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" L'Éthique de Spinoza a toujours fasciné les esprits parce qu'elle se présente comme un parfait édifice rationnel dont chaque proposition est un élément indispensable à la totalité du système, dont chaque argument prétend à la validité et à l'objectivité d'un théorème de géométrie. Alain ne pouvait, ayant fait cours sur Descartes, éviter la pérégrination au sein de l'architecture conceptuelle de Spinoza. Cette réflexion se prolonge au-delà du livre qu'il lui a expressément consacré : en effet, dans maintes autres occasions, dans certains de ses Propos notamment (qu'on trouvera dans ce volume), Alain évoque Spinoza ; et lorsqu'il voudra rendre hommage à Jules Lagneau, c'est encore Spinoza qui sera présent dans la discussion : c'est la raison pour laquelle ce philosophe est la figure retenue pour assurer le lien thématique du recueil, ainsi considérablement augmenté."
Spinoza est le principal et le plus génial représentant de ces « Lumières radicales » identifiées par l’historien Jonathan Israël. Il n’est pas un penseur solitaire, mais un homme engagé à sa façon dans un puissant mouvement qui vise l’émancipation humaine. Avec Spinoza s’annonce « le crépuscule de la servitude ». Et c’est bien d’un grand commencement dont il s’agit. Il ne faut pas se méprendre. Les lumières de Spinoza ne consistent pas seulement à dissiper les prétendus mystères et les brumes de la religion pour leur substituer la connaissance scientifique, rationnelle, de la réalité (Dieu ou la nature). Spinoza n’est pas seulement un démystificateur : il ne s’agit pas d’ôter les fleurs imaginaires qui camouflent les chaînes mais de briser les chaînes qui asservissent l’homme pour cueillir la fleur vivante. Comprendre les lois de la nature, c’est très bien, mais plus utile encore est la compréhension des lois de la nature humaine, la compréhension des mécanismes affectifs qui permettent la domination des uns et la servitude de tous. C’est le sens profond de L’Éthique : comment se libérer, comment bien vivre ? Les plus grands, Diderot, Hegel, Marx, se nourriront de cet enseignement-là. Denis Collin est philosophe et professeur de philosophie. Il a publié de nombreux ouvrages en philosophie générale ou en philosophie politique et morale, des études consacrées Marx, Machiavel ou Vico. Ses articles et contributions sont disponibles sur le site Philosophie et politique.
Il y a de nombreux essais sur Spinoza. Des excellents et de moins bons. Notre propos n'est pas d'ajouter une nouvelle interprétation de Spinoza à la longue liste des interprétations rivales ou complémentaires. Il s'agit tout simplement de le lire, de comprendre la lettre du texte et d'en restituer l'esprit. Que veulent dire les énigmatiques définitions qui inaugurent la partie I ? « Cause de soi », « attribut », « modes », « substance » : Spinoza pose, par un acte de l'intelligence, des catégories dont il emprunte le nom à la tradition scolastique mais qu'il pulvérise de l'intérieur par l'usage qu'il en fait. Et qu'est-ce donc que ce Dieu, substance éternelle et infinie dont nous ne sommes que des modes « finis » ? Quand Spinoza parle de Dieu, ne vaudrait-il mieux pas entendre « la nature » ? Avant Spinoza, il y a eu Giordano Bruno et Spinoza s'inscrit dans ce mouvement d'où émerge la science moderne. Mais d'un autre côté, en refusant de séparer le sujet pensant du monde pensé, en replaçant l'homme dans l'ordre des choses, il paraît redonner vie à la philosophie antique. Et comme pour les philosophes antiques, le but de la philosophie est la vie bonne ; la philosophie est un choix de vie qui doit conduire à la béatitude, cette plénitude de l'être que Spinoza appelle aussi « amour intellectuel de Dieu », encore une de ces expressions énigmatiques qu'il faut sans doute traduire pour lui donner son sens véritable. La lecture de Spinoza, dès qu'on a franchi les premiers obstacles, nous donne déjà une idée de ce qu'est ce désir engendré par la raison qui nous conduit à mettre en action la meilleure partie de nous-mêmes, c'est-à-dire notre intellect. Notre objectif : permettre au plus grand nombre d'éprouver cette joie sans cesse renouvelée que procure la lecture de l'Éthique.
Spinoza and Moral Freedom guides the reader through Spinoza's principal ideas and powerful lines of reasoning, clearing up obscurities along the way, while acknowledging the genuine difficulties and gaps. At the same time, it neither intrudes the author's own beliefs and personality upon the reader nor gives instructions on what the reader's own final judgment should be. What Kashap offers is pure Spinoza, rather than a Spinoza reformed in light of another person's wishes or preoccupations. In this respect, Kashap's approach is refreshingly new and unique. The style is graceful and lucid, and in no way obscured by philosophical jargon.
Spinoza rejects fundamental tenets of received morality, including the notions of Providence and free will. Yet he retrains rich theories of good and evil, virtue, perfection, and freedom. Building interconnected readings of Spinoza's accounts of imagination, error, and desire, Michael LeBuffe defends a comprehensive interpretation of Spinoza's enlightened vision of human excellence. Spinoza holds that what is fundamental to human morality is the fact that we find things to be good or evil, not what we take those designations to mean. When we come to understand the conditions under which we act-that is, when we come to understand the sorts of beings that we are and the ways in which we interact with things in the world-then we can recast traditional moral notions in ways that help us to attain more of what we find to be valuable. For Spinoza, we find value in greater activity. Two hazards impede the search for value. First, we need to know and acquire the means to be good. In this respect, Spinoza's theory is a great deal like Hobbes's: we strive to be active, and in order to do so we need food, security, health, and other necessary components of a decent life. There is another hazard, however, that is more subtle. On Spinoza's theory of the passions, we can misjudge our own natures and fail to understand the sorts of beings that we really are. So we can misjudge what is good and might even seek ends that are evil. Spinoza's account of human nature is thus much deeper and darker than Hobbes's: we are not well known to ourselves, and the self-knowledge that is the foundation of virtue and freedom is elusive and fragile.
" Le monde a-t-il commencé, ou est-il éternel ? A-t-il une cause, ou subsiste-t-il par sa propre force ? Au-delà de ces phénomènes et de leurs lois, la pensée peut-elle saisir un être tout-puissant et infini qui répand partout l’existence et la vie et sème les mondes à travers l’espace ? Il n’est point d’engourdissement si profond des sens et de la matière que de telles questions ne puissent secouer. Sorti de l’éternel et nécessaire enchaînement des causes, ou appelé par la Providence, l’homme, intelligent et libre, se sent dépositaire de sa destinée. Avant d’arriver à ce terme où les générations s’engloutissent, il faut bien, chacun à notre tour, nous mettre en face de ce redoutable peut-être, et toucher à ces questions suprêmes qui contiennent dans leurs profondeurs, avec le secret de notre destinée à venir, la sécurité et la dignité de notre condition présente."
The proceedings of the first major international conference on the philosophy of Spinoza to be held in the United States are published here. Contained are papers on all aspects of Spinoza's thought by 31 distinguished scholars from the United States, Europe, Israel and Australia including Jonathan Bennett, Alan Donagan, Margaret Wilson, Amélie Rorty, Richard Popkin, Jean-Marie Beyssade, Alexandre Matheron, Étienne Balibar, Pierre Macherey, Emilia Giancotti, Hubertus Hubbeling, and Yirmiyahu Yovel.Topics discussed are Metaphysics, Epistemology and Philosophy of Mind, Psychology, Moral, Political and Social Philosophy, and Spinoza's influence,