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Critique de la logistique du « glissement de la prérogative politique » Les technologies de l'information et de la communication (TIC) opèrent un « glissement de la prérogative politique » dans les démocraties occidentales. Cette nouvelle donne se traduit par la possibilité pour un acteur dont la logique vise à défendre son propre intérêt, d'exercer des fonctions politiques renvoyant à l'intérêt général, sans avoir la légitimité de l'élection démocratique. Sur fond de mondialisation et de déréglementation, les TIC ouvrent la possibilité technique d'un tel processus. Cet ouvrage, à travers trois révélateurs - l'espace, les logiques de l'extrême et la modélisation - explore et décrypte le travail de la techno-logique des TIC dans le montage politique de cette opération idéologique du « glissement de la prérogative politique » où l'on confond volontiers intérêt public et intérêt privé, au bénéfice peut-être de ce dernier mais pas forcément de la démocratie.
Les représentations sociales des technologies de l'information et de la communication peuvent être considérées comme un arrière-fond de la question de la gouvernance de l'internet, puisqu’elles constituent le terreau des conditions d’acceptabilité de la technique. La journée d’études organisée par le programme de recherche Vox Internet a visé moins une analyse conceptuelle du (ou des) imaginaire(s) des TIC qu’un questionnement méthodologique à même de proposer des alternatives et de nouvelles pistes de travail. En tentant de préciser à quelles sources s’abreuve la notion d’imaginaire des techniques, quels en sont les vecteurs, quels acteurs la mobilisent et pour quel type de justification, les articles successifs mettent en perspective le lien entre représentation sociale, discours et imaginaire des TIC, au fil d’une histoire qui semble parfois se répéter. Cela conduit à explorer une épistémologie critique qui permet de justifier l’emploi du concept d’imaginaire(s) face aux concepts associés (utopie, mythe, idéologie, etc.). Elle invite, lorsque l’on étudie les discours sur l’internet, à les rapporter plus finement aux pratiques réelles et à changer de cadre d’analyse pour envisager de manière plus productive les relations entre technique, politique et société.
The collection and treatment of traces which reveal who we are and what we do naturally piques our interest when it pertains to others, and anxiety when it concerns ourselves. Do we truly know what a trace is? And if knowledge is power, how vulnerable are we in the public sphere? The demonstrability of a trace hides the complexity of the process that allows it to be produced, interpreted and used. This book proposes a reasoned approach to the analysis of the 'trace' as an object and as a sign. By following such an approach, the reader will understand how the media participates in the creation and deployment of traces, and the issues raised by what can be traced on social media. The Trace Factory offers a historical perspective, returning to the founding theories of collecting and producing traces linked to knowledge and power in society. Observing technology and information through the prism of these theories, a large number of devices and their uses are evaluated. This book offers itself as a tool of thought and work for researchers, professionals and social actors of all kinds who are confronted with the existence, treatment and interpretation of the traces of society and culture.
Today, it is widely recognized that in order to meet environmental challenges, it will not simply be enough to make our lifestyles greener; also critical is putting an end to the modern conception of the human as master and possessor of nature. However, to bear fruit, this change in anthropology must also be accompanied by a revision in our conception of technology. Since the Enlightenment and the development of industrialization, technology no longer seems to be subject to the guiding principles set by the Greeks: prudence and the search for the right measure in all, which leads to the care of beings and the world. Care in Technology analyzes the historical changes that have led technology to become an unthinkable part of care, and care an unthinkable part of technology. It also establishes the conditions for care to once again become a regulatory principle of the activity of engineers who design technology.
Les TIC et plus globalement le numérique sont le plus souvent saisis dans leur immédiateté. Comme si le numérique était voué à ce que F. Hartog a nommé le « présentisme ». Il semblerait que ces technologies soient toujours nouvelles, comme extraites de la dynamique historique, ce qui participe de L'impensé numérique. Or, elles possèdent également leurs propres dimensions temporelles, au pluriel, pour ne pas sacrifier la complexité de leur rapport au temps. Ce livre en deux tomes voudrait, sur le mode des sciences sociales et non de la philosophie, réinvestir cette question des temporalités numériques. Ce premier tome propose ainsi une histoire problématisée des TIC, comme archéologie du numérique, qui lie histoire et concepts au lieu de les séparer. Parce qu'il faut historiciser les concepts pour mieux en tester la pertinence et voir s'ils tiennent dans le temps. Parce qu'il faut équiper de concepts cette histoire qui ne peut pas être restituée sans que les enjeux politiques des TIC et du numérique ne soient clairement discernés. D'où cette Dynamique des TIC qui présente une véritable grille de lecture pédagogique de l'histoire des TIC et du numérique depuis la fin du XVIIIe siècle. Elle en dégage les grandes lignes de force (la tension entre l'état et le marché, la montée en puissance du grand nombre, la multiplication de l'espace, la densification et l'accélération temporelle, l'omniprésence de la logistique informationnelle) et les trois grandes phases (de lubrification, d'installation et de domination). Histoire mondiale. Histoire politique. Histoire économico-gestionnaire aussi. Histoire, en définitive, du processus que j'ai nommé la « gestionnarisation » de la société. Le livre qu'on va lire a été rédigé pour l'essentiel voilà 25 ans. Victime de l'impensé à l'époque, il n'était pas question de le réécrire, ce qui l'aurait fait disparaître. Une postface revient en détail sur la manière dont son système conceptuel permet d'éclairer encore aujourd'hui, avec efficacité, l'actualité économique et politique du numérique. Et c'est bien tel qu'il est, synthèse historique et témoin d'une histoire tout à la fois, qu'il peut oeuvrer à lutter contre cet impensé en participant à l'installation d'une culture historique des enjeux politiques et économico-gestionnaires du numérique.
Depuis le milieu des années 1990, les technologies de l'information et de la communication (TIC) connaissent une croissance sans précédent. Cet essor, qui demeure inégal entre les différents pays, suscite de nombreuses réflexions autour de projets présentant les TIC comme un moyen de brûler les étapes du développement. Plus de 15 ans après l'ouverture des sociétés des pays en développement aux TIC, quel bilan d'étape peut-on dresser en termes d'acquis, d'entraves, d'échecs et de réajustements ? Quels sont les multiples changements que les TIC ont entraînés ? La réalité socio-économique des Suds est-elle en phase avec l'espoir que les communications mobiles et Internet ont suscité ? Quelles relations peut-on établir entre les pays ? Les TIC ont-elles réellement permis d'améliorer les conditions de vie ? Les auteurs tentent de répondre à ces questions à partir de travaux de terrain effectués en Afrique, en Inde ou aux Etats-Unis. Ils livrent, en outre, des analyses de nature socio-économique qui permettent de mieux comprendre les phénomènes qui se révèlent. L'ouvrage s'attache enfin à saisir ce qu'une approche des TIC par les "capabilités" pourrait apporter aux politiques de développement. Dirigé par deux spécialistes, Jean-Michel Ledjou et Hanitra Randrianasolo-Rakotobe, ce livre réunit des analystes issus de disciplines diverses - Sciences de l'information et de la communication, économie, sociologie. Il offre aussi le regard croisé de chercheurs français, américains, indiens ou africains sur les enjeux des technologies de l'information et de la communication.
A partir de trois domaines d'observation particuliers (l'audiovisuel, le marketing direct et les technologies multimédia), il s'agit ici de s'interroger sur le pouvoir réel de l'usager et d'étudier et/ou d'imaginer des modalités d'expression qui permettent de construire des rapports d'usage moins dépendants. « Copyright Electre »
La place et le rôle des technologies de l'information et de la communication au sein de l'économie et de la société sont devenues des objets centraux d'analyse pour les Sciences humaines et sociales. D'une part, ces technologies accompagnent et sont porteuses de changements, d'autre part, autour d'elles s'organisent des phénomènes d'apprentissage, de coordination, de réorganisation, d'innovation, d'usages... En raison de l'importance des enjeux scientifiques, technologiques et sociaux, il importe de mener une réflexion sur les manières dont les Sciences humaines et sociales peuvent structurer leurs efforts. Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a pris acte de cette situation en créant, en octobre 2000, le Département " STIC ", et au sein de celui-ci, le GDR " Technologies de l'information et de la communication et société ". Dans cette livraison, Sciences de la Société a laissé la parole à quelques animateurs et participants des journées doctorales organisées à Paris en octobre 2002 par le GDR, en privilégiant le croisement des regards disciplinaires, théoriques et thématiques.