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L'université Cheikh Anta Diop (UCAD) a élaboré une vision-action articulée autour de six paramètres (la qualité, la pertinence, la coopération, les finances et la gestion des finances, l'informatique, Internet et la communication et les étudiants) et soutenue par dix grands projets qui en sont les piliers. Cet ouvrage montre comment les paradigmes partagés au niveau international ont été mis en oeuvre localement par le dialogue, la discussion, la persévérance et l'innovation créatrice.
"L'université Cheikh Anta Diop (UCAD) a élaboré une vision-action articulée autour de six paramètres (la qualité, la pertinence, la coopération, les finances et la gestion des finances, l'informatique, Internet et la communication et les étudiants) et soutenue par dix grands projets qui en sont les piliers. Cet ouvrage montre comment les paradigmes partagés au niveau international ont été mis en oeuvre localement par le dialogue, la discussion, la persévérance et l'innovation créatrice."--
This volume highlights the proceedings of the two policy dialogue conferences held by the Working Group on Finance and Education (WGFE) in 2004. Part I of the document discusses the endemic crisis that higher educationhas been beset with since the outset of the post colonial period in Africa. It highlights the critical state of higher education systems in Burkina Faso, Mali, Nigeria and Senegal by scrutinizing the causes, manifestations and consequences of the crisis to posit useful recommendations and possible solutions. Part II is a comprehensive review of the challenges facing the financing and planning of all levels and types ofeducation - from kindergarten to graduate school - in selected African countries. The papers reveal the sources and mechanisms of funding education in Africa, drawing attention to the experiences of communities confronted with new funding sources. A new trend, which consists of designing decade long educational development plans, has emerged and is rapidly expanding in numerous African countries. This experience is examined and shared by the authors. This book has contributions in both French and English.
Cet ouvrage propose un modèle africain original pour réformer son Université, à l'exemple d'une démocratie à l'africaine que l'auteur nomme « afrocratie » qu'il faudra vulgariser en fournissant ainsi des repères indispensables pour se repérer face à une institution si complexe ainsi qu'à sa mondialisation. L'auteur prouve que cela est le vrai défi de l'Université africaine. Il va falloir qu'on se penche avec sérieux sur ces débats et qu'on aide nos politiques qui, eux-mêmes, n'arrivent pas bien à cerner ces questions et à les aborder pour pouvoir aller de l'avant de manière performante et innovante.
The papers in this volume were presented at a conference organized by the Institut Français de Recherche en Afrique (IFRA) at the University of Ibadan on the 26th and 27th of October 1998, as part of the 50 anniversary celebrations of the University. This conference brought together scholars from anglophone and francophone countries who have been collaborating on a research programme which is concerned with elite formation and the restructuring of higher education in sub-Saharan Africa. The project was originally conceived in 1996 by IFRA and the Centre d'Etude d'Afrique Noire (Bordeaux, France). Nigeria, with more than 50 per cent of the continent's university student population and 40 universities, constitutes the major thrust of the study; nevertheless the reports on Kenya, Senegal and Niger are equally informative and demonstrate that survival strategies and student unrest and 'cults' are not exclusive to Nigeria.
Malgré la forte croissance économique que l’Afrique subsaharienne a connue ces vingt dernières années, les niveaux de transformation économique, de réduction de la pauvreté et de développement des compétences dans cette partie du monde sont bien inférieurs à ceux des autres régions. Des investissements judicieux dans le développement des compétences, en accord avec les objectifs politiques de croissance de la productivité, d’inclusion et d’adaptabilité, peuvent aider à accélérer la transformation économique de la région subsaharienne au XXIe siècle. L’augmentation de la population en âge de travailler en Afrique subsaharienne constitue une réelle chance d’accroître la prospérité collective. Les pays de la région ont investi massivement dans le développement des compétences†‰; les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont été multipliées par sept au cours des 30 dernières années, et le nombre d’enfants scolarisés est aujourd’hui plus élevé que jamais. Pourtant, les systèmes d’éducation de cette population n’ont pas donné les résultats escomptés, et ces insuffisances entravent considérablement les perspectives économiques. Dans la moitié des pays, moins de deux enfants sur trois terminent l’école primaire, et encore moins atteignent des niveaux supérieurs d’enseignement et obtiennent un diplôme. Les acquis d’apprentissage demeurent faibles, ce qui entraîne des lacunes dans les compétences cognitives de base telles que la lecture, l’écriture et le calcul, aussi bien chez les enfants, les jeunes que les adultes. Le taux d’alphabétisation de la population adulte est inférieur à 50 % dans de nombreux pays†‰; la part des adultes sachant lire, écrire et compter de manière fonctionnelle est encore plus faible. Une réforme du système est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs. De multiples agences aux niveaux national et local sont impliquées dans les stratégies de développement des compétences, faisant des compétences «†‰le problème de tous, mais la responsabilité de personne†‰». Les politiques et les réformes doivent permettre de renforcer les capacités des politiques qui ont fait leurs preuves et d’instaurer des mesures incitatives visant à faire converger le comportement de tous les acteurs dans la poursuite des objectifs de développement des compétences au niveau national. Le développement des compétences en Afrique subsaharienne, un exercice d’équilibre. Investir dans les compétences pour la productivité, l’inclusion et l’adaptabilité présente des données qui éclaireront les choix stratégiques des pays en matière d’investissements dans les compétences. Chaque chapitre aborde un ensemble de questions spécifiques, en s’appuyant sur une analyse originale et sur une synthèse des travaux existants pour explorer les domaines principaux : • comment les compétences appropriées à chaque étape du cycle de vie sont-elles acquises et quelles défaillances du marché et des institutions affectent le développement des compétences†‰; • quels systèmes sont nécessaires pour que les individus aient accès à ces compétences, notamment les investissements consentis par les familles, les institutions du secteur privé, les écoles et autres programmes publics†‰; • comment ces systèmes peuvent-ils être renforcés†‰; • comment les personnes les plus vulnérables, à savoir celles qui ne font pas partie des systèmes standards et qui n’ont pas réussi à acquérir des compétences essentielles, peuvent-elles être soutenues. Les pays de la région seront souvent confrontés à des arbitrages difficiles qui auront des effets distributifs et influeront sur leur trajectoire de développement. Des dirigeants engagés, des efforts conjoints de réforme et des politiques bien coordonnées sont essentiels pour aborder le délicat exercice d’équilibre que représente le développement des compétences en Afrique subsaharienne.
Les réformes des systèmes d'enseignement supérieur semblent, au Nord comme au Sud, présenter des trajectoires similaires. Alors que la littérature appréhende généralement ces transformations sous l'angle de l'imposition des prescriptions des organisations internationales et des transferts performants de politiques publiques, a fortiori dans des Etats sous régime d'aide, cette thèse en propose une lecture originale. A partir d'une étude de cas de quatre universités publiques d'Afrique de l'Est, les observations empiriques démontrent que, malgré l'existence d'une matrice commune de bonnes pratiques à adopter, les réformes dans les établissements disposent de configurations singulières, ne serait-ce que dans le processus de prise de décision ou dans la mise en œuvre de la politique dite de partage des coûts. Ce travail défend la thèse que ces résultats s'expliquent par l'indissociabilité des politiques publiques et de la trajectoire historique de la formation de l'Etat. Que ce soit la transnationalisation des politiques publiques, leurs configurations ou les mutations sociologiques dans les transferts, l'ensemble ne peut se lire qu'au regard d'une articulation entre la sociologie de l'action publique et la sociologie historique de l'Etat.