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L’idée que l’on se fait de l’Afrique a radicalement changé. Encore considéré comme le continent des guerres, des famines et de la pauvreté chronique à la fin des années 90, le continent africain est maintenant évoqué sous l’angle de « l’Afrique qui monte » et du « XXIe siècle africain ». Deux décennies de croissance économique sans précédent devaient en principe améliorer sensiblement le bien-être des populations africaines. Il est toutefois difficile de dire si c’est effectivement le cas en raison de la médiocre qualité des données, de la nature du processus de croissance (s’agissant notamment du rôle des ressources naturelles), des conflits qui sévissent dans une partie la région et de la forte expansion démographique. Poverty in a Rising Africa décrit les problèmes de données et analyse systématiquement les informations disponibles sur la pauvreté et les inégalités dans une perspective tant monétaire que non monétaire. Le premier chapitre évalue la disponibilité et la qualité des données nécessaires pour cerner la pauvreté monétaire, examine les mécanismes de gouvernance et les processus politiques qui sous-tendent la production statistique et propose quelques méthodes pour combler le déficit de données. Le chapitre 2 évalue la robustesse des estimations sur la pauvreté en Afrique et brosse à grands traits le profil de ce fléau. Selon les auteurs, la réduction de la pauvreté en Afrique est peut-être légèrement supérieure à ce que les estimations traditionnelles portent à croire. Pour autant, même les estimations les plus optimistes indiquent que davantage de personnes vivaient dans la pauvreté en 2012 qu’en 1990. Le troisième chapitre considère la pauvreté dans une perspective élargie en prenant en compte les dimensions non monétaires du bien-être, telles que l’éducation, la santé et la liberté, en utilisant la méthode d’Amartya Sen (1985) axée sur les notions de capabilities et de functionings. Des progrès ont certes été accomplis dans plusieurs de ces domaines, mais les niveaux de résultats restent obstinément bas. Enfin, le chapitre 4 examine les données relatives aux inégalités en Afrique en analysant non seulement les types d’inégalités monétaires, mais aussi d’autres aspects tels que l’inégalité des chances, la mobilité intergénérationnelle dans le travail et l’éducation et l’extrême richesse.
The economic and social prospects are daunting for the 89 million out-of-school youth who comprise nearly half of all youth in Sub-Saharan Africa. Within the next decade, when this cohort becomes the core of the labor market, an estimated 40 million more youth will drop out, and will face an uncertain future with limited work and life skills. Furthermore, out-of-school youth often are 'policy orphans,' positioned between sectors with little data, low implementation capacity, lack of interest in long-term sustainability of programs, insufficient funds, and little coordination across the different government agencies. This report provides a diagnostic analysis of the state of out-of-school youth in Sub-Saharan Africa, focusing on the 12- to 24-year-old cohort. This report also examines the decision path youth take as they progress through the education system and the factors that explain youth's school and work choices. It finds that individual and household characteristics, social norms, and characteristics of the school system all matter in understanding why youth drop out and remain out of school. In particular, six key factors characterize out-of-school youth: (i) most out-of-school youth drop out before secondary school; (ii) early marriage for female youth and (iii) rural residence increase the likelihood of being out of school; (iv) parental education level and (v) the number of working adults are important household factors; and (vi) lack of school access and low educational quality are binding supply-side constraints. Policy discussions on out-of-school youth are framed by these six key factors along with three entry points for intervention: retention, remediation, and integration. This report also reviews policies and programs in place for out-of-school youth across the continent. Ultimately, this report aims to inform public discussion, policy formulation, and development practitioners' actions working with youth in Sub-Saharan Africa.
Le redressement de l’Afrique subsaharienne a été spectaculaire au cours des deux dernières décennies. Après de nombreuses années de déclin, l’économie du continent a commencé à reprendre de la vigueur au milieu des années 90. Grâce à cette croissance macroéconomique, la santé de la population s’est améliorée, le nombre des jeunes fréquentant l’école a augmenté, et le taux d'extrême pauvreté a diminué de 54 % en 1990 à 41 % en 2015. La région a connu moins de conflits (en dépit de ceux qui couvent dans certains pays et du nombre inquiétant des personnes déplacées), un élargissement des libertés politiques et sociales, et des progrès dans l’égalité hommes-femmes. Malgré ces avancées, les défis sont énormes. La croissance économique a ralenti au cours des dernières années. Les taux de pauvreté affichés dans de nombreux pays sont les plus élevés du monde. Et la croissance démographique africaine provoque une augmentation du nombre des pauvres du continent. Au niveau mondial, on assiste à un déplacement de la pauvreté de l'Asie du Sud vers l'Afrique. La stabilité et la croissance macroéconomiques sont certes des composantes essentielles de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration du bien-être, mais elles ne sont pas suffisantes. Ce rapport explore les points d’entrée critiques et les domaines d’action prioritaires pour l’accélération de la réduction de la pauvreté en Afrique. Au-delà de la stabilité et de la croissance macroéconomiques, il cherche à savoir ce qui peut encore être fait et à identifier les points sur lesquels les décideurs devraient se concentrer pour réduire la pauvreté. Un agenda des politiques favorable aux pauvres requiert de la croissance aux endroits où ceux-ci vivent et travaillent, ainsi que de s’attaquer aux nombreux risques auxquels les ménages sont exposés. En conséquence de quoi, le présent rapport a ajouté une optique « emplois » à son travail. Il met carrément l’accent sur la productivité et les moyens de subsistance des pauvres et des personnes vulnérables, autrement dit sur ce qui est nécessaire pour accroître leurs revenus. Il s’attache enfin à la manière de financer l’agenda de lutte contre la pauvreté et de développement.
Génératrice d’emplois et de productivité, l’industrialisation est un vecteur de croissance qui coïncide souvent avec l’accélération du développement dans les économies les plus avancées. Cela étant, du fait de la rapidité des avancées technologiques et des restructurations qu’a connues le commerce international, certains chercheurs et décideurs remettent aujourd’hui en cause les contributions de l’industrie manufacturière au développement dans les Etats où son apparition est tardive. Dans le même temps, l’industrialisation et les transformations structurelles font partie intégrante de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des stratégies de développement de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne. A la lumière de ce regain d’intérêt pour l’industrialisation dans l’ensemble de la région, il importe moins de savoir si les pays d’Afrique sub-saharienne doivent considérer l’industrialisation comme l’une des voies vers la croissance durable que de promouvoir effi cacement les perspectives ouvertes par cette dernière. L’industrialisation en Afrique subsaharienne : Saisir les opportunités offertes par les chaînes de valeur mondiales se penche sur cette question en proposant de réévaluer les perspectives d’industrialisation des pays d’Afrique sub-saharienne au travers de leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales et en examinant le rôle de la politiques dans le renforcement de ces perspectives.Les principaux enseignements de cette étude indiquent que • L’Afrique sub-saharienne n’a pas connu de désindustrialisation précoce; au contraire, la région a bénéfi cié d’une croissance substantielle de l’emploi manufacturier en dépit d’une contribution toujours limitée de la valeur ajoutée industrielle au PIB. • L’intégration de la région aux chaînes de valeur industrielles mondiales reste relativement élevée, bien qu’elle soit marquée par la présence dominante des produits primaires et par le recours à l’emploi peu qualifi é. • L’intégration aux chaînes de valeur mondiales conduit à des créations d’emplois et l’intégration verticale en amont permet d’en créer encore davantage. Le présent ouvrage souligne l’importance des politiques dans le maintien d’un marché compétitif, dans la promotion d’une hausse de la productivité, dans l’encouragement du développement des compétences et dans l’accompagnement de secteurs tels que les infrastructures et la fi nance. Les décideurs politiques peuvent renforcer les connections des chaînes de valeur mondiales 1) en augmentant la valeur ajoutée des produits d’export existants, 2) en encourageant la reconversion vers l’emploi hautement qualifi é et 3) en créant des avantages comparatifs pour les industries centrées sur les savoirs.
Malgré la forte croissance économique que l’Afrique subsaharienne a connue ces vingt dernières années, les niveaux de transformation économique, de réduction de la pauvreté et de développement des compétences dans cette partie du monde sont bien inférieurs à ceux des autres régions. Des investissements judicieux dans le développement des compétences, en accord avec les objectifs politiques de croissance de la productivité, d’inclusion et d’adaptabilité, peuvent aider à accélérer la transformation économique de la région subsaharienne au XXIe siècle. L’augmentation de la population en âge de travailler en Afrique subsaharienne constitue une réelle chance d’accroître la prospérité collective. Les pays de la région ont investi massivement dans le développement des compétences†‰; les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont été multipliées par sept au cours des 30 dernières années, et le nombre d’enfants scolarisés est aujourd’hui plus élevé que jamais. Pourtant, les systèmes d’éducation de cette population n’ont pas donné les résultats escomptés, et ces insuffisances entravent considérablement les perspectives économiques. Dans la moitié des pays, moins de deux enfants sur trois terminent l’école primaire, et encore moins atteignent des niveaux supérieurs d’enseignement et obtiennent un diplôme. Les acquis d’apprentissage demeurent faibles, ce qui entraîne des lacunes dans les compétences cognitives de base telles que la lecture, l’écriture et le calcul, aussi bien chez les enfants, les jeunes que les adultes. Le taux d’alphabétisation de la population adulte est inférieur à 50 % dans de nombreux pays†‰; la part des adultes sachant lire, écrire et compter de manière fonctionnelle est encore plus faible. Une réforme du système est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs. De multiples agences aux niveaux national et local sont impliquées dans les stratégies de développement des compétences, faisant des compétences «†‰le problème de tous, mais la responsabilité de personne†‰». Les politiques et les réformes doivent permettre de renforcer les capacités des politiques qui ont fait leurs preuves et d’instaurer des mesures incitatives visant à faire converger le comportement de tous les acteurs dans la poursuite des objectifs de développement des compétences au niveau national. Le développement des compétences en Afrique subsaharienne, un exercice d’équilibre. Investir dans les compétences pour la productivité, l’inclusion et l’adaptabilité présente des données qui éclaireront les choix stratégiques des pays en matière d’investissements dans les compétences. Chaque chapitre aborde un ensemble de questions spécifiques, en s’appuyant sur une analyse originale et sur une synthèse des travaux existants pour explorer les domaines principaux : • comment les compétences appropriées à chaque étape du cycle de vie sont-elles acquises et quelles défaillances du marché et des institutions affectent le développement des compétences†‰; • quels systèmes sont nécessaires pour que les individus aient accès à ces compétences, notamment les investissements consentis par les familles, les institutions du secteur privé, les écoles et autres programmes publics†‰; • comment ces systèmes peuvent-ils être renforcés†‰; • comment les personnes les plus vulnérables, à savoir celles qui ne font pas partie des systèmes standards et qui n’ont pas réussi à acquérir des compétences essentielles, peuvent-elles être soutenues. Les pays de la région seront souvent confrontés à des arbitrages difficiles qui auront des effets distributifs et influeront sur leur trajectoire de développement. Des dirigeants engagés, des efforts conjoints de réforme et des politiques bien coordonnées sont essentiels pour aborder le délicat exercice d’équilibre que représente le développement des compétences en Afrique subsaharienne.
L’Afrique a connu une forte croissance économique au cours des 2 dernières décennies. Cependant, les indices de pauvreté chronique restent très élevés, alors que la fréquence des chocs auxquels sont confrontés les ménages pauvres s’accentue et que l’écart entre les différents groupes de revenus s’élargit, particulièrement en termes de capital humain et d’accès aux services essentiels. À travers le soutien régulier et fiable aux ménages pauvres et vulnérables et l’appui à l’investissement productif, les interventions ciblées telles que les filets sociaux ont fait la preuve de leur capacité à faire reculer la pauvreté, à renverser les inégalités croissantes et à augmenter la résilience des ménages. Suite à la crise économique mondiale, un nombre croissant de décideurs politiques africains en sont venus à considérer les filets sociaux comme des instruments clés de réduction de la pauvreté et de gestion des risques. L’élan vers la rationalisation de la dépense publique à travers l’utilisation de méthodes plus appropriées de ciblage des ménages pauvres et vulnérables s’accentue. Réduire la pauvreté et investir dans le capital humain : le nouveau rôle des filets sociaux en Afrique examine les objectifs, les caractéristiques, la performance et le financement des filets sociaux mis en oeuvre dans 22 pays d’Afrique subsaharienne et identifie les moyens qui permettront aux différents gouvernements et partenaires techniques et financiers de renforcer les systèmes de filets sociaux afin que ces derniers puissent mieux soutenir les populations pauvres et vulnérables. De façon générale, les auteurs ont constaté que les filets sociaux étaient de plus en plus populaires en Afrique et que la transformation des programmes d’aide alimentaire d’urgence en filets sociaux réguliers et prévisibles s’intensifiait, notamment sous forme de programmes de transferts monétaires ciblés et d’interventions d’argent contre travail. Certains pays africains, principalement le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie procèdent actuellement à l’unification de leurs programmes au sein d’un système national. Grâce à la disponibilité d’analyses actualisées des filets sociaux d’Afrique, des résultats encourageants tirés des évaluations d’impact et des possibilités productives offertes par les programmes de transferts monétaires dans les pays africains, les décideurs considèrent maintenant, dans leurs échéanciers de développement, les filets sociaux comme des instruments prioritaires et efficaces de réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité.
L'Afrique amorce une période qui verra la transformation de ses perspectives politiques, économiques et sociales. La Banque européenne d'investissement est un élément essentiel de la panoplie d'instruments de l'UE qui, depuis plusieurs décennies, contribue à renforcer le partenariat entre l'Afrique et l'Europe. Nous voulons maximiser notre potentiel en tant que banque de l'UE, afin de pouvoir nous associer à nos partenaires africains pour relever ensemble les grands défis d'aujourd'hui et saisir les occasions qui s'offrent à nous. Cette publication présente le bilan des réalisations de la BEI en Afrique et sa vision de son futur partenariat avec le continent.
Despite a spectacular expansion of the higher education sector in Sub-Saharan Africa, the supply of tertiary education has generally failed to keep pace with demand, and the region continues to lag behind all other regions in terms of access to tertiary education. This is in part a consequence of deeply entrenched patterns of inequitable access to higher education, and the perpetuation of what researchers refer to as “elite systems.†? To date, access to tertiary education in Sub-Saharan Africa has unduly benefited students drawn from the region’s wealthiest households, and overall enrollment remains disproportionately male and metropolitan. These factors stifle the catalytic potential of higher education, corroding its potential for driving economic growth and sustaining poverty reduction. Instead, patterns of access to tertiary education have generally reinforced and reproduced social inequality, instead of eroding its pernicious social and economic effects. Sharing Higher Education’s Promise beyond the Few in Sub-Saharan Africa aims to inform an improved understanding of equity in tertiary enrollment in Sub-Saharan African countries and to examine the extent to which inequity functions as a bottleneck, inhibiting the ability of African universities to effectively drive improvements in overall quality of life and economic competitiveness. In our survey of the evidence, we also aim to identify which policies most effectively address the challenge of promoting equity of access in Sub-Saharan African tertiary education systems. To achieve these objectives, the book collects, generates, and analyzes empirical evidence on patterns of equity; examines the underlying causes of inequity; and evaluates government policies for addressing inequity.
Originally published in French and updated here for the first time in English, the book emphasises three main innovations brought about by the fight against poverty by the World Bank and the International Monetary Fund.