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Génératrice d’emplois et de productivité, l’industrialisation est un vecteur de croissance qui coïncide souvent avec l’accélération du développement dans les économies les plus avancées. Cela étant, du fait de la rapidité des avancées technologiques et des restructurations qu’a connues le commerce international, certains chercheurs et décideurs remettent aujourd’hui en cause les contributions de l’industrie manufacturière au développement dans les Etats où son apparition est tardive. Dans le même temps, l’industrialisation et les transformations structurelles font partie intégrante de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des stratégies de développement de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne. A la lumière de ce regain d’intérêt pour l’industrialisation dans l’ensemble de la région, il importe moins de savoir si les pays d’Afrique sub-saharienne doivent considérer l’industrialisation comme l’une des voies vers la croissance durable que de promouvoir effi cacement les perspectives ouvertes par cette dernière. L’industrialisation en Afrique subsaharienne : Saisir les opportunités offertes par les chaînes de valeur mondiales se penche sur cette question en proposant de réévaluer les perspectives d’industrialisation des pays d’Afrique sub-saharienne au travers de leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales et en examinant le rôle de la politiques dans le renforcement de ces perspectives.Les principaux enseignements de cette étude indiquent que • L’Afrique sub-saharienne n’a pas connu de désindustrialisation précoce; au contraire, la région a bénéfi cié d’une croissance substantielle de l’emploi manufacturier en dépit d’une contribution toujours limitée de la valeur ajoutée industrielle au PIB. • L’intégration de la région aux chaînes de valeur industrielles mondiales reste relativement élevée, bien qu’elle soit marquée par la présence dominante des produits primaires et par le recours à l’emploi peu qualifi é. • L’intégration aux chaînes de valeur mondiales conduit à des créations d’emplois et l’intégration verticale en amont permet d’en créer encore davantage. Le présent ouvrage souligne l’importance des politiques dans le maintien d’un marché compétitif, dans la promotion d’une hausse de la productivité, dans l’encouragement du développement des compétences et dans l’accompagnement de secteurs tels que les infrastructures et la fi nance. Les décideurs politiques peuvent renforcer les connections des chaînes de valeur mondiales 1) en augmentant la valeur ajoutée des produits d’export existants, 2) en encourageant la reconversion vers l’emploi hautement qualifi é et 3) en créant des avantages comparatifs pour les industries centrées sur les savoirs.
Africa needs power—power to enhance the welfare of its people and expand its economies. But Sub-Saharan Africa’s power sector has the lowest generation capacity in the world. Two-thirds of the regional population remains without electricity and even those with access consume the least among the world’s regions. Businesses say unreliable electricity is a major hurdle. Meanwhile, vast energy resources remain untapped. One possible solution is to leverage the mining industry’s substantial need for power as an anchor for energy infrastructure development. 'The Power of the Mine: A Transformative Opportunity for Sub-Saharan Africa' is the first study to systematically analyze both the potential and the challenges of power-mining integration. The findings show that industry demand for electricity can be a game changer. Mining operations often devote a quarter or more of operating costs to electricity. This consistent, high-volume demand can spur development of national power systems, thus expanding electrification for the populace. As a result, citizens can also benefit from safe, adequate access to electricity. Countries benefit from larger exports and tax revenues, more business and job opportunities, and higher GDP. Utilities benefit from having creditworthy mining partners as a core source of revenue that attracts investment. And mines benefit from the significant cost reductions a stable power grid provides. 'The Power of the Mine' will be of interest to policymakers, researchers, and business analysts engaged in energy infrastructure development.
L‘avenir du travail en Afrique se penche sur deux questions fondamentales : comment créer des emplois productifs et comment subvenir aux besoins des laissés-pour-compte. Le rapport met en lumière comment l’adoption des technologies numériques, conjuguée à d’autres phénomènes mondiaux, transforme la nature du travail en Afrique subsaharienne et pose un défi en même temps qu’elle crée de nouvelles possibilités. Les auteurs montrent que les nouvelles technologies ne sont pas simplement synonymes de destruction d’emplois, comme on le craint généralement, mais qu’elles peuvent permettre aux pays africains de construire un monde du travail inclusif et offrir des opportunités aux travailleurs les moins qualifiés. Pour exploiter ces opportunités, cependant, il est indispensable de mettre en place des politiques publiques et de réaliser des investissements productifs dans quatre domaines principaux. Il faudra notamment promouvoir des technologies numériques inclusives, développer le capital humain d’une main-d’oeuvre jeune, globalement peu qualifiée et qui s’accroît rapidement, augmenter la productivité des entreprises et des travailleurs du secteur informel et élargir la couverture de la protection sociale pour atténuer les risques liés aux bouleversements du marché du travail. Le présent rapport, prolongement du Rapport sur le développement dans le monde 2019 de la Banque mondiale, aborde en conclusion d’importantes questions de politique publique qui viendront alimenter de futurs travaux de recherche permettant de guider les pays africains sur la voie d’une croissance plus inclusive.
