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L’éducation non formelle pose un véritable défi aux planificateurs de l’éducation. En quoi consiste-t-elle ? À quelles fins peut-elle et doit-elle servir ? Peut-on la planifier et, si oui, comment ? En tant que branche de l’éducation nouvellement reconnue, attirant de plus en plus l’attention et les ressources, l’éducation non formelle doit être incorporée, d’une certaine manière, au domaine de compétence des planificateurs de l’éducation. Cette étude offre une base de compréhension des conditions prévalant actuellement sur le terrain ; elle comporte aussi une esquisse de certaines stratégies initiales, permettant d’incorporer l’éducation non formelle dans l’ensemble de l’action des planificateurs de l’éducation. Il convient de souligner le caractère opportun de ce sujet, car il coïncide avec une prise de conscience accrue du fait que le développement de l’éducation - et le développement en général - se voient arrêtés à un certain point, dans le cadre d’une structure planifiée et contrôlée au niveau central. Le franchissement de ce point exige un degré croissant de participation et d’engagement des éventuels bénéficiaires. L’éducation non formelle offre un mécanisme potentiel, permettant des réactions de nature éducative face à cet élan.
Cet ouvrage présente une série d’orientations politiques, ainsi que leurs déclinaisons opérationnelles, permettant aux pays d’Afrique subsaharienne de relever le défi de l’amélioration de l’apprentissage tout en élargissant l’accès et en assurant l’achèvement d’une éducation de base pour tous. L’étude souligne l’importance de configurer le système éducatif de manière à ce qu’il soit constamment axé sur les résultats et à ce que tous les enfants aient accès à de bonnes écoles, du matériel d’apprentissage de qualité et d’excellents enseignants. L’approche de cet ouvrage est unique car elle caractérise les pays en fonction des défis auxquels ils ont été confrontés dans les années 1990 et selon les progrès accomplis en matière d’éducation au cours des 25 dernières années, ce qui permet ainsi aux pays de la région d’apprendre les uns des autres. Les auteurs présentent une revue de littérature et y ajoutent de nouvelles analyses tirées de multiples données provenant d’une trentaine pays de la région. Ils intègrent également des résultats de recherche sur ce qui influence l’apprentissage des enfants, leur accès à la scolarisation et les progrès accomplis grâce à l’éducation de base. Le livre tire des leçons sur la région pour la région à partir de ce qui fonctionne et de ce qui serait nécessaire d’améliorer. Le livre explore quatre pistes pour aider les pays à ajuster leurs systèmes éducatifs afin d’améliorer l’apprentissage : poursuivre les efforts inachevés visant à assurer une éducation de base universelle et de qualité, assurer une supervision et un soutien efficaces des enseignants, concentrer les priorités de dépenses et les procédures budgétaires sur l’amélioration de la qualité, et combler le déficit de capacités du système institutionnel. L’ouvrage se termine par une évaluation de la manière dont les prévisions de taux de fécondité et de croissance économique peuvent impacter les progrès futurs en matière d’éducation.
Il aura été une époque où l’on analysait avec la curiosité de la découverte les caractéristiques contrastées des différents systèmes éducatifs. À plusieurs égards, cet « âge d’or » de l’éducation comparée est révolu. Depuis plus d’une décennie, nous assistons à une homogénéisation croissante des politiques d’éducation et de ses effets structurants et déterminants sur l’ensemble de l’organisation éducative. Les différentes contributions de cet ouvrage ont accordé une attention particulière aux enjeux du repérage, de la réorganisation, voire de la création de nouvelles pratiques de régulation dans la gestion de l’éducation. De fait, dans un contexte de changements multiples, l’ensemble des pratiques de pilotage s’est révélé en profonde transformation sur le plan de son organisation nationale et régionale ainsi qu’à celui de l’établissement scolaire. Nous sommes dans l’ordre d’une nouvelle gouvernance, avec ses régulations revues, où l’encadrement intermédiaire est confronté à une identité nouvelle avec ses pertes de repères d’hier tout en étant à la recherche de balises qui, pour l’instant, sont plus souvent qu’autrement en définition. Ces transformations puisent leurs sources dans de multiples facteurs qui peuvent se décliner suivant des arabesques composites façonnées par les orientations des politiques publiques valorisant l’impartition (subsidiarité), la politisation, la reddition de compte et la professionnalisation. Au sein de ce nouvel « ordre organisationnel », le travail des cadres de l’éducation est profondément transformé et invite à la consolidation et à un développement revu de leurs compétences. La politisation croissante des structures régionales et locales de l’éducation ainsi que la médiatisation accélérée des questions éducatives nécessitent de la part des cadres scolaires une maîtrise de plus en plus fine d’habiletés analytiques, réflexives et argumentatives. Le présent ouvrage constitue un éclairage sur la question.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Actuellement, la question de la légitimité et de l’efficacité de la planification reste plus que jamais posée. En France, et ce depuis la période de l’après-guerre, les Plans successifs de l’Éducation ambitionnent de faire du système éducatif la charnière du développement social et économique, en se fixant un double objectif : démocratiser l’éducation, mais aussi, équilibrer l’offre et la demande de main-d’œuvre qualifiée. Tantôt largement plébiscitée et tantôt vivement dénigrée, la planification a-t-elle été à la mesure de ses ambitions ? Quelles ont été les modalités de cette planification et les conséquences de ce double choix pour le système éducatif et le marché de l’emploi ? Des prévisions exactes révèlent-elles nécessairement des choix optimaux ? Et la « légitimit頻 dont peut bénéficier un Plan suffit-elle à garantir son efficacité ? À travers une comparaison des flux réels et prévus d’élèves et d’étudiants dans les enseignements préscolaire et supérieur sur trois décennies (du 3e au 9e Plan), cet ouvrage tente d’évaluer les prévisions des Plans et les erreurs éventuelles qui en auraient résulté. Le Plan – en tant que texte, processus et méthodes d’action, mais aussi en tant que produit d’une institution au sein de laquelle s’expriment les rapports de force des différents groupes d’intérêt – est-il ce « catalyseur des potentialités » et le « reflet de l’utilité et de l’optimum collectifs » ? Cet ouvrage n’est pas une réfutation de la planification de l’éducation. II essaie de répondre, entre autres, à cette ultime question : la planification de l’éducation en France a-t-elle servi ou s’est-elle servie du système éducatif ?