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L’Afrique, continent menacé par la pénurie d’eau ? 17 grands fleuves et 160 lacs irriguent le continent africain. De nombreux pays portent un nom lié à l’eau. Mais, 14 pays manquent d’eau et 80 % des personnes privées d’accès à une source d’eau potable vivent en Afrique. Des femmes et des hommes décrivent dans ce livre leur engagement et leur travail quotidien pour apporter l’eau, un bien commun, là où sont les populations et les terres à irriguer. Ils sont obstinés, déterminés. Ils mettent leur intelligence, leurs compétences et leur ingéniosité en commun et au service de tous pour que les objectifs du Millénaire en matière d’eau et d’assainissement, fixés par les Nations Unies, soient atteints en 2015. La grande originalité de ce livre est d’avoir donné la parole aux Africains, sans lesquels aucune évolution positive ne peut être envisagée. Parmi les nombreux dirigeants et experts africains ayant contribué à l’ouvrage, plusieurs personnalités ont dirigé l’Association Africaine de l’Eau (AAE). Quelques amis de l’Afrique, aux compétences reconnues dans leur domaine, ont accompagné la démarche. Tous les contributeurs, à travers leur témoignage, montrent qu’il est possible, en Afrique, d’éviter la pénurie d’eau. Collection L’Afrique en marche dirigée par Christian Gambotti
Face à la « crise mondiale de l’eau », la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) paraît être la seule solution. Endossée par nombre d’experts et d’organisations sur la scène internationale, la GIRE est proposée mondialement comme une composante primordiale du développement durable. Sa vocation universelle et son caractère idéaliste méritent cependant examen, la GIRE étant d’abord issue de l’expérience occidentale, marquée par un haut degré de développement hydraulique et une utilisation abusive de la ressource, alors que les manifestations les plus criantes de la crise de l’eau renvoient souvent à des problèmes de sous-développement. Aussi, plutôt que d’accepter d’emblée la GIRE comme « meilleure pratique », cet ouvrage en propose une analyse critique à partir de la question de son applicabilité à - l’Afrique subsaharienne. En plus d’étudier le paradigme de la GIRE dans son ensemble, les auteurs s’attardent à décortiquer chacun de ses quatre grands principes (les principes de Dublin), puis présentent deux études de cas sur la mise en place de la GIRE, sur les plans national et transfrontalier. L’expérience montrant que l’adéquation entre une réforme de l’eau proposée et son contexte sociohistorique d’implantation est en rapport étroit avec ses chances de succès, il importe de continuer à débattre à propos de la GIRE.
La vision africaine 2025 de l'eau fait de cette ressource naturelle un outil contribuant à la réduction de la pauvreté, au développement socioéconomique, à la coopération régionale et à l'environnement. La CEDEAO lui dédie une politique exclusive et lui accorde une place prépondérante dans sa politique agricole, lui consacre une plateforme de dialogue sur les grandes infrastructures hydrauliques. L'UMOA en fait le cheval de bataille de sa politique agricole, une orientation stratégique pour la gestion des eaux partagées, la gestion de la transhumance transfrontalière et la gestion des ressources halieutiques. Voici une contribution à la connaissance des politiques internationales pour l'eau.
Parce que la contribution des femmes au développement est encore aujourd'hui peu reconnue, sinon valorisée, cet ouvrage se propose de dresser un état des lieux de la prise en compte des hommes et des femmes dans les actions de développement du secteur de l'eau et de l'assainissement. Ce travail s'appuie sur l'expérience de la coopération française. Cet ouvrage présente dans un premier temps les évolutions majeures survenues depuis les années 1970 en matière tant de rencontres internationales, de recherche, de terminologie que d'approches spécifiques visant à intégrer les femmes aux processus de développement. Il propose ensuite une description de la répartition " traditionnelle " des pouvoirs entre les groupes sociaux dans les sociétés africaines (selon des critères d'âge, d'ethnie, de statut, de religion et de genre) ; et des évolutions en cours depuis quelques décennies liée à des facteurs économiques, sociaux et culturels. La troisième partie analyse les perceptions, connaissances et pratiques des usagers, et plus spécifiquement des usagères, de par leur rôle prépondérant en matière d'eau et d'assainissement. Puis, l'ouvrage expose, en se basant sur des études de cas, la manière dont les différents types d'usagers sont pris en compte, et ce à tous les stades des projets hydrauliques. La dernière partie définit ce qu'est une approche par la demande, et présente les différentes méthodes destinées à l'évaluer. Face à tous ces constats, ce travail s'achève sur des recommandations élaborées par le MAE et l'AFD, ayant pour objectif une implication effective de l'ensemble des usagers dans la gestion de l'eau et de l'assainissement.
L'Afrique, continent menacé par la pénurie d'eau ? 17 grands fleuves et 160 lacs irriguent le continent africain. De nombreux pays portent un nom lié à l'eau. Mais, 14 pays en manquent et 80 % des personnes privées d'accès à une source d'eau potable vivent en Afrique. Des femmes et des hommes décrivent dans ce livre leur engagement et leur travail quotidien pour apporter l'eau, un bien commun, là où sont les populations et les terres à irriguer. Ils sont obstinés, déterminés. Ils mettent leur intelligence, leurs compétences et leur ingéniosité en commun et au service de tous pour que les objectifs du Millénaire en matière d'eau et d'assainissement, fixés par les Nations Unies, soient atteints en 2015. La grande originalité de ce livre est d'avoir donné la parole aux Africains, sans lesquels aucune évolution positive ne peut être envisagée. Parmi les nombreux dirigeants et experts africains ayant contribué à l'ouvrage, plusieurs personnalités ont dirigé l'Association africaine de l'eau (ME). Quelques amis de l'Afrique, aux compétences reconnues dans leur domaine, ont accompagné la démarche. Tous les contributeurs, à travers leur témoignage, montrent qu'il est possible, en Afrique, d'éviter la pénurie d'eau.
Ce numéro thématique de Dynamiques Environnementales s’attache, avant tout, à faire un état des lieux des conflits liés à la géoressource en eau sur le continent africain, à partir d’exemples concrets, bien documentés par une importante cartographie (70 à 80 documents cartographiques). Il s’organise autour d’une première partie centrée sur les grands lacs africains selon une approche historique, géographique et diachronique montrant l’évolution de ces lacs au cours de l’histoire et des problèmes d’assèchement, tel le Lac Tchad, qui provoque des tensions sociales au regard des usages et des changements climatiques. De la même façon, les pratiques et l’utilisation des lacs Victoria, Turkana (Afrique orientale) et de Bagré (Burkina Faso) est source d’insécurité pour les populations, toujours croissantes de cette région de l’Afrique. Le corps de la revue se poursuit par plusieurs articles traitant de questions essentiels telles les rapports entre le climat (sécheresses et précipitations) au regard des usages et d’une pression démographique galopante, notamment en milieu urbain où les exemples de Nairobi et de Douala montrent des situations préoccupantes de santé publique et où la question des pollutions environnementales est centrale. Le cas du sud de Madagascar, également traité ici montre une aggravation de la crise de l’eau dans une région semi-aride. À ces articles de fond s’ajouteront une rubrique d’actualités qui retracera rapidement les derniers évènements concernant l’environnement en Afrique avec notamment la sécheresse de 2012, des fiches et un dossier pédagogique (sur « le dessous des cartes »), ainsi qu’un jeu géographique et de culture générale, sous la forme d’un quizz, à partir de cartes anciennes sur la question des explorateurs et des colonisateurs français au XIXe siècle. Ce CartoQuizz est également associé à un article sur l’intérêt et le rôle stratégique des fleuves africains dans la colonisation anglaise au XIXe siècle.
En 2019, près de 60 % de la population de l’Afrique subsaharienne n’a pas un accès minimal à l’eau, soit près de 800 millions de personnes. Même dans les pays les plus riches, comme l’a montré la crise de l’eau dans la ville du Cap en 2018, la situation est précaire et marquée par de fortes inégalités. Naturalisation — le manque d’eau serait dû à la sécheresse — et fatalisme — la pénurie serait structurelle en Afrique — dominent les discours. Il y a plus de 25 ans, la conférence internationale sur l’eau et l’environnement de Dublin de 1992, avait proposé un « modèle » mondial de gestion de l’eau, fondé sur la gestion intégrée des ressources en eau, les partenariats public-privé et la marchandisation de la ressource en eau. Mais ces politiques ont prouvé leurs limites en Afrique lorsqu’elles ont été appliquées dans des territoires où les configurations hydro-sociales étaient très différentes de celles des pays du Nord où elles avaient été pensées. Les douze chapitres de ce livre, regroupés autour de trois thèmes (compétitions, conflits et coopérations autour de l’accès et des usages de l’eau ; échelles et modalités de la gestion de l’eau ; justices et injustices) montrent, au contraire, l’émergence de nouvelles conditions diversifiées d’accès à la ressource, qui reposent sur des formes de solidarités anciennes ou émergentes, et qui intègrent les configurations hydro-sociales locales. L’objectif de cet ouvrage est d’explorer, à partir de situations concrètes fondées sur des données empiriques récentes, ces formes nouvelles d’organisation, et de voir dans quelle mesure elles pourraient apporter des solutions alternatives aux nombreux problèmes actuels liées à l’accès inégal à l’eau en Afrique.
Réflexion pluridisciplinaire sur la question de l'approvisionnement en eau dans les villes d'Afrique subsaharienne. L'analyse de terrain est couplée à une connaissance des littératures française et anglo-saxonne sur le sujet mais elle emprunte aussi à d'autres disciplines (économie, science politique, etc.) et à d'autres régions du monde pour mettre en perspective l'ensemble des facteurs en jeu.