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E. Fuchs cherche à apporter une réponse intelligible, s'inspirant à la source du Nouveau Testament, à ceux qui cherchent des orientations à travers les différents modèles moraux s'enracinant dans la Bible. L'ouvrage s'articule selon deux axes : interne, en révisant l'héritage moral de la tradition chrétienne ; externe, en lui confrontant de façon critique l'idéologie des droits de l'homme.
La Règle d'or : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes » [Jésus]. « La vie éthique ou morale est une exigence d'humanité. Elle naît du désir des personnes de donner sens à leurs actes et d'agir en vue du bien. Composée de règles d'action, de normes, de valeurs, de vertus, de représentations du bien ou de ce qui est sensé, elle vise à rendre la vie plus humaine, et met en oeuvre la liberté des personnes dans leur relation avec les autres, avec elles-mêmes, avec la nature et avec Dieu. On appelle généralement "éthique" la science des comportements moraux humains » [extrait de l'article « Éthique »]. Avec quelque 200 articles rédigés par plus de 100 spécialistes venus de divers horizons (théologiens, philosophes, historiens, sociologues, psychanalystes, scientifiques, etc.), ce Dictionnaire encyclopédique d'éthique chrétienne embrasse l'ensemble des différentes notions liées à l'éthique et à la réflexion morale chrétienne. Par son approche historique, interdisciplinaire et oecuménique, il offre une meilleure compréhension des débats sociétaux actuels (famille, euthanasie, clonage, communautarisme, écologie, mondialisation, etc.). Sont aussi traitées des notions fondamentales du christianisme comme la grâce, la joie, l'amour, l'espérance, la foi... Tout lecteur, initié ou non, tirera profit de la consultation de cet ouvrage d'une ampleur sans précédent.
Ce texte, totalement inédit, est la seconde partie de l'ouvrage classique de Jacques Ellul Le Vouloir et le Faire. En dialogue critique avec Karl Barth et les barthiens, mais aussi avec Luther et Calvin, Reinhold Niebuhr ou Paul Ricoeur, le professeur de Bordeaux déploie ici sa pensée éthique dans différentes directions : le rapport entre dogmatique et éthique ; la compréhension de la Bible comme un livre, non pas de réponses, mais de questions ; le motif de « l'analogie de la foi » comme grille de lecture des textes bibliques ; une approche dialectique du rapport entre Loi et Évangile ; la thèse d'une éthique sans obligation ni sanction ; le statut de l'amour dans l'éthique ; et le rapport entre relations longues et relations courtes. Ces développements, toujours corrosifs et stimulants, enrichissent considérablement l'oeuvre connue jusqu'alors de Jacques Ellul, en éclairant d'un jour nouveau son rapport singulier aux Écritures, qu'il considère comme les sources vives de l'éthique chrétienne.
La loi, qui a peut-être été trop célébrée à une certaine époque, n'a pas bonne presse dans l'éthique chrétienne actuelle, c'est le moins qu'on puisse dire, puisque certains n'hésitent pas à l'en bannir purement et simplement. Il s'agit cependant d'une notion et d'une réalité fondamentales dont il faudrait redécouvrir la fonction constitutive pour l'agir humain en général et pour l'agir chrétien en particulier. Cet ouvrage veut y disposer par une réflexion pluridisciplinaire qui fait appel à la philosophie, au droit, à la sociologie, à l'exégèse, à la psychanalyse et à la théologie, en vue d'éclairer quelque peu la signification du concept de loi et, par conséquent, la fonction que celle-ci joue dans l'éthique chrétienne.
Textes écrits entre 1936 et 1943; l'ouvrage présente une éthique chrétienne qui prend au sérieux l'amour de Dieu en Jésus-Christ pour le monde. L'auteur sera mis à mort en 1945 pour ses positions antinazies. [SDM].
L'idée centrale et inhabituelle de la Morale du théologien danois Hans Lassen Martensen (1808-1884) consiste à considérer le salut dans son objet collectif plutôt qu'individuel ; le Rédempteur sauve la personne, non pas tant pour lui épargner l'enfer et assurer sa félicité éternelle, que pour atteindre le reste de l'humanité à travers elle. En son temps, cette préoccupation solidaire et sociale attachée à l'Évangile ne fut pas bien perçue par les milieux piétistes, dans lesquels la religion se résume à un mysticisme personnel ; la théologie de Martensen provoqua même les foudres de Kierkegaard, philosophe à l'individualisme farouche. Plus d'un siècle après, alors que les nations occidentales se sont presque complètement déchristianisées, et que leurs moeurs ont rompu tous les freins, on doit néanmoins constater qu'une conscience collective s'est développée : l'humanité n'est ni devenue plus pure ni plus droite, mais du moins elle s'interroge sur le bien et le mal au niveau sociétal et planétaire. C'est pourquoi on trouvera dans l'ouvrage de Martensen, malgré ses longueurs, de belles pages, qui apportent la seule réponse qui soit à ce questionnement : l'amour du Créateur souverain, du Dieu trinitaire, manifesté en Jésus-Christ. Le théologien montre comment l'éthique chrétienne nous conduit d'elle-même à ce que le dogme affirmait : « Cette libre manifestation de l'amour de Dieu dans le monde et au profit du monde, suppose déjà la parfaite toute puissance de l'amour divin dans la sein de Dieu, autant dire l'amour du père par le fils, dans la communion du Saint-Esprit... de toute éternité, renfermant en lui-même la distinction des personnes, le moi et le toi, Dieu a pu connaître les intimités et les réciprocités de l'amour.» Cette numérisation ThéoTeX reproduit la traduction de 1892 par Gustave Ducros.