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"A l'heure des coupes budgétaires dans la fonction publique, de nombreuses institutions culturelles françaises sont amenées à lever des fonds, en France mais également à l'étranger, en particulier aux États-Unis, grâce au réseau des American Friends. A cheval entre la France et les États-Unis, ces associations participent désormais à un véritable travail "d'intermédiation diplomatique" entre les deux pays. Quelles sont les structures qui permettent cette levée de fonds transnationale ? Comment cette philanthropie contribue-t-elle à transformer le monde culturel français, et, plus largement, l'État, à travers des reconfigurations public/privé ? En s'intéressant au point de vue des acteurs (leurs discours, leurs pratiques, leurs représentations), cette enquête offre une plongée dans le monde peu connu de la philanthropie d'élite transnationale et en dévoile les coulisses (négociations financières, rapports de pouvoir...), derrière le "glamour" affiché."--Page 4 of cover.
Pour la plupart des Canadiens et Canadiennes, le monde de la philanthropie et des fondations privées demeure mystérieux. Parfois comparées de façon mémorable à des girafes, les fondations sont des créatures qui ne devraient pas exister. Pourtant, elles existent bel et bien, et elles sont même entourées d’une aura mystique. Dans À quoi sert la philanthropie?, Hilary Pearson démystifie le monde de la philanthropie canadienne en dressant un portrait du paysage actuel des fondations et en mettant en lumière des organisations qui agissent avec détermination face à certains des défis sociaux et économiques les plus pressants de notre époque : les changements climatiques, l’avenir des villes, l’éducation et l’évolution de la main-d’œuvre, le logement et le besoin urgent de réparer et d’établir de nouvelles relations avec les peuples autochtones. Mme Pearson, qui a travaillé pendant deux décennies auprès des dirigeants de fondations à travers le Canada, nous offre un regard intime sur la façon dont ces organisations continuent d’évoluer. Par le biais d’entretiens personnels effectués auprès de la direction de fondations privées – grandes ou petites, établies de longue date ou nouvellement créées – elle décrit les stratégies et les efforts déployés par des fondations canadiennes pour rassembler les parties prenantes de la société, faire le plaidoyer de causes importantes, servir comme intermédiaires ou créer des partenariats. À une époque marquée par des divisions sociales et des inégalités croissantes, À quoi sert la philanthropie? constitue une contribution opportune au débat actuel sur la légitimité de la philanthropie organisée. Mme Pearson défend avec conviction le rôle primordial joué par la philanthropie privée pour relever les défis d’une époque en pleine mutation.
Pourquoi la philanthropie est-elle vitale ? À quelles urgences fait-elle face ? Comment agir ? Avec qui ? Les crises se succèdent, les États n'ont plus les moyens de leurs ambitions, et les vies, bouleversées par l'évolution brutale de nos sociétés, affrontent une multitude d'aléas. La philanthropie est l'une des réponses positives face à ce monde qui néglige l'humanité. En France, la culture du don se généralise, la collecte se professionnalise, les Français, toutes générations confondues, s'investissent davantage. Individus, familles, associations, entreprises, la philanthropie nous concerne tous. C'est un engagement profond qui se vit au quotidien. Ses formes étant multiples, chacun, selon ses moyens, ses valeurs et ses convictions, peut trouver son élan. Il n'y a pas de " petits philanthropes ", il y a des philanthropes ! Nourri de nombreux témoignages, ce livre dresse un panorama de la philanthropie et montre combien la valeur affective d'un don et la satisfaction ressentie à s'engager sont supérieures à son montant nominal.
A Propos du Livre Avec plus de 224 milliards de dollars de donation annuelle, qu'il soit gentleman millionnaire ou citoyen moyen, l'américain est un philanthrope pas comme les autres. C'est le constat de Moussa Cissé qui nous livre des recettes bonnes à connaître sur la philanthropie américaine, tirées de son expertise et expérience, à la fois, à la tête de «International African community Council » et de sa riche carrière journalistique. Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) du tiers monde ont besoin de ressources, formation et support communautaire. Elles ont également besoins de comprendre les mécanismes de financement ainsi que l'environnement politique, législatif, technique et culturel en matière de gestion des ONG dans les pays occidentaux. Ce livre traite des différents aspects de la philanthropie aux Etats-Unis, selon l'expérience et l'expertise de l'auteur en la matière de gestion des ONG et des uvres philanthropiques dans ce pays et ailleurs. Ce livre est un outil de travail pour les leaders des ONG, institutions d'enseignement publiques ou privées, institutions de recherches ou d'études, décideurs administratifs et politiques, etc., des pays du tiers monde. Dans leurs efforts de participation aux projets de développement communautaires des pays du tiers monde ce livre devrait pouvoir être aux agences gouvernementales, fondations, organisations caritatives et philanthropiques des Etats-Unis en particulier, et celles des pays industrialisés en général. Ce livre est également destiné aux instituons internationales qui ont besoin de l'appui des ONG internationales et locales pour la mise en uvre de leurs programmes et projets d'assistance. Sans oublier les corporations et autres compagnies multinationales en vue de les épauler dans leurs programmes et projets de relation publiques avec les populations locales des pays où sont implantées leurs filiales.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
This open access book focuses on a particular but significant topic in the social sciences: the concepts of “footprint” and “trace”. It associates these concepts with hotly debated topics such as surveillance capitalism and knowledge society. The editors and authors discuss the concept footprints and traces as unintended by-products of other (differently focused and oriented) actions that remain empirically imprinted in virtual and real spaces. The volume therefore opens new scenarios for social theory and applied social research in asking what the stakes, risks and potential of this approach are. It systematically raises and addresses these questions within a consistent framework, bringing together a heterogeneous group of international social scientists. Given the multifaceted objectives involved in exploring footprints and traces, the volume discusses heuristic aspects and ethical dimensions, scientific analyses and political considerations, empirical perspectives and theoretical foundations. At the same time, it brings together perspectives from cultural analysis and social theory, communication and Internet studies, big-data informed research and computational social science. This innovative volume is of interest to a broad interdisciplinary readership: sociologists, communication researchers, Internet scholars, anthropologists, cognitive and behavioral scientists, historians, and epistemologists, among others.
Benjamin Hoffmann’s Posthumous America examines the literary idealization of a lost American past in the works of French writers of the eighteenth and nineteenth centuries. For writers such as John Hector St. John de Crèvecœur and Claude-François de Lezay-Marnésia, America was never more potent as a driving ideal than in its loss. Examining the paradoxical American paradise depicted in Crèvecœur’s Lettres d’un cultivateur américain (1784); the “uchronotopia”—the imaginary perfect society set in America and based on what France might have become without the Revolution—of Lezay-Marnésia’s Lettres écrites des rives de l’Ohio (1792); and the political and nationalistic motivations behind François-René Chateaubriand’s idealization of America in Voyage en Amérique (1827) and Mémoires d’outre-tombe (1850), Hoffmann shows how the authors’ liberties with the truth helped create the idealized and nostalgic representation of America that dominated the collective European consciousness of their times. From a historical perspective, Posthumous America works to determine when exactly these writers stopped transcribing what they actually observed in America and started giving imaginary accounts of their experiences. A vital contribution to transatlantic studies, this detailed exploration of French perspectives on the colonial era, the War of Independence, and the birth of the American Republic sheds new light on the French fascination with America. Posthumous America will be invaluable for historians, political scientists, and specialists of literature whose scholarship looks at America through European eyes.