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Les marchés fonciers urbains et périurbains des villes d’Afrique de l’Ouest en expansion rapide opèrent dans des contextes où coexistent des régimes fonciers différents et où les procédures d’accès aux terrains sont complexes. Un cadre d’analyse faisant défaut jusqu’ici, ce livre propose une approche systémique et l'applique à la zone urbaine et périurbaine de Bamako et à son hinterland rural. La méthode repose sur une analyse des différentes filières d’approvisionnement en terres et identifie, depuis la mise en circulation des terres agricoles pour répondre aux besoins en terrains à usage résidentiel, les changements de tenure et types de transactions qui accompagnent le passage aux terrains urbains, ainsi que les interactions entre les différentes filières. L'analyse montre que l’approvisionnement en terre est à l’origine assurée par la filière coutumière, qui prédomine dans les zones périurbaines, et par la filière publique et parapublique où l’État alloue des terrains à usage d’habitation aux individus ou les cède à des sociétés de promotion foncière et immobilières. Ces filières alimentent la filière privée formelle qui met ensuite sur le marché, à des prix élevés, des parcelles viabilisées avec titre de propriété. Les parcelles peuvent être cédées successivement, avec un degré d'informalité qui dépend de la tenure, de la légalité de la transaction et de son enregistrement. Alors que le développement du marché formel est entravé par des facteurs structurels, le marché foncier informel offre peu de sécurité. Adapté aux revenus moyens et bas, le marché informel attire aussi les acheteurs aisés et introduits auprès de l’administration et du pouvoir politique, et qui peuvent plus facilement obtenir une formalisation de la tenure. Prix des terrains et coûts de transaction élevés, conflits fonciers, procédures de formalisation longues et complexes, et diversité des acteurs se combinent dès lors pour entraver l’accès au foncier des pauvres en milieu urbain.
Rapid population growth, poorly planned urbanization, and evolving agricultural production and distribution practices are changing foodways in African cities and creating challenges: Africans are increasingly facing hunger, undernutrition, and malnutrition. Yet change also creates new opportunities. The food economy currently is the main source of jobs on the continent, promising more employment in the near future in farming, food processing, and food product distribution. These opportunities are undermined, however, by inefficient links among farmers, intermediaries, and consumers, leading to the loss of one-third of all food produced. This volume is an in-depth analysis of food system shortcomings in three West African cities: Abidjan, Côte d’Ivoire; Rabat, Morocco; and Niamey, Niger. Using the lens of geographical economics and sociology, the authors draw on quantitative and qualitative field surveys and case studies to offer insightful analyses of political institutions. They show the importance of “hard†? physical infrastructure, such as transport, storage, and wholesale and retail market facilities. They also describe the “soft†? infrastructure of institutions that facilitate trade, such as interpersonal trust, market information systems, and business climates. The authors find that the vague mandates and limited capacities of national trade and agriculture ministries, regional and urban authorities, neighborhood councils, and market cooperatives often hamper policy interventions. This volume comes to a simple conclusion: international development policy makers and their financial and technical partners have neglected urban markets for far too long, and now is the time to rethink and reinvest in this complex yet crucial subject.
Cet ouvrage présente une série d’orientations politiques, ainsi que leurs déclinaisons opérationnelles, permettant aux pays d’Afrique subsaharienne de relever le défi de l’amélioration de l’apprentissage tout en élargissant l’accès et en assurant l’achèvement d’une éducation de base pour tous. L’étude souligne l’importance de configurer le système éducatif de manière à ce qu’il soit constamment axé sur les résultats et à ce que tous les enfants aient accès à de bonnes écoles, du matériel d’apprentissage de qualité et d’excellents enseignants. L’approche de cet ouvrage est unique car elle caractérise les pays en fonction des défis auxquels ils ont été confrontés dans les années 1990 et selon les progrès accomplis en matière d’éducation au cours des 25 dernières années, ce qui permet ainsi aux pays de la région d’apprendre les uns des autres. Les auteurs présentent une revue de littérature et y ajoutent de nouvelles analyses tirées de multiples données provenant d’une trentaine pays de la région. Ils intègrent également des résultats de recherche sur ce qui influence l’apprentissage des enfants, leur accès à la scolarisation et les progrès accomplis grâce à l’éducation de base. Le livre tire des leçons sur la région pour la région à partir de ce qui fonctionne et de ce qui serait nécessaire d’améliorer. Le livre explore quatre pistes pour aider les pays à ajuster leurs systèmes éducatifs afin d’améliorer l’apprentissage : poursuivre les efforts inachevés visant à assurer une éducation de base universelle et de qualité, assurer une supervision et un soutien efficaces des enseignants, concentrer les priorités de dépenses et les procédures budgétaires sur l’amélioration de la qualité, et combler le déficit de capacités du système institutionnel. L’ouvrage se termine par une évaluation de la manière dont les prévisions de taux de fécondité et de croissance économique peuvent impacter les progrès futurs en matière d’éducation.
Malgré la forte croissance économique que l’Afrique subsaharienne a connue ces vingt dernières années, les niveaux de transformation économique, de réduction de la pauvreté et de développement des compétences dans cette partie du monde sont bien inférieurs à ceux des autres régions. Des investissements judicieux dans le développement des compétences, en accord avec les objectifs politiques de croissance de la productivité, d’inclusion et d’adaptabilité, peuvent aider à accélérer la transformation économique de la région subsaharienne au XXIe siècle. L’augmentation de la population en âge de travailler en Afrique subsaharienne constitue une réelle chance d’accroître la prospérité collective. Les pays de la région ont investi massivement dans le développement des compétences†‰; les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont été multipliées par sept au cours des 30 dernières années, et le nombre d’enfants scolarisés est aujourd’hui plus élevé que jamais. Pourtant, les systèmes d’éducation de cette population n’ont pas donné les résultats escomptés, et ces insuffisances entravent considérablement les perspectives économiques. Dans la moitié des pays, moins de deux enfants sur trois terminent l’école primaire, et encore moins atteignent des niveaux supérieurs d’enseignement et obtiennent un diplôme. Les acquis d’apprentissage demeurent faibles, ce qui entraîne des lacunes dans les compétences cognitives de base telles que la lecture, l’écriture et le calcul, aussi bien chez les enfants, les jeunes que les adultes. Le taux d’alphabétisation de la population adulte est inférieur à 50 % dans de nombreux pays†‰; la part des adultes sachant lire, écrire et compter de manière fonctionnelle est encore plus faible. Une réforme du système est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs. De multiples agences aux niveaux national et local sont impliquées dans les stratégies de développement des compétences, faisant des compétences «†‰le problème de tous, mais la responsabilité de personne†‰». Les politiques et les réformes doivent permettre de renforcer les capacités des politiques qui ont fait leurs preuves et d’instaurer des mesures incitatives visant à faire converger le comportement de tous les acteurs dans la poursuite des objectifs de développement des compétences au niveau national. Le développement des compétences en Afrique subsaharienne, un exercice d’équilibre. Investir dans les compétences pour la productivité, l’inclusion et l’adaptabilité présente des données qui éclaireront les choix stratégiques des pays en matière d’investissements dans les compétences. Chaque chapitre aborde un ensemble de questions spécifiques, en s’appuyant sur une analyse originale et sur une synthèse des travaux existants pour explorer les domaines principaux : • comment les compétences appropriées à chaque étape du cycle de vie sont-elles acquises et quelles défaillances du marché et des institutions affectent le développement des compétences†‰; • quels systèmes sont nécessaires pour que les individus aient accès à ces compétences, notamment les investissements consentis par les familles, les institutions du secteur privé, les écoles et autres programmes publics†‰; • comment ces systèmes peuvent-ils être renforcés†‰; • comment les personnes les plus vulnérables, à savoir celles qui ne font pas partie des systèmes standards et qui n’ont pas réussi à acquérir des compétences essentielles, peuvent-elles être soutenues. Les pays de la région seront souvent confrontés à des arbitrages difficiles qui auront des effets distributifs et influeront sur leur trajectoire de développement. Des dirigeants engagés, des efforts conjoints de réforme et des politiques bien coordonnées sont essentiels pour aborder le délicat exercice d’équilibre que représente le développement des compétences en Afrique subsaharienne.
Ce livre se penche sur le rôle des richesses en ressources naturelles dans la transformation économique de l’Afrique et évoque les enjeux de la transition sobre en carbone pour les économies riches en ressources. La richesse en ressources constitue en effet un facteur clé dans la majeure partie des économies subsahariennes, dont le sol recèle un important potentiel inexploité. Les gisements souterrains de métaux, minerais, pétrole et gaz représentent des sources prépondérantes de recettes publiques et de revenus d’exportation, tout en offrant des possibilités de développement dans la plupart des pays du continent. En dépit de réserves conséquentes, la conversion de la richesse du sous-sol en prospérité durable n’a pas été pas couronnée de succès. Depuis la baisse du prix des matières premières constaté en 2014, la croissance des pays d’Afrique riches en ressources est plus lente que le taux de croissance moyen observé dans la région. Il est donc vital pour son avenir économique que le continent africain puisse tirer profit de ses richesses en ressources naturelles et ainsi favoriser sa transformation économique. Alors que le monde s’éloigne des combustibles fossiles conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, les pays africains riches en ressources voient surgir de nouveaux risques et de nouvelles opportunités. Des estimations récentes suggèrent que 80 % des réserves de combustibles fossiles attestées dans le monde doivent rester enfouies pour atteindre les objectifs de Paris; or, une grande partie de ces réserves «échouées» se situent en Afrique. Pour les nombreuses économies africaines qui dépendent de l’extraction et de l’exportation du pétrole, cette problématique des actifs «échoués», et par là -même, de «nations échouées», a des implications considérables. Mais cette transition énergétique va également avoir pour effet d’augmenter la demande en intrants de matières premières indispensables aux technologies des énergies vertes. La transition entre combustibles fossiles et énergies vertes devrait ainsi générer une demande de 3milliards de tonnes de minerais et de métaux nécessaires au déploiement des technologies à énergie solaire, éolienne et géothermique. Une question se pose alors: comment les économies africaines peuvent-elles pleinement saisir ces opportunités tout en gérant les risques inhérents aux combustibles fossiles, dans un contexte où leur demande est vouée à décroître? Les ressources naturelles, un enjeu clé pour l’avenir de l’Afrique aborde ces thèmes et offre aux décideurs politiques des pistes pour gérer les écueils de l’incertitude au cours des années à venir.
Research on migration and urban development in Africa has primarily focused on larger cities and rural-to-urban migration. However, 97 percent of Africa’s urban centers have fewer than 300,000 inhabitants, and a sizable share of urban migrants come from other urban areas. A more holistic and dynamic perspective, incorporating migration flows along the full urban hierarchy, as well as urban-urban migrants, is needed to better understand and leverage migration for urban development. Migrants, Markets, and Mayors: Rising above the Employment Challenge in Africa’s Secondary Cities draws on demographic data, research literature, key informant interviews, and empirical research to better understand how migrants in Africa’s secondary cities fare in urban labor markets, how they affect aggregate urban productivity, and how mayors can leverage migrants’ potential to the benefit of all. It explores these questions across countries and four urban case settings: Jijiga in Ethiopia, Jinja in Uganda, and Jendouba and Kairouan in Tunisia. Although mayors in secondary cities often see migrants as a burden to their cities’ labor markets and a threat to development, the report finds that migrants contribute increasingly less to urban population growth and that they usually strengthen the resident labor force. The report also finds that labor market outcomes for migrants are at least as good as those for nonmigrants. Africa’s secondary cities are well placed to leverage migration, but evidence-based policies are needed to manage the growth and development of land and labor markets. The report reviews policy options that mayors can take to strengthen the financial, technical, and planning capacity of secondary cities and better leverage migration to benefit migrants and nonmigrants alike. ----------- "Much of the literature on migration to cities examines migration in a nonspatial fashion or focuses on rural-urban migration to the largest, most visible cities. This volume fills a gap by focusing on migration to secondary cities, coming up with a compelling set of facts. Overall, the volume is very well done and sets a benchmark for future research." †“ J. Vernon Henderson, School Professor of Economic Geography, London School of Economics
Un accès fiable à l’électricité est un impératif pour toute économie moderne. La révolution numérique en fait davantage une exigence cruciale. Et pourtant, le taux d’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne reste substantiellement faible. Les ménages et les entreprises sont confrontés à des problèmes de fiabilité et les coûts d’accès et d’usage sont parmi les plus élevés au monde. Cette situation constitue une contrainte majeure pour l’activité économique, la pénétration des nouvelles technologies de l’information, la qualité du service publique et le bien-être social. L’essentiel des efforts visant à garantir la fiabilité du service et à optimiser les coûts s’est focalisé sur l’atténuation des problèmes liés à l’offre. L’offre se caractérise en effet par des investissements inadéquats dans l’entretien des infrastructures entrainant des pertes techniques et financières importantes. Les échanges inter-Etats en matière d’énergie, qui éventuellement pourraient réduire les coûts liés à l’offre demeurent très faibles. Au-delà de l’offre, les contraintes liées à la demande sont parfois beaucoup plus sévères. Alors que la volonté de souscrire au service reste assez faible dans la plupart des communautés, le niveau d’utilisation ne s’est considérablement pas amélioré pour les ménages connectés au réseau. Une croissance de la consommation de l’électricité pourrait dès lors stimuler de nouveaux investissements et progressivement palier au déficit d’accès. Comment y parvenir ? Le livre Accès à l’electricité en Afrique subsaharienne démontre la pertinence d’aborder cette problématique principalement sous l’angle de la pauvreté et du manque d’opportunités plutôt que dans la perspective d’un défi lié à l’accès à l’énergie. L’objectif principal est de permettre non seulement aux ménages et aux entreprises d’avoir un accès fiable à l’électricité et les moyens d’en utiliser, mais surtout de faire en sorte que les compagnies d’électricité puissent recouvrer les coûts de production et de faire du profit. La solution est un mix complexe de facteurs financiers, politiques et géographiques. Le livre recommande que les décideurs adoptent une approche plus globale en mettant l’accent sur les objectifs de développement de long-terme et en se focalisant sur l’usage productif. Cette approche nécessite d’accorder plus d’importance aux problèmes de fiabilité et de systématiquement penser aux facteurs complémentaires nécessaires pour faciliter la promotion des activités génératrices de revenus.