This book examines the role for natural resource wealth in driving Africa’s economic transformation and the implications of the low-carbon transition for resource-rich economies. Resource wealth remains central to most Sub-Saharan African economies, and significant untapped potential is in the ground. Subsoil assets—such as metals, minerals, oil, and gas—are key sources of government revenues, export earnings, and development potential in most countries in the Africa region. Despite large reserves, success in converting subsoil wealth into aboveground sustainable prosperity has been limited. Since the decline in commodity prices in 2014, resource-rich Africa has grown more slowly than the region’s average growth rate. Finding ways to more effectively harness natural resource wealth to drive economic transformation will be central to Africa’s economic future. As the world moves away from fossil fuels in alignment with commitments under the Paris Agreement, Africa’s resource-rich countries face new risks and opportunities. Recent estimates suggest that 80 percent of the world’s proven fossil fuel reserves must remain underground to meet the Paris targets, and much of these stranded reserves may be in Africa. This issue of stranded assets and, relatedly, “stranded nations,†? has major implications for the many African economies that are dependent on petroleum extraction and export. On the other hand, the energy transition will increase demand for raw material inputs involved in clean energy technologies. The transition from fossil fuels to clean energy may create demand by 2050 for 3 billion tons of minerals and metals that are needed to deploy solar, wind, and geothermal energy. How can African economies tap into these opportunities while managing the downside risk to their fossil fuel wealth? Africa’s Resource Future explores these themes and offers policy makers insights to help them navigate the coming years of uncertainty.
Ce livre se penche sur le rôle des richesses en ressources naturelles dans la transformation économique de l’Afrique et évoque les enjeux de la transition sobre en carbone pour les économies riches en ressources. La richesse en ressources constitue en effet un facteur clé dans la majeure partie des économies subsahariennes, dont le sol recèle un important potentiel inexploité. Les gisements souterrains de métaux, minerais, pétrole et gaz représentent des sources prépondérantes de recettes publiques et de revenus d’exportation, tout en offrant des possibilités de développement dans la plupart des pays du continent. En dépit de réserves conséquentes, la conversion de la richesse du sous-sol en prospérité durable n’a pas été pas couronnée de succès. Depuis la baisse du prix des matières premières constaté en 2014, la croissance des pays d’Afrique riches en ressources est plus lente que le taux de croissance moyen observé dans la région. Il est donc vital pour son avenir économique que le continent africain puisse tirer profit de ses richesses en ressources naturelles et ainsi favoriser sa transformation économique. Alors que le monde s’éloigne des combustibles fossiles conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, les pays africains riches en ressources voient surgir de nouveaux risques et de nouvelles opportunités. Des estimations récentes suggèrent que 80 % des réserves de combustibles fossiles attestées dans le monde doivent rester enfouies pour atteindre les objectifs de Paris; or, une grande partie de ces réserves «échouées» se situent en Afrique. Pour les nombreuses économies africaines qui dépendent de l’extraction et de l’exportation du pétrole, cette problématique des actifs «échoués», et par là -même, de «nations échouées», a des implications considérables. Mais cette transition énergétique va également avoir pour effet d’augmenter la demande en intrants de matières premières indispensables aux technologies des énergies vertes. La transition entre combustibles fossiles et énergies vertes devrait ainsi générer une demande de 3milliards de tonnes de minerais et de métaux nécessaires au déploiement des technologies à énergie solaire, éolienne et géothermique. Une question se pose alors: comment les économies africaines peuvent-elles pleinement saisir ces opportunités tout en gérant les risques inhérents aux combustibles fossiles, dans un contexte où leur demande est vouée à décroître? Les ressources naturelles, un enjeu clé pour l’avenir de l’Afrique aborde ces thèmes et offre aux décideurs politiques des pistes pour gérer les écueils de l’incertitude au cours des années à venir.
'The Commons' explores the many forms of development being championed by Africa's residents, users, and citizens. In addition to managing property and shared tangible and intangible resources collectively, communities are experimenting with a concept of 'commoning' founded on values such as community, engagement, reciprocity, and trust. In practice, their approach takes the form of land-based commons, housing cooperatives, hybrid cultural spaces or places for innovation, and collaborative digital platforms. The purpose of this book, where observation of historical and recent practices converges with new theories within commons scholarship, is not to promote commons themselves. Rather, it examines the tensions, drivers of change, and opportunities that surround commons dynamics in Africa. This book highlights the abundance of commons-based entrepreneurial processes in Sub-Saharan Africa and shows that partnerships between African public authorities and communities involved in the commons can be powerful drivers of sustainable development for the continent.
"Je suis d'accord avec les points soulevés ― et avec l’argument d'Ayuk pour le rôle critique que l'OPEP jouera afin que les produits pétroliers africains se fasse une voix bien méritée dans l'industrie pétrolière." —Secrétaire général de l'OPEP, S.E. Mohammad Sanusi Barkindo Deux décennies de négociation d'accords pétroliers et gaziers africains ont donné à NJ Ayuk une compréhension du paysage énergétique du continent que peu de gens peuvent égaler. L'avocat de l'énergie africain, formé aux États-Unis, fournit des doses généreuses de cette idée dans son deuxième livre, Billions at Play: The Future of Africa Energy and Doing Deals. Servant de feuille de route pour que le continent fasse un meilleur travail en utilisant ses vastes ressources énergétiques pour améliorer la vie de ses populations, Ayuk explique comment les pays africains peuvent utiliser leurs industries énergétiques comme tremplins pour diversifier et développer leur économie globale. De plus, Ayuk montre comment les gouvernements africains et les entreprises locales peuvent négocier de meilleurs accords avec les sociétés énergétiques internationales et comment les pays du continent peuvent utiliser des gisements de pétrole et de gaz marginaux pour développer des industries énergétiques nationales qui, une fois fortes, seront compétitives au niveau mondial. Questions posées et réponses:
Originally published in 1973, this volume presents some of the main approaches that were developed by French Africanists during the 1940s, 50s and 60s. The book covers social structure, kinship systems, economic change, ethnography, language, history and archaeology in West Africa.
This book maps the process and political economy of policy making in Africa. It's focus on trade and industrial policy makes it unique and it will appeal to students and academics in economics, political economy, political science and African studies. Detailed case studies help the reader to understand how the process and motivation behind policy decisions can vary from country to country depending on the form of government, ethnicity and nationality and other social factors.