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Mrs Jay Coothtoo, postière de Gloucesterdale, est retrouvée égorgée, enfermée dans un coffre fort dont elle tient la clé, serrée entre ses doigts rapaces. Le détective Alfred Stophen, secondé par le commissaire Jeroboam, mène une enquête haletante. Face à la puissance conjuguée de leurs deux cerveaux surdimensionnés, il faut la démesure d'un génie du mal pour échapper à leur sagacité.Face au souriant dentiste Sir Oscar, au sinistre épicier des hauts plateaux, Gérard Ayfiémévisit, au prudent pharmacien Lunamoi ou au mystérieux docteur Joulesound, Alfred doit penser profondément. Si profondément que sa pensée en perdra le souffle et finira par se noyer dans les abîmes sous-marins de son inconscient. Reprenant l'affaire depuis le début, il lui faudra classer dans son esprit les faits dans leur ordre d'apparition."Buvant une gorgée d'alcool, il chercha le nom de la première victime. Il ne s'en souvenait plus. Dans des brumes incertaines, il se demanda si l'affaire concernait sa mère, ou le vieux Joulesound".
Au coeur de la forêt guyanaise, un ouvrier est abattu. Parce que l'accident a eu lieu sur son ancien terrain d'étude, Yves Noël doit revenir pour participer à l'enquête. Mais il n'est plus le bienvenu. Ni de ses deux anciens collègues, qui campaient, seuls, avec la victime. Ni des secrétaires du centre. Ni même de cette fascinante jeune femme qu'il avait à peine osé aborder deux ans plus tôt, et qui prétend ne plus le reconnaître.Mais plus l'enquête avance, plus cette piste qu'il imaginait déserte se trouve au carrefour de mystérieux rendez-vous. Et, malheureusement pour lui, la jeune femme y est de moins en moins étrangère.Yves désire-t-il vraiment savoir la vérité ?
Dans ce recueil de nouvelles, Paul Dooz explore les différentes facettes de la rencontre amoureuse, quand elle est contrecarrée par un obstacle de taille : la timidité, le temps, le crime, l'orgueil, la maladresse, qui sont autant de facteurs susceptibles de faire échouer les premiers pas vers un couple. Oscillant entre humour, fantaisie ou désespérance, ces nouvelles rappellent le style de ses romans précédents, depuis la fantaisie anglo-saxonne du Crime du coffre, l'humour débridé des Trois imams ou la noirceur du Crime de la Piste. Ce recueil contient également trois nouvelles pour enfants, et deux de science fiction, l'une d'elle ayant été publiée dans un grand quotidien national. Cette édition contient une nouvelle inédite (les orphelins), qui n'a jamais été publiée dans les tirages antérieurs.
Paul Dooz, dont on sait seulement qu'il a étudié et travaillé avec différents ressortissants étrangers, est resté très marqué par la période noire du terrorisme dans les années 1985-1986. Lorsque l'imam Jimenoz, chef du Mollaland, prononce la sentence qui condamne l'auteur d'un essai controversé sur le climat de son pays, les services anti-terroristes français sont sur les dents. Pour parvenir jusqu'à l'auteur, l'ambassade du Mollaland décide alors de recruter trois malfrats charentais.Déjouant les pronostics, ces trois pieds nickelés vont gagner la confiance de Rosanna, la fille de l'éditeur, au point d'occuper son domicile avec l'aide d'un oncle farfelu et d'une brochette de cousines délurées.Mais la situation de complique fortement : si l'ambassadeur du Mollaland en France sabote secrètement les efforts de ses compatriotes pour appliquer la sentence, la maison d'édition va être rachetée par un prête-nom, qui aura ainsi les mains libres pour trouver l'auteur abhorré.
Pierric, sculpteur amateur et géologue travaillant en expatriation, emballe sa dernière création avant de quitter une nouvelle fois la France. Ce même jour, la famille fête l'anniversaire de sa soeur, Juliette. Mal informée, Pascale, l'ex-femme de Pierric, se rend à l'invitation en compagnie de Gontran, son nouveau fiancé. Malgré les efforts de Geoffroi, son ami d'enfance, de sa soeur Aline et de sa mère, le bouillonnant Pierric va plonger dans une férocité primitive pour éliminer son rival.
Sylvane, jeune professeur d'histoire en poste à Cayenne, cultive jalousement son indépendance. Choisissant ses compagnons pour leur propension à fuir dès que leur liaison risque de devenir sérieuse. Elle peut ainsi garder sa fille pour elle seule. Mais même Lucie ne doit pas l'empêcher de profiter des nuits du carnaval.Lorsque Georges annonce son retour, Sylvane cache sa fille chez un ami. Elle espère se débarrasser de l'importun au plus vite. Au plus vite ? A peine arrivé, le jeune homme est assassiné sur la piste de danse la plus fameuse du carnaval de Cayenne, chez Nana. Autour des touloulous, danseuses méconnaissables sous leur déguisement, plusieurs danseurs avaient de bonnes raisons pour se débarrasser du voyageur : l'ami trop fidèle, Jean ; le compagnon du moment, José ; mais peut être aussi Laurent, directeur du personnel du centre spatial de Kourou, un peu trop curieux.
The intrigue began with a triple homicide in a luxury apartment building just steps from the Champs-Elyseés, in March 1887. A high-class prostitute and two others, one of them a child, had been stabbed to death—the latest in a string of unsolved murders targeting women of the Parisian demimonde. Newspapers eagerly reported the lurid details, and when the police arrested Enrico Pranzini, a charismatic and handsome Egyptian migrant, the story became an international sensation. As the case descended into scandal and papers fanned the flames of anti-immigrant politics, the investigation became thoroughly enmeshed with the crisis-driven political climate of the French Third Republic and the rise of xenophobic right-wing movements. Aaron Freundschuh's account of the "Pranzini Affair" recreates not just the intricacies of the investigation and the raucous courtroom trial, but also the jockeying for status among rival players—reporters, police detectives, doctors, and magistrates—who all stood to gain professional advantage and prestige. Freundschuh deftly weaves together the sensational details of the case with the social and political undercurrents of the time, arguing that the racially charged portrayal of Pranzini reflects a mounting anxiety about the colonial "Other" within France's own borders. Pranzini's case provides a window into a transformational decade for the history of immigration, nationalism, and empire in France.