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Genèse de cinq grands projets urbains au sein de cinq villes européennes, Marseille, Nantes, Venise, Turin et Manchester, visant à analyser les transformations qui ont touché l'urbanisme et la gouvernance urbaine. Les villes sont, d'après l'auteur, devenues ces dernières années des acteurs dotés d'une politique extérieure leur permettant de s'affirmer face à certains partenaires.--[Memento].
Cet ouvrage privilégie un objet - la ville et ses pratiques de gouvernement - en combinant les jeux d'échelles (globale, nationale et locale) et les jeux d'acteurs (publics/privés). Sont analysés ici les liens entre l'Etat et le gouvernement local autant que les relations des acteurs privés (individus, associations, syndicats, milices) avec les différents échelons de l'Etat. La ville est considérée comme un terrain d'expression des rapports de pouvoir entre des coalitions d'acteurs dont rend bien compte la multiplicité des secteurs analysés (services urbains, gestion des marchés et des gares routières, gestion foncière, politiques de propreté, plans d'aménagement, réformes institutionnelles, sécurité, gestion des héritages de l'apartheid). La diversité des terrains observés en Afrique de l'Ouest (Nigeria, Ghana, Guinée, Burkina Faso) et en Afrique australe (Afrique du Sud, Namibie, Zambie, Mozambique) montre l'impact inégal des politiques de décentralisation en ville, le poids relatif des normes internationales ainsi que la prégnance d'arrangements locaux labiles. La combinaison du temps court et de la moyenne durée permet d'identifier l'émergence ou non de nouveaux acteurs. Cet ouvrage est l'aboutissement de plusieurs programmes de recherche internationaux et d'enquêtes de terrains menés entre 2002 et 2004. Géographes, historiens, politistes, sociologues et urbanistes contribuent ensemble à une analyse pluridisciplinaire du gouvernement urbain en Afrique anglophone, francophone, et lusophone.
Sous l'effet du numérique, les villes et les territoires sont engagés dans un processus de transformation dont on mesure encore mal la radicalité et les effets. En moins d'une dizaine d'années, de nouveaux acteurs sont apparus, bouleversant des secteurs installés. Les données sont devenues des ressources stratégiques majeures et les algorithmes des instruments de politique publique trop souvent opaques. À l'opposé d'une vision uniforme de la smart city, les analyses proposées dans cet ouvrage mettent en évidence des modalités différenciées de déploiement et de régulation des technologies numériques selon les territoires et leur environnement politico-institutionnel. En s'appuyant sur des études empiriques pluridisciplinaires, cet ouvrage interroge les mutations de la gouvernance urbaine à l'œuvre avec le numérique. (Source : 4e de couverture).
Les villes sont confrontées à une nouvelle forme de croissance urbaine : la métropolisation. Autrefois enjeux de puissance des États et des religions, elles aspirent désormais à exister en tant qu'acteur collectif capable d'orienter leur propre développement. Cette mutation présage-t-elle d'une démocratisation du gouvernement des villes ou doit-on davantage redouter que le développement urbain, sous l'effet de la globalisation de l'économie, soit de plus en plus confisqué par des mécanismes financiers et technocratiques ? La réponse ne peut être que nuancée. D'un côté, l'essor du marketing urbain et le caractère nébuleux de la " gouvernante urbaine " apparaissent comme les nouveaux masques de la dépolitisation. Mais de l'autre, les logiques de séparation à l'œuvre dans la ville et la nouvelle " grande peur " des pauvres imposent de faire reposer son développement sur un projet démocratiquement conçu. Ce livre se fonde sur une analyse historique, du XIXe siècle à nos jours, des pratiques adoptées pour " gouverner la ville " ; il souligne les limites de nos conceptions républicaines du lien social et l'urgence d'inventer, à l'heure de la mondialisation, des procédures politiques à la hauteur de la démocratisation des mœurs. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants et enseignants en sciences sociales et humaines. Il concerne également les différents acteurs et professionnels des politiques sociales et urbaines. Il vise enfin les responsables politiques et les lecteurs motivés par une réflexion sur la démocratie et la ville.
Bringing together transnational perspectives on urban narration, this innovative book analyses how a combination of tales, images and discourses are used to brand, market and (re-)make cities, focusing on the actors behind this and the conflicts of power that arise in defining and governing city futures.
Technological changes have often produced important social changes that translate into spatial and planning practice. Whereas the intelligent city is one of the unavoidable and even dominant concepts, digital uses can influence urban planning in four different directions. These scenarios are represented by a compass composed of a horizontal axis opposing institutional and non-institutional actors, and a second axis with open and closed opposition.
Transnational Architecture and Urbanism combines urban planning, design, policy, and geography studies to offer place-based and project-oriented insight into relevant case studies of urban transformation in Europe, North America, Asia, and the Middle East. Since the 1990s, increasingly multinational modes of design have arisen, especially concerning prominent buildings and places. Traditional planning and design disciplines have proven to have limited comprehension of, and little grip on, such transformations. Public and scholarly discussions argue that these projects and transformations derive from socioeconomic, political, cultural trends or conditions of globalization. The author suggests that general urban theories are relevant as background, but of limited efficacy when dealing with such context-bound projects and policies. This book critically investigates emerging problematic issues such as the spectacularization of the urban environment, the decontextualization of design practice, and the global circulation of plans and projects. The book portends new conceptualizations, evidence-based explanations, and practical understanding for architects, planners, and policy makers to critically learn from practice, to cope with these transnational issues, and to put better planning in place.
This book provides a critique of the knowledge business, and describes and evaluates its different manifestations in, and impacts on, the university sector. Its focus is the social sciences and, in particular, housing and urban studies. Drawing on a wide range of experiences, both in the UK and elsewhere, it illustrates the changing management of the academy, and the development, by university managers, of instruments or techniques of control to ensure that academics are disciplined in ways that are commensurate with achieving commercial goals. The individual chapters highlight the different ