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Qu'est-ce que la science économique ? Quelles sont ses spécificités ? Quelles relations entretient-elle avec les autres sciences, et en particulier avec l'histoire? Quelles ont été les principaux acteurs et facteurs à l'origine du développement des nations occidentales depuis l'émergence du capitalisme ? C'est pour répondre à ces questions que cet ouvrage remet à l'honneur l'économie historique et tout spécialement les différentes théories du développement économique. Au regard de leur diversité et de leurs spécificités, une recension et une mise en perspective critique de ces différentes maquettes sont réalisées sous trois angles principaux : la notion de stade, l'introduction du mouvement et l'intégration de l'espace. Par ailleurs, plusieurs schémas et tableaux synthétiques des auteurs, des œuvres et des courants ont été réalisés (en annexe), et permettent au lecteur de se familiariser avec les grands débats économiques passés et contemporains.
Revue économique : " Dans un ouvrage particulièrement ciselé, Elsa Assidon montre l'évolution de la théorie économique du développement. " Afrique 2000 : " Cet ouvrage de base [...] donne des clefs pour une recherche approfondie. " Le Monde : " Combien de Diafoirus au chevet des pays pauvres ! On s'en rend mieux compte grâce aux recherches fort poussées d'Elsa Assidon : un livre mince mais dense sur Les théories économiques du développement. "
La science économique ne peut plus ignorer le contexte sociétal et environnemental actuel. La science économique domine nos sociétés actuelles, et finit par être un moyen et une fin à la fois. L’économisation de nos relations sociales progresse et pénètre des domaines de plus en plus lointains de son champ initial. L’éducation, au lieu de former des citoyens instruits, devient un investissement dans le capital humain ; la médecine doit moins guérir qu’être rentable ; la culture n’est pas une forme d’épanouissement créatif mais un marché. Bref, notre société est envahie par le jargon économique, et les relations sociales sont justifiées uniquement si elles sont pratiquées au moindre coût et à profit immédiat. Pourtant, un défi sans précédent se présente maintenant à elle. Il n’est aujourd’hui plus possible d’analyser l’économie pour elle-même, en faisant abstraction du contexte sociétal. Se laisser séduire par les intérêts onomiques à court terme revient à faire l’autruche face aux bouleversements écologiques ainsi que sociaux et à rester inactif. Cet ouvrage analyse les conséquences néfastes de cette attitude, et invite à une politique active dans une optique de développement durable. L’auteur retrace l’évolution récente de la pensée économique, avant d’éclairer le lien entre économie et société. Il plaide ensuite pour une réforme en profondeur de la politique économique actuelle. Cet ouvrage de sciences économiques, rédigé par un professeur émérite d’économie de l’Université de Genève, souligne les impasses d'une économie à court terme et invite à adopter une nouvelle politique économique dans une perspective de développement durable. EXTRAIT C’est une façon commode de concilier les pratiques économiques actuelles avec les exigences environnementales, sans devoir changer les premières : c’est le progrès technique qui protégerait le mieux l’environnement tout en soutenant la croissance économique. La politique environnementale n’aurait qu’à miser sur le « tout technologique ». L’effort intellectuel visant à comprendre le milieu naturel comme un vaste écosystème dont dépendent nos activités économiques est donc détourné pour soutenir la thèse inverse : le marché qui ne s’intéresse à l’environnement que sous sa forme de ressources productives résout les problèmes environnementaux. Une fois de plus, un problème qui gêne la modélisation économique est délégué à d’autres disciplines. Une spécialisation scientifique de plus en plus pointue en est la conséquence. Les économistes se concentrent sur l’économie et laissent le domaine environnemental aux sciences naturelles et aux ingénieurs, tel serait la stratégie de recherche la plus prometteuse. Ils restent cloîtrés dans leurs propres modèles et ne cherchent pas à mieux comprendre l’interdépendance entre l’économie, l’environnement et le social. Au lieu d’une curiosité intellectuelle, ils offrent une seule perspective : imposer leur raisonnement à tous les problèmes environnementaux et sociaux sous le seul angle économique. À PROPOS DE L'AUTEUR Beat Bürgenmeier est professeur émérite d’économie de l’Université de Genève. Il a été président du comité scientifique de « Fondaterra », fondation européenne pour des territoires durables, et du Conseil de l’Association allemande des professionnels de l'environnement. Il préside en Suisse l’organe consultatif de l’Office fédéral de l’environnement pour la recherche fondamentale. Il est également expert auprès d’instances gouvernementales de plusieurs pays et auteur de nombreuses publications sur le sujet.
Cet ouvrage présente les théories du développement en tentant de souligner, chaque fois, leurs apports et leurs limites. L'originalité de la démarche apparaît dans l'architecture du livre, divisé en trois parties : 1. L'Etat du savoir (le développement en débat) ; 2. L'éclairage des expériences (le développement en carte) ; 3. Les problèmes et les promesses (le développement en devenir). Après avoir présenté les théories traditionnelles qui ont accompagné la naissance de l'économie du développement, l'ouvrage montre les ressorts de cette économie et explicite la crise du développement. C'est alors que sont posées les problématiques nouvelles : les institutions, la question sociale, la démocratie et l'environnement. Les auteurs ont souhaité mettre à la disposition des étudiants de premier et de second cycle d'économie, d'AES, des IEP, des écoles préparatoires, un outil à la fois simple et ouvert aux grands problèmes qui assaillent ce Tiers-Monde dont le sort n'est pas étranger au nôtre. L'ouvrage comporte, à l'attention des étudiants et des professeurs, une liste de sujets de réflexion.
Schumpeter proclaims in this classical analysis of capitalist society first published in 1911 that economics is a natural self-regulating mechanism when undisturbed by "social and other meddlers." In his preface he argues that despite weaknesses, theories are based on logic and provide structure for understanding fact.Of those who argue against him, Schumpeter asks a fundamental question: "Is it really artificial to keep separate the phenomena incidental to running a firm and the phenomena incidental to creating a new one?" In his answers, Schumpeter offers guidance to Third World politicians no less than First World businesspeople.In his substantial new introduction, John E. Elliott discusses the salient ideas of The Theory of Economic Development against the historical background of three great periods of economic thought in the last two decades.
Le projet originel des 'pionniers du développement', ces économistes qui ont constitué l'économie du développement en une branche spécifique de la pensée économique, était largement fondé sur l'idée de réduction des écarts de développement entre les 'pays développés' et les 'pays sous-développés'. L'approche était à la fois théorique sur l'analyse des causes de la richesse et de la pauvreté des nations, mais aussi stratégique sur les moyens d'une transformation sociale profonde permettant de quitter cet état de 'sous-développement'. Ce projet était donc, de ce fait, un projet de convergence des performances des économies. L'objectif de réduction des écarts de croissance et de revenu et de convergence des performances, loin d'avoir été atteint, s'est globalement éloigné durant les cinquante dernières années. L'accroissement récent des inégalités dans la répartition du revenu mondial n'a, sans doute, jamais été rencontré dans l'histoire de l'humanité. Un Suisse a, en 1998, un revenu moyen quotidien supérieur au revenu annuel d'un Ethiopien. Cet écart, exprimé en dollars de change courants, est de l'ordre de 400 à 1. Il y a vingt ans, il n'était encore que de 107 à 1. Il y a deux siècles, il était d'environ 5 à 1. Le projet de cet ouvrage est de tenter d'expliquer une telle évolution. Pour analyser ce paradoxe du développement, qui conduit à cette explosion des inégalités dans la répartition des ressources et des richesses produites sur la planète, il apparaît nécessaire de refaire le chemin de l'histoire de la pensée économique sur le développement, En particulier, il est essentiel d'analyser le bouleversement pour les pays du Sud qu'a entraîné la domination sans partage à partir du début des années 1980 d'une vision particulière du monde d'inspiration monétariste qui, au travers des politiques de gestion internationale de la dette et d'ajustement structurel a tenté de réaliser l'ambition mythique de la doctrine néoclassique : la constitution d'un marché mondial unique et unifié.
This widely adopted text starts with the fundamentals--what is economic growth, what is development, and what is the relationship between these two concepts? The authors examine orthodox theories of growth grounded in different schools of economics (classical, neoclassical, Keynesian, neoliberal) before considering critical alternatives (Marxist, socialist, poststructuralist, and feminist). The book elucidates the basic ideas that underpin contemporary controversies and debates surrounding economic growth, environmental crisis, and global inequality. It highlights points of contention among the various theories and links them to historical and current world events. New to This Edition *Reflects the latest data and global development trends, such as the effects on economies of extreme weather events and climate change. *New discussions throughout the chapters, including the work of Thomas Piketty, Richard Florida, William Easterly, Niall Ferguson, and Arturo Escobar. *Responds to current crises, including the global financial meltdown and its consequences and the rise of finance capitalism.
Dr Preston’s book, first published in 1982, presents a critical history of development studies since the Second World War, linking the recent, neo-Marxist, debate with the whole tradition in the field, going back to the work of economists like Arthur Lewis. He identifies a series of ‘schools’ and evaluates their contribution, supplying in each case a careful analysis, informed by the sociology of knowledge, of the work of its leading theorists. His final assessment draws on the critical theory of Habermas, arguing that social theorising is essentially practical; a matter of the construction, criticism and comparative ranking of ideologies, and that theorists should therefore consider what it makes sense for them to do or say, given their circumstances and the problems they address.