Résumé : L'Afrique est sur le bord d'un lancement potentiel de croissance économique soutenue. Cette ascension peut être accélérée par un dividende démographique dû aux changements dans la structure par âge de la population. Les baisses de la mortalité infantile, suivies par la baisse de la fécondité, produisent une génération «renflement» et un grand nombre de personnes d'âge actif, donnant un coup de pouce à l'économie. Dans le court terme, une fécondité plus faible engendre une baisse des taux de dépendance des jeunes et une plus grande participation de la population active féminine en dehors de la maison. La réduction de la taille de la famille signifie également qu’il reste davantage de ressources à investir dans la santé et l'éducation par enfant, augmentant ainsi la productivité future des travailleurs. Au long terme, une durée de vie accrue résultant de l’amélioration dans le domaine de la santé signifie que cette vaste cohorte aux gains élevés sera également désireuse d’épargner pour la retraite ainsi que pour la création de l'épargne et des investissements plus conséquents, conduisant ainsi à d'autres gains de productivité. Deux choses sont nécessaires pour que le dividende démographique génère un décollage économique de l'Afrique. La première consiste à accélérer la baisse de la fécondité qui est actuellement au point mort ou lente dans de nombreux pays. La seconde est les politiques économiques qui profitent de l'occasion offerte par le changement de la démographie. Alors que l'évolution démographique peut produire plus, et des travailleurs de meilleure qualité, cette main-d'œuvre potentielle doit être employée si l'Afrique se doit de récolter le dividende. Cependant, une fois en route, la relation entre l'évolution démographique et le développement humain fonctionne dans les deux sens, c’est-à -dire qu’elle crée un cercle vertueux susceptible d’accélérer la baisse de la fécondité, le développement social et la croissance économique. Les recherches scientifiques montrent trois facteurs clés pour accélérer la transition de la fécondité: la santé des enfants, l'éducation des femmes et l'autonomisation des femmes, notamment par l'accès à la planification familiale. Exploiter le dividende démographique nécessite la création d'emplois pour les grandes cohortes de jeunes qui entrent en âge de travailler et qui stimulent les investissements étrangers jusqu'à faire augmenter l'épargne intérieure et l'investissement. La combinaison appropriée de politiques dans chaque pays dépend de leur stade de transition démographique. Etant la dernière région à subir la transition démographique, l’Afrique peut tirer les leçons des réussites et des échecs des autres régions dans l'exploitation d'un dividende démographique. Le succès exige (i) l'accélération de la transition démographique; (ii) une économie dynamique produisant des revenus et des investissements plus élevés pour une jeunesse mieux éduquée et en meilleure santé.
The Future of Work in Africa focuses on the key themes of creating productive jobs and addressing the needs of those left behind. It highlights how global trends, especially the adoption of digital technologies, may change the nature of work in Sub-Saharan Africa by creating new opportunities and challenges. It argues that, contrary to global fears of worker displacement by new technologies, African countries can develop an inclusive future of work, with opportunities for lower-skilled workers. Harnessing these opportunities is, however, contingent on implementing policies and making productive investments in four main areas. These are enabling inclusive digital technologies; building human capital for a young, rapidly growing, and largely low-skilled labor force; increasing the productivity of informal workers and enterprises; and extending social protection coverage to mitigate the risks associated with disruptions to labor markets. This companion report to the World Bank’s World Development Report 2019 concludes with important policy questions that should guide future research, whose findings could lead to more inclusive growth for African nations.
Access to reliable electricity is a prerequisite for the economic transformation of African economies, especially in a digital age. Yet the electricity access rate in Sub-Saharan African countries is often substantially low, households and businesses with access often face unreliable service, and the cost of the service is often among the highest in the world. This situation imposes substantial constraints on economic activities, provision of public services, adoption of new technologies, and quality of life. Much of the focus on how best to provide reliable, affordable, and sustainable electricity service to all has been on mitigating supply-side constraints. However, demand-side constraints may be as important, if not more important. On the supply side, inadequate investments in maintenance result in high technical losses; most state-owned utilities operate at a loss; and power trade, which could significantly lower the cost of electricity, is underdeveloped. On the demand side, the uptake and willingness to pay are often low in many communities, and the consumption levels of those who are connected are limited. Increased uptake and use will encourage investment to improve service reliability and close the access gap. This report shows that the fundamental problem is poverty and lack of economic opportunities rather than power. The solution lies in understanding that the overarching reasons for the unrealized potential involve tightly intertwined technical, financial, political, and geographic factors. The ultimate goal is to enable households and business to gain access, to afford to use, and utilities to recover their cost and make profits. The report makes the case that policy makers need to adopt a more comprehensive and long-term approach to electrification in the region—one centered on the productive use of electricity at affordable rates. Such an approach includes increased public and private investment in infrastructure, expanded access to credit for new businesses, improved access to markets, and additional skills development to translate the potential of expanded and reliable electricity access into substantial economic impact. Enhancing the economic capabilities of communities is the best way to achieve faster and more sustainable development progress while addressing the broad challenges of affordability, low consumption, and financial viability of utilities, as well as ensuring equitable provision between urban and rural areas.