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Qu'est-ce que évaluer la recherche ? Pourquoi et pour quoi évaluer la recherche ? Comment évaluer la recherche ? Y a-t-il des pièges à l'évaluation et lesquels ? La transition de l'évaluation de la recherche à l'évaluation des chercheurs est-elle inévitable, voire souhaitable ? L'évaluation induit-elle des changements dans la recherche ? Ces questions, et bien d'autres - notamment en sciences humaines et sociales -, préoccupent les chercheurs, comme les organismes qui les subventionnent et ceux qui les emploient.
Outils d'évaluation et de gestion de la recherche en sciences "dures", les périodiques en sciences humaines et sociales intégrèrent récemment le modèle mertonien. L'étude se référant aux notions de circulation et de traduction des savoirs (Latour, 1997) rend compte de la communication scientifique dans le champ de l'éducation et de la recherche. Dans une perspective historique, le rapprochement de modèles éditoriaux parfois déjà identifiés par les chercheurs a révélé des hybridations tendues entre le pôle revuiste science-société et le pôle techno-scientifique du journal. Dans les années 50, deux revues "Abeona" et le "Courrier de la recherche pédagogique" connaissent ces hybridations concomitantes à une transformation de la démarche éducative. Dès les années 60, bibliométrie, scientométrie, normalisation et procédures d'évaluation des publications sont mobilisées pour une politique de recherche-développement liée à l'industrialisation des savoirs. La" Revue française de pédagogie" créée comme les sciences de l'éducation en 1967 et évaluée comme première revue de la discipline est le lieu de ces hybridations, passeur de la construction du nouveau champ dans un triangle médiologique. L'analyse des titres des articles de 1967 à 1999 révèle un univers habité par cinq notions, éducation, école, enseignement, formation, pédagogie où l'usage d'école est en progression et celui d'enseignement en baisse parallèlement à l' " universitarisation " et à la féminisation du milieu. L'économie de la connaissance requiert désormais une maîtrise stratégique de l'information et un nouveau modèle où évaluation, veille et intelligence économique proactives et informelles régulent la politique de la recherche.
Cette thèse porte sur les pratiques de jugement en sciences humaines et sociales à l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, créée en 2007. Au moyen d’entretiens, d’observations et d’un travail sur archives, cette enquête approche l’élaboration et les usages des instruments d’évaluation au plus près des acteurs qui les conçoivent et les mettent en œuvre. Au croisement de la sociologie de l’action publique, de la sociologie des sciences, et de la sociologie des professions, cette thèse montre que la définition des « bonnes pratiques » scientifiques se façonne au gré d’alliances et de conflits intra-professionnels, plutôt qu’elle ne serait le produit de réformes imposées par le haut à la profession. Étudier une activité routinière au sein de la communauté académique -l’évaluation scientifique- dans les moments critiques où ses règles se reconfigurent, permet d’appréhender les réformes contemporaines qui affectent le monde académique. Si ces réformes peuvent affaiblir le pouvoir professionnel, dans notre cas, les scientifiques restent centraux dans le dispositif d’évaluation. L’AERES apparaît alors comme un microcosme où se jouent des conflits qui traversent la communauté académique elle-même. En effet, l’élaboration des instruments encadrant le jugement est innervée par des savoirs scientifiques en concurrence, et ces instruments peuvent être abandonnés face aux controverses qu’ils suscitent dans la profession. C’est alors la position de l’AERES vis-vis des autres instances scientifiques qu’il convient d’interroger, pour comprendre à quelles conditions ces instruments s’institutionnalisent et redéfinissent les pratiques de recherche légitimes.
This Handbook provides a comprehensive overview of current developments, issues and good practices regarding assessment in social science research. It pays particular attention to the challenges in evaluation policies in the social sciences, as well as to the specificities of publishing in the area.
Lors de la réception d’une information, nous ne restons jamais passifs : selon son origine et ses contenus, à partir de nos croyances et convictions personnelles, spontanément ou après réflexion, nous lui accordons une certaine confiance. Excessive, celle-ci témoigne d’une certaine naïveté, tandis qu’une défiance absolue confine à la paranoïa ; ces deux attitudes sont symétriquement préjudiciables à la bonne perception de cette information comme à son usage. Hors de ces deux situations extrêmes, chacun adopte généralement une position intermédiaire face à une information reçue, selon sa provenance et sa crédibilité. Encore faut-il comprendre et justifier comment ces jugements sont conçus, dans quel contexte et à quelle fin. À partir d’approches graduelles offertes par la philosophie, le renseignement militaire, l’algorithmie puis l’informatique, cet ouvrage présente les concepts de l’information et de la confiance qui lui est faite, les méthodes que les armées, premières conscientes du besoin, ont adoptées ou le devraient, les outils pour y aider, et les perspectives qu’ils ouvrent. Au-delà du contexte militaire, le livre dessine un schéma global de l’évaluation de l’information utilisable dans bien d’autres domaines tels que l’intelligence économique, et plus largement la veille informationnelle gouvernementale et d’entreprises.
Partant d'une réflexion méthodologique dans le cadre des sciences psychologiques, cet ouvrage passe en revue, de manière systématique, les différents aspects de la méthodologie contemporaine en sciences humaines. Après avoir posé la démarche de base de toute recherche, il examine plusieurs axes de l'élaboration d'un savoir scientifique en sciences sociales : l'observation participante, le test, l'analyse de contenu, l'interview, la présentation, les différentes expérimentations, l'évaluation et enfin la simulation.
La méthode est la pierre angulaire de la recherche appliquée en sciences humaines, sociales ou de la santé, car c’est elle qui balise le chemin qu’emprunte le chercheur pour réaliser ses travaux. Le présent ouvrage, en évitant le traditionnel clivage entre méthodes qualitatives et quantitatives, présente 30 devis ou analyses de recherche. Cette nouvelle édition se trouve enrichie de chapitres portant sur l’examen de la portée, la méta-review des écrits, l’analyse de puissance, l’analyse d’agrégats géographiques, les algorithmes d’apprentissage automatique ou statistique, la modélisation de type Rasch et les enquêtes en ligne. Tout au long du manuel, des ponts sont établis entre les méthodes de recherche qualitatives, quantitatives et mixtes afin de mettre en lumière leurs points communs et leurs articulations. Leurs applications concrètes permettront également au lecteur (étudiant, chercheur, professeur ou intervenant) de reproduire le cheminement méthodologique tracé par les auteurs.