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Le boom des ressources naturelles en Afrique a tiré la croissance dans toute la région, sans contribuer de manière substantielle à améliorer le bien-être et les moyens de subsistance des citoyens. Les personnes vivant dans les pays africains richement dotés en ressources naturelles sont moins alphabétisées de 3 %, ont une espérance de vie plus faible de 4,5 ans et affichent des taux de malnutrition plus élevés chez les femmes et les enfants que dans les pays de la région n’ayant pas de ressources naturelles. Cette lenteur dans la réduction de la pauvreté est souvent attribuée à la croissance économique tirée par les ressources naturelles †“ la dénommée malédiction des ressources naturelles. Au-delà de l’impact global, les communautés vivant à proximité des centres miniers souffrent-elles également d’une malédiction des ressources naturelles ? L’exploitation minière en Afrique †“ Les communautés locales en tirent-elles parti ? examine comment l’exploitation aurifère à grande échelle dans trois pays †“ le Ghana, le Mali et la Tanzanie †“ affecte les moyens de subsistance et les communautés locales. L’analyse et les résultats des auteurs concluent qu’en moyenne, les communautés minières bénéficient d’avantages sociaux positifs bien que limités. L’étude définit trois grands canaux †“ marché, fiscal et environnemental †“ pouvant affecter les localités. Les auteurs appliquent ce cadre d’analyse à l’exploitation aurifère à grande échelle dans les trois pays de l’étude et ils utilisent des méthodes économétriques solides pour évaluer ces effets au niveau local. Si le défi de l’extraction des ressources naturelles est traité dans toutes ses dimensions, des pistes pour une prospérité partagée et une meilleure égalité peuvent être ouvertes, créant ainsi une vie meilleure pour les familles et améliorant les perspectives des pays dans lesquels elles vivent. Ce livre a pour objectif d’éclairer les politiques publiques et le comportement des entreprises concernant le bien-être des communautés situées à proximité des sites d’extraction et les opportunités que l’activité minière peut leur offrir.
Africa needs power—power to enhance the welfare of its people and expand its economies. But Sub-Saharan Africa’s power sector has the lowest generation capacity in the world. Two-thirds of the regional population remains without electricity and even those with access consume the least among the world’s regions. Businesses say unreliable electricity is a major hurdle. Meanwhile, vast energy resources remain untapped. One possible solution is to leverage the mining industry’s substantial need for power as an anchor for energy infrastructure development. 'The Power of the Mine: A Transformative Opportunity for Sub-Saharan Africa' is the first study to systematically analyze both the potential and the challenges of power-mining integration. The findings show that industry demand for electricity can be a game changer. Mining operations often devote a quarter or more of operating costs to electricity. This consistent, high-volume demand can spur development of national power systems, thus expanding electrification for the populace. As a result, citizens can also benefit from safe, adequate access to electricity. Countries benefit from larger exports and tax revenues, more business and job opportunities, and higher GDP. Utilities benefit from having creditworthy mining partners as a core source of revenue that attracts investment. And mines benefit from the significant cost reductions a stable power grid provides. 'The Power of the Mine' will be of interest to policymakers, researchers, and business analysts engaged in energy infrastructure development.
Ce livre se penche sur le rôle des richesses en ressources naturelles dans la transformation économique de l’Afrique et évoque les enjeux de la transition sobre en carbone pour les économies riches en ressources. La richesse en ressources constitue en effet un facteur clé dans la majeure partie des économies subsahariennes, dont le sol recèle un important potentiel inexploité. Les gisements souterrains de métaux, minerais, pétrole et gaz représentent des sources prépondérantes de recettes publiques et de revenus d’exportation, tout en offrant des possibilités de développement dans la plupart des pays du continent. En dépit de réserves conséquentes, la conversion de la richesse du sous-sol en prospérité durable n’a pas été pas couronnée de succès. Depuis la baisse du prix des matières premières constaté en 2014, la croissance des pays d’Afrique riches en ressources est plus lente que le taux de croissance moyen observé dans la région. Il est donc vital pour son avenir économique que le continent africain puisse tirer profit de ses richesses en ressources naturelles et ainsi favoriser sa transformation économique. Alors que le monde s’éloigne des combustibles fossiles conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, les pays africains riches en ressources voient surgir de nouveaux risques et de nouvelles opportunités. Des estimations récentes suggèrent que 80 % des réserves de combustibles fossiles attestées dans le monde doivent rester enfouies pour atteindre les objectifs de Paris; or, une grande partie de ces réserves «échouées» se situent en Afrique. Pour les nombreuses économies africaines qui dépendent de l’extraction et de l’exportation du pétrole, cette problématique des actifs «échoués», et par là -même, de «nations échouées», a des implications considérables. Mais cette transition énergétique va également avoir pour effet d’augmenter la demande en intrants de matières premières indispensables aux technologies des énergies vertes. La transition entre combustibles fossiles et énergies vertes devrait ainsi générer une demande de 3milliards de tonnes de minerais et de métaux nécessaires au déploiement des technologies à énergie solaire, éolienne et géothermique. Une question se pose alors: comment les économies africaines peuvent-elles pleinement saisir ces opportunités tout en gérant les risques inhérents aux combustibles fossiles, dans un contexte où leur demande est vouée à décroître? Les ressources naturelles, un enjeu clé pour l’avenir de l’Afrique aborde ces thèmes et offre aux décideurs politiques des pistes pour gérer les écueils de l’incertitude au cours des années à venir.
Meist wird der Staat in Afrika, wie auch anderswo, als Träger von Ordnung, Fortschritt und Disziplin gesehen, da er über die Autorität verfügt, Gesetze zu erlassen und deren Einhaltung zum Wohl der Gesellschaft zu sanktionieren. Dieser Band untersucht die Bedeutung der staatlichen Gesetzgebung für die Bevölkerungen im subsaharischen Afrika und setzt diese in Beziehung zu bereits existierenden lokalen Normen, mit denen die neuen Gesetze konkurrieren müssen.
The chapters in this book provide in- depth insight into the gender norms and contexts in which women work in the expanding informal mining sector in sub- Saharan Africa. Collectively, the research here provides a nuanced account of women’s livelihood strategies in artisanal and small- scale mining (ASM, as its generally known) in ways that challenge images of women— as either victimized by mining or empowered by mining livelihoods, or both— that tend to dominate the growing array of donor and policy interventions in this sector. The authors come from different disciplinary traditions— anthropology, economics, political science, mining engineering, law— but all place questions of gendered power front and centre in their analyses of sociocultural, institutional, economic and political relationships, practices and arrangements within which women navigate their mining livelihoods. The physical or representational presence (and sometimes absence) of women in ASM sites is a linking theme, with the chapters exploring different dimensions of mining and gender— the gendered divisions of labour, migration, land ownership, cultural norms, and gendered authority relations— but also how ‘women’ materialize and are seen and unseen in the growing array of transnational interventions in this sector. The chapters in this book were originally published as a special issue of the Canadian Journal of African Studies.
L‘avenir du travail en Afrique se penche sur deux questions fondamentales : comment créer des emplois productifs et comment subvenir aux besoins des laissés-pour-compte. Le rapport met en lumière comment l’adoption des technologies numériques, conjuguée à d’autres phénomènes mondiaux, transforme la nature du travail en Afrique subsaharienne et pose un défi en même temps qu’elle crée de nouvelles possibilités. Les auteurs montrent que les nouvelles technologies ne sont pas simplement synonymes de destruction d’emplois, comme on le craint généralement, mais qu’elles peuvent permettre aux pays africains de construire un monde du travail inclusif et offrir des opportunités aux travailleurs les moins qualifiés. Pour exploiter ces opportunités, cependant, il est indispensable de mettre en place des politiques publiques et de réaliser des investissements productifs dans quatre domaines principaux. Il faudra notamment promouvoir des technologies numériques inclusives, développer le capital humain d’une main-d’oeuvre jeune, globalement peu qualifiée et qui s’accroît rapidement, augmenter la productivité des entreprises et des travailleurs du secteur informel et élargir la couverture de la protection sociale pour atténuer les risques liés aux bouleversements du marché du travail. Le présent rapport, prolongement du Rapport sur le développement dans le monde 2019 de la Banque mondiale, aborde en conclusion d’importantes questions de politique publique qui viendront alimenter de futurs travaux de recherche permettant de guider les pays africains sur la voie d’une croissance plus inclusive.
Research on migration and urban development in Africa has primarily focused on larger cities and rural-to-urban migration. However, 97 percent of Africa’s urban centers have fewer than 300,000 inhabitants, and a sizable share of urban migrants come from other urban areas. A more holistic and dynamic perspective, incorporating migration flows along the full urban hierarchy, as well as urban-urban migrants, is needed to better understand and leverage migration for urban development. Migrants, Markets, and Mayors: Rising above the Employment Challenge in Africa’s Secondary Cities draws on demographic data, research literature, key informant interviews, and empirical research to better understand how migrants in Africa’s secondary cities fare in urban labor markets, how they affect aggregate urban productivity, and how mayors can leverage migrants’ potential to the benefit of all. It explores these questions across countries and four urban case settings: Jijiga in Ethiopia, Jinja in Uganda, and Jendouba and Kairouan in Tunisia. Although mayors in secondary cities often see migrants as a burden to their cities’ labor markets and a threat to development, the report finds that migrants contribute increasingly less to urban population growth and that they usually strengthen the resident labor force. The report also finds that labor market outcomes for migrants are at least as good as those for nonmigrants. Africa’s secondary cities are well placed to leverage migration, but evidence-based policies are needed to manage the growth and development of land and labor markets. The report reviews policy options that mayors can take to strengthen the financial, technical, and planning capacity of secondary cities and better leverage migration to benefit migrants and nonmigrants alike. ----------- "Much of the literature on migration to cities examines migration in a nonspatial fashion or focuses on rural-urban migration to the largest, most visible cities. This volume fills a gap by focusing on migration to secondary cities, coming up with a compelling set of facts. Overall, the volume is very well done and sets a benchmark for future research." †“ J. Vernon Henderson, School Professor of Economic Geography, London School of Economics
This book examines the role for natural resource wealth in driving Africa’s economic transformation and the implications of the low-carbon transition for resource-rich economies. Resource wealth remains central to most Sub-Saharan African economies, and significant untapped potential is in the ground. Subsoil assets—such as metals, minerals, oil, and gas—are key sources of government revenues, export earnings, and development potential in most countries in the Africa region. Despite large reserves, success in converting subsoil wealth into aboveground sustainable prosperity has been limited. Since the decline in commodity prices in 2014, resource-rich Africa has grown more slowly than the region’s average growth rate. Finding ways to more effectively harness natural resource wealth to drive economic transformation will be central to Africa’s economic future. As the world moves away from fossil fuels in alignment with commitments under the Paris Agreement, Africa’s resource-rich countries face new risks and opportunities. Recent estimates suggest that 80 percent of the world’s proven fossil fuel reserves must remain underground to meet the Paris targets, and much of these stranded reserves may be in Africa. This issue of stranded assets and, relatedly, “stranded nations,†? has major implications for the many African economies that are dependent on petroleum extraction and export. On the other hand, the energy transition will increase demand for raw material inputs involved in clean energy technologies. The transition from fossil fuels to clean energy may create demand by 2050 for 3 billion tons of minerals and metals that are needed to deploy solar, wind, and geothermal energy. How can African economies tap into these opportunities while managing the downside risk to their fossil fuel wealth? Africa’s Resource Future explores these themes and offers policy makers insights to help them navigate the coming years of uncertainty.