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La politique du développement durable longtemps prônée semble être un leurre jusqu'à ce jour. La plupart des projets initiés ici et là en Afrique noire ont échoué et les populations continuent de subir une vie de plus en plus précaire. En conséquence, les gouvernements africains se trouvent dans l'obligation de collaborer avec les organismes de développement pour dépasser le stade de la pure théorie et savoir orienter les actions de développement vers plus d'efficacité.
Les conséquences imprévisibles de la pollution (réchauffement des glaciers, inondation, effritement de la couche d'ozone, élévation du niveau des océans) dues à la croissance du rejet des gaz, de la déforestationont favorisé l'émergence du concept du développement durable. Face à cette mise en danger de la planète, le progrès économique doit non seulement rechercher la satisfaction des besoins présents, mais intégrer les préoccupations des générations futures. La sauvegarde de cette solidarité intergénérationnelle nécessite une action commune ; sinon les efforts des uns (protecteurs) seront annulés par le laxisme des autres (pollueurs). Déjà fragilisée par la pauvreté, les conflits, la famine, la désertification, l'Afrique n'est pas moins sollicitée que les autres régions du monde. Représentant 2% des échanges mondiaux, l'Afrique sous ajustement structurel a adopté le libéralisme et ses Etats achèvent le processus de privatisation des entreprises publiques. Mais, qu'il s'agisse de la représentation spatiale, de la gestion foncière , de l'agriculture, de la justice, de l'éducation ou de la gouvernance, la Culture africaine concilie difficilement ses traditions avec la modernité. Si la création, la promotion et la gestion des ressources naturelles et humaines ne sont guère satisfaisantes en Afrique, c'est parce que le processus du développement est mis à mal par des obstacles exogènes et endogènes. En revanche, l'inventivité des populations, seul gage de leur survie, attend un soutien international à la mesure du défi de la renaissance africaine en élaboration. Mais l'Occident ne saisit pas assez que dans un monde sans frontière, la solidarité est l'intérêt bien partagé car, si l'Afrique continue à endurer d'aussi lamentables privatisations, il ne sera guère en sécurité dans son opulence.
Official figures classify some fifty million of the world’s people as 'victims of forced displacement'. Refugees, asylum seekers, disaster victims, the internally displaced and the temporarily tolerated - categories of the excluded proliferate, but many more are left out of count. In the face of this tragedy, humanitarian action increasingly seems the only possible response. On the ground, however, the 'facilities' put in place are more reminiscent of the logic of totalitarianism. In a situation of permanent catastrophe and endless emergency, 'undesirables' are kept apart and out of sight, while the care dispensed is designed to control, filter and confine. How should we interpret the disturbing symbiosis between the hand that cares and the hand that strikes? After seven years of study in the refugee camps, Michel Agier reveals their 'disquieting ambiguity' and stresses the imperative need to take into account forms of improvisation and challenge that are currently transforming the camps, sometimes making them into towns and heralding the emergence of political subjects. A radical critique of the foundations, contexts, and political effects of humanitarian action.