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Mémoire de Licence (suisse) de l’année 2017 dans le domaine Economie politique - Macroéconomie, en général , note: 16, Université de Haute-Alsace, langue: Français, résumé: L'Afrique a toujours été un continent au cœur des débats et des grands événements de notre histoire. Le continent compte d'innombrables ressources, qu'elles soient minérales, à travers des sols très riches ou humaines, étant après l'Asie le continent le plus peuplé de notre planète. Pourtant, l'Afrique a du mal à trouver sa place dans l'économie mondialisée et peine à faire entendre sa voix sur la scène internationale. Les raisons culturelles, amène une première explication. Avec des différences linguistiques et culturelles marqués si bien à travers le continent qu'au sein même des pays, ces différences mènent souvent à des tensions qui entrave le développement du continent. L'histoire coloniale, ainsi que la façon de gouverner des dirigeants africains, est également une possible raison entraînant ces problèmes de développement.
Eclaire et actualise le problème de la relation entre culture et développement qui se pose avec acuité dans les pays africains depuis la période des indépendances et s'intéresse aux effets actuels de l'occidentalisation du monde. Ministre de la Culture et des Arts du Burkina, l'auteur propose un repositionnement passant par une réconciliation de l'Afrique avec elle-même et des Africains entre eux.
Thèse de Master de l’année 2022 dans le domaine Economie politique - Etudes de cas, note: 16/20, Université du Burundi (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion), langue: français, résumé: Cette étude emploie la méthode des données de panel et utilise les estimations à données de panel dynamique en étudiant l’influence de la religion, l’éducation et la santé au développement économique en Afrique Subsaharienne sur la période allant de 1960 à 2015. Dans le domaine de la religion, l’étude emploie trois religions, à savoir le Christianisme, l’Islam et la religion indigène. Les résultats des estimations économétriques prouvent que toutes ces religions ne sont pas porteuses de progrès économique en Afrique Subsaharienne. Seule la religion indigène est favorable de manière directe au développement économique. Le Christianisme n’est favorable au développement économique que lorsque la population est éduquée et en meilleure santé. L’Islam est anti-croissance dans la région. Dans le domaine de l’éducation, trois niveaux d’éducation font objet d’analyse, à savoir l’éducation primaire, secondaire et supérieure. Les résultats prouvent qu’on peut avoir dans l’éducation une clé du progrès économique en Afrique Subsaharienne et surtout pour l’éducation supérieure, mais plus cette région devienne religieuse, moins sont les niveaux d'instruction et leur contribution au progrès économique. Dans le domaine de la santé, l’espérance de vie est retenue comme proxy de l’état sanitaire et les résultats prouvent que le meilleur état sanitaire de la population d’Afrique Subsaharienne peut être le moteur du développement économique dans la région. Ce faisant, pour que le Christianisme et l’Islam deviennent un facteur favorable au développement économique, cette étude suggère un renouvellent en rupture avec le passé et le recours aux vertus religieuses traditionnelles (Religion indigène) par renaissance religieuse. Ainsi, une politique qui consiste à promouvoir la formation supérieure en plus de celle secondaire s’avère donc une voie nécessaire pour mettre la région sur une trajectoire de croissance économique. Les gouvernements de la région doivent aussi investir beaucoup dans la santé pour la maintenir ou l'accroitre, car un meilleur état sanitaire de la population constitue un stock de capital durable susceptible de stimuler le développement économique en Afrique Subsaharienne.
L'objet de cet ouvrage est d'examiner les différentes théories africanistes du développement, de repérer les idéologies, les paradigmes et les logiques sous-jacentes qui irriguent leurs cadres analytiques, mais surtout de suggérer, en toute humilité, un déplacement des problématiques vers des alternatives esquissées en termes de ruptures.
L'Afrique est marquée par certaines lourdeurs sociologiques. Au point de ne pouvoir trouver le salut économique que dans l'imitation du modèle occidental comme le suggèrent fortement le Fonds monétaire international et la Banque mondiale en lui imposant des programmes d'ajustement structurel ? Son avenir politique repose-t-il nécessairement sur le multipartisme et le type occidental de démocratie ? Y a-t-il un lien obligatoire entre la transformation économique et la transformation politique ? Ces questions posent le problème de la démocratie et du développement vécus dans des sociétés particulières. D'où le thème du premier colloque organisé par l'Association internationale des sociologues de langue française en Afrique subsaharienne Démocratie, culture et développement en Afrique noire. Les notions de démocratie et de développement ne surprennent pas, même si elles peuvent revêtir plusieurs significations, tandis que la notion de culture peut en intriguer certains. La culture a en effet été pendant longtemps largement évacuée des débats et des recherches sur le Tiers-Monde, autant dans les approches nourries par les théories de la modernisation que dans celles s'appuyant sur les théories de la dépendance. Les échecs répétés des programmes et des projets de développement ont cependant conduit les chercheurs et les praticiens à reconnaitre et à tenir davantage compte des façons particulières à chaque société d'être, de penser et d'agir. En nous demandant quel éclairage la sociologie francophone projette sur les différentes questions abordées, nous nous interrogeons sur la capacité de ses outils, concepts, théories et méthodes à rendre compte d'une réalité largement différente de celle qui a présidé à leur élaboration.
Le Volume 1 porte sur le développement comme culture : résiliences mitigées et stagnation des économies et des sociétés subsahariennes. En effet, l’indépendance avait généré de l’espoir d’un décollage économique qui a cependant cédé la place aux obstacles. Les collectivités ne maîtrisent pas leurs destins économiques, sociaux et semblent faire le choix de la pauvreté dont l’aide est indispensable pour la survie et renforce l’afro-pessimisme. Pour les auteurs, le développement est une tâche inachevée, une culture, avec ses fondements idéologiques propres, ses principes, ses normes spécifiques, ses fondements pratiques, son substratum adapté au milieu social et physique auquel il est destiné à servir en mettant en énergie le capital culturel des communautés, sur la base du travail et des activités économiques.