s’accentue et que l’écart entre les différents groupes de revenus s’élargit, particulièrement en termes de capital humain et d’accès aux services essentiels. À travers le soutien régulier et fiable aux ménages pauvres et vulnérables et l’appui à l’investissement productif, les interventions ciblées telles que les filets sociaux ont fait la preuve de leur capacité à faire reculer la pauvreté, à renverser les inégalités croissantes et à augmenter la résilience des ménages. Suite à la crise économique mondiale, un nombre croissant de décideurs politiques africains en sont venus à considérer les filets sociaux comme des instruments clés de réduction de la pauvreté et de gestion des risques. L’élan vers la rationalisation de la dépense publique à travers l’utilisation de méthodes plus appropriées de ciblage des ménages pauvres et vulnérables s’accentue. Réduire la pauvreté et investir dans le capital humain : le nouveau rôle des filets sociaux en Afrique examine les objectifs, les caractéristiques, la performance et le financement des filets sociaux mis en oeuvre dans 22 pays d’Afrique subsaharienne et identifie les moyens qui permettront aux différents gouvernements et partenaires techniques et financiers de renforcer les systèmes de filets sociaux afin que ces derniers puissent mieux soutenir les populations pauvres et vulnérables. De façon générale, les auteurs ont constaté que les filets sociaux étaient de plus en plus populaires en Afrique et que la transformation des programmes d’aide alimentaire d’urgence en filets sociaux réguliers et prévisibles s’intensifiait, notamment sous forme de programmes de transferts monétaires ciblés et d’interventions d’argent contre travail. Certains pays africains, principalement le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie procèdent actuellement à l’unification de leurs programmes au sein d’un système national. Grâce à la disponibilité d’analyses actualisées des filets sociaux d’Afrique, des résultats encourageants tirés des évaluations d’impact et des possibilités productives offertes par les programmes de transferts monétaires dans les pays africains, les décideurs considèrent maintenant, dans leurs échéanciers de développement, les filets sociaux comme des instruments prioritaires et efficaces de réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité.