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L’objectif de cette étude est de déterminer si certains aspects de l’adaptation socioscolaire des enfants de 3 à 5 ans sont spécifiquement liés à la qualité de l’attachement aux parents et plus particulièrement à la qualité de l’attachement au père. Pour cela, les représentations d’attachement au père et à la mère de 138 enfants ont été explorées à l’aide d’une adaptation de la procédure des histoires à compléter (Miljkovitch & al., 2003). Les interactions entre enfants ont été observées à l’école maternelle, en période de jeu libre, les problèmes de comportement des enfants ont été évalués par leurs mères à l’aide d’une adaptation française du Child Behavior Check List (Fombonne, 1988) et leur adaptation scolaire à l’aide d’un questionnaire sur les comportements scolaires rempli par les enseignants (Florin, Guimard & Nocus, 2002). Les résultats indiquent que si certains aspects de l’adaptation socioscolaire sont spécifiquement liés à la qualité de l’attachement au père et à la mère, d’autres semblent liés à la qualité de l’attachement aux deux parents simultanément. Enfin, bien que des liens importants aient été mis en évidence entre les qualités des relations et des représentations d’attachement aux deux parents, de manière générale les résultats de cette étude suggèrent que les enfants construisent des représentations spécifiques des relations d’attachement qu’ils entretiennent avec leur père et avec leur mère. De plus, ces résultats nous conduisent à reconsidérer la façon d’évaluer les qualités des relations et d’explorer les différentes représentations d’attachement de l’enfant.
L'objectif de cette étude est d'évaluer les représentations d'attachement des mères avec une déficience visuelle ainsi que la qualité de l'attachement de leurs enfants. Un suivi longitudinal et prospectif de 12 dyades de mères avec une déficience visuelle et leur bébé a été réalisé de l'âge de 3 mois de l'enfant à l'âge de 4 ans. Les représentations d'attachement des mères ont été explorees à l'aide du Ca-Mir qu'il a fallu adapter à la population. Un entretien semi-directif a permis d'aborder le vécu infantile des mères. Les comportements d'attachement des enfants ont été observés lorsqu'ils étaient âgés de 18 mois grâce à la Situation Etrange et lorsqu'ils étaient âgés de 4 ans, les représentations d'attachement ont été explorées à l'aide de la procédure des Histoires à Compléter. Une analyse des interactions précoces avec la CIB à 3, 6, 9 et 15 mois a également été réalisée pour évaluer, entre autres, la sensibilité maternelle. Les résultats mettent en évidence un profil d'attachement moins secure, plus détaché et moins préoccupé chez les mères avec une déficience visuelle que chez des mères issues d'un groupe témoin. A la Situation Etrange, les enfants apparaissent comme significativement plus insecures que les enfants d'un groupe témoin. La Tâche des Histoires à Compléter montre une modification des catégories d'attachement, entre 18 mois et 4 ans, en faveur d'une désorganisation. Enfin, l'analyse des interactions précoces montre que les mères du groupe clinique présentent une sensibilité maternelle de moins bonne qualité que celle de mères d'un groupe témoin. Les résultats de cette étude montrent l'importance de prendre en charge ces mères ainsi que leurs enfants.
Le regard est une interaction majeure dans la relation de la mère à l'enfant, essentiellement pendant la première année, période où l'enfant est privé de communication verbale .C'est aussi un vecteur de transmission qui contribue activement à la mise en place de l'attachement entre la mère et l'enfant. A l'inverse, les échanges de regards entre la mère et l'enfant peuvent être des indicateurs de la qualité de l'attachement. C'est ce que se propose de mettre en évidence cette thèse à travers une recherche longitudinale des comportements isuels entre la mère et l'enfant pendant la première année de vie : D'une part avec des enfants sans handicap.-D'autre part avec des enfants porteurs de handicap. En effet, que se passe-t-il lorsque l'enfant est handicapé ? Nous nous proposons de vérifier l'hypothèse selon laquelle le handicap de l'enfant perturbe les interactions visuelles (réelles et fantasmatiques) au sein de la dyade mère-enfant, modifiant par là la qualité de l'attachement. La comparaison des deux cohortes d'enfants fait apparaître des écarts très importants, à la fois dans le comportement visuel et dans l'attachement. L'observation et l'analyse des échanges de regards dans la dyade nous renseignent quant au type d'attachement et au repérage précoce de la nécessité d'une prise en charge éventuelle.
Comment naissent et se développent les premiers rapports socioaffectifs ? Sous quelle modalité comportementale peuvent-ils se manifester ? À partir de quel âge et avec quelle méthode peut-on les étudier ? Autant de questions fondamentales auxquelles se trouvent confrontés les chercheurs, les cliniciens, les éducateurs qui s’intéressent prioritairement au petit enfant. Prolongeant la fructueuse « rencontre » de Bowlby et d’Harlow, l’auteur se place délibérément à la confluence de la psychologie et de l’éthologie d’aujourd’hui pour envisager la structure, l’ontogenèse, la fonction des liens qui se tissent entre le jeune enfant et les adultes proches d’une part, le jeune enfant et ses compagnons de jeu d’autre part. Plus précisément, il envisage le rapport à autrui sur le registre de l’interaction comportementale : moins élémentaire que la « communication », plus objective que la « relation », l’interaction se prête bien à l’observation, à l’analyse, à l’interprétation des phénomènes de mutualité propres aux situations habituelles de la vie du bébé et de l’enfant d’âge préscolaire. Cet ouvrage établit le bilan des travaux récents qui sont ici repris et résumés. Il permet aussi de découvrir les perspectives ouvertes par la mise en application d’une démarche qui s’élabore : l’approche éthopsychologique du développement de l’enfant. Un glossaire donnant le sens exact des définitions usuelles, une revue bibliographique étendue et un index aident le lecteur dans ce domaine si passionnant et tellement actuel.
La présente recherche a pour but d'étudier la relation entre la qualité des interactions éducatrice-enfants et la qualité des interactions de l'enfant de quatre ans avec ses pairs en centre de la petite enfance (CPE). L'échantillon est composé, d'une part, de 107 enfants (53 filles et 54 garçons) âgés de 59,9 mois (É.T. = 4,8) qui fréquentent un CPE de la région de Québec, et d'autre part, il est constitué de 15 éducatrices ayant en moyenne 23,5 ans d'expérience dans le domaine (É.T. = 7,8 ans). Afin d'examiner la qualité des interactions de l'enfant de quatre ans avec ses pairs, l'Individualized Classroom Assessment Scoring System (inCLASS) est utilisé (Downer, Booren, Hamre, Pianta, & Williford, 2013). Puis, le Classroom Assessment Scoring System for Pre-K (CLASS-Pre-K) (Pianta, La Paro, & Hamre, 2008) est l'outil de mesure qui permet d'évaluer la qualité des interactions éducatrice-enfants qui ont cours dans le contexte du groupe en CPE. Les résultats révèlent, notamment, que la qualité des interactions des enfants avec leurs pairs atteignent un niveau de qualité moyen, avec un score de 4,2/7 pour l'ensemble de l'échantillon (É.T. = 0,50). Étant donné les différences garçons-filles souvent relevées dans les écrits, des ANOVAs ont été effectuées entre chacune des dimensions des interactions de l'enfant avec ses pairs (i.e., la sociabilité, la communication, l'affirmation de soi et les conflits avec les pairs) et le genre. Les résultats démontrent que les garçons affichent un score moyen à la sociabilité (M = 4,6 ; É.T. = 0,8) significativement plus élevé que celui des filles (M = 4,3 ; É.T. = 0,6). Dans le même sens, la moyenne de l'affirmation de soi envers les pairs est significativement plus élevée chez les garçons (M = 2,94 ; É.T. = 0,76) que chez les filles (M = 2,67 ; É.T. = 0,57). De plus, les données dévoilent, notamment, que le score moyen associé à la qualité des interactions éducatrice-enfants se situe à 4.8/7 (É.T. = 0,69), ce qui témoigne d'un niveau moyen. Le soutien émotionnel constitue la dimension de la qualité des interactions éducatrice-enfants dont le score moyen est le plus élevé (M = 5,9/7 ; É.T. = 0,54), tandis que le domaine du soutien à l'apprentissage affiche le score moyen le plus faible, soit de 3,1/7 (É.T. = 0,92). Finalement, nos analyses ne démontrent aucun lien significatif entre la qualité des interactions éducatrice-enfants et la qualité des interactions des enfants avec leurs pairs. Ces résultats sont discutés au regard des liens entre la qualité des interactions éducatrice-enfants et la qualité des interactions de l'enfant avec ses pairs.
L’évaluation des très jeunes enfants est une démarche tout à fait spécifique du fait de l’interdépendance des différents aspects du développement de l’enfant, de ses possibilités communicatives essentiellement non-verbales, et de l’interdépendance entre le très jeune enfant et ses parents. L’évaluation clinique, motivée par des troubles du développement de l’enfant ou de la relation parents-enfants, se pratique au cours d’une consultation à visée diagnostique et/ou thérapeutique. L’objectif des auteurs est d’offrir aux différents professionnels de la petite enfance une présentation raisonnée d’outils utilisables dans une perspective de prévention.
Cette recherche tente de contribuer à éclairer la problématique de l'évaluation scolaire. Dans quelle mesure la diversité et la complexité des données structurent-elles la connaissance que l'enseignant a de l'enfant, et quels en sont les effets, pour quels élevés? Un expose socio-historique souligne les transformations successives de la notion d'échec scolaire jusqu'à sa forme actuelle, et différentes approches explicatives de ses causes sont examinées. Dans l'évolution récente du système éducatif, l'ancrage de la notion de + compétence ; et le développement de la + culture de l'évaluation ; sont étudiés. Divers processus mis en œuvre dans la connaissance d'autrui sont considérés. A partir des modèles de l'évaluation, les biais qui l'affectent sont envisages. Le matériau étudié est le recueil d'un questionnaire sur les compétences scolaires et le comportement de 695 enfants scolarisés en grande section de maternelle et en cours élémentaire deuxième année, évalués par leurs enseignants. Ces évaluations sont complétées par des données familiales et sociales. Les principaux résultats montrent des liaisons fortes entre les évaluations des compétences scolaires et les différents profils de comportements. Des liens existent également entre d'une part les compétences scolaires et le comportement de l'enfant en classe, et d'autre part les relations avec la famille. Concernant les enfants estimes en difficulté a l'école, les interventions des enseignants auprès des familles et leurs arguments sont explores. Une partie est consacrée à une analyse de contenu, pour examiner les facteurs retenus par les enseignants dans l'évaluation, et une autre à l'étude des pronostics d'adaptation et de réussite scolaire. La discussion met en lumière la complexité des processus sociocognitifs mis en œuvre dans l'évaluation scolaire. Les représentations sociales, les stéréotypes sociaux, les processus d'attribution causale, les théories implicites de la personnalité, et les utilités sociales contribuent à différencier l'évaluation, ce qui interroge la complexité des interactions entre les fonctions de l'évaluation
Différents éléments peuvent influencer le fonctionnement socio-émotionnel des enfants et agir comme facteurs de protection ou facteurs de risque. Il est maintenant bien reconnu que ces facteurs proviennent d'éléments propres à l'enfant ainsi que d'aspects provenant de l'environnement dans lequel il grandit. Cette thèse se centre sur les facteurs intrinsèques et environnementaux les plus étudiés concernant le développement socio-émotionnel des enfants durant la petite enfance: le tempérament de l'enfant et la qualité des relations mère-enfant. Peu d'études se sont intéressées à l'interface entre le tempérament et la qualité des relations mère-enfant mesurés dans la petite enfance pour prédire le fonctionnement socio-émotionnel à l'âge scolaire. Pourtant, l'âge scolaire est marqué d'une étape de transition des plus saillantes du développement des enfants, c'est-à-dire l'entrée scolaire. L'ajustement socio-émotionnel des enfants au cours des premières années d'école est l'un des principaux facteurs influençant leur adaptation scolaire (Robson et al., 2020). Il est donc essentiel de comprendre pourquoi certains enfants fonctionnent mieux que d'autres sur ce plan durant l'âge scolaire. Le premier article explorait le rôle modérateur de la qualité des interactions mère-enfant, observée à 2 ans, dans la relation entre la tendance à la colère des enfants et leurs comportements intériorisés, extériorisés et prosociaux à l'entrée scolaire. Les résultats ont montré que la tendance à la colère des tout-petits prédisait des difficultés socio-émotionnelles chez ceux-ci, principalement dans le contexte d'une meilleure qualité d'interactions mère-enfant. Le deuxième article examinait les liens prédictifs entre le soutien maternel à l'autonomie (observé à 15 mois) et les trajectoires des comportements intériorisés et extériorisés des enfants mesurés de 2 à 7 ans, en contrôlant les dimensions négatives du tempérament des enfants. Les résultats du deuxième article ont montré que plus les mères soutenaient l'autonomie de leur enfant, plus les comportement intériorisés augmentaient lentement dans les années subséquentes et plus les comportements extériorisés diminuaient rapidement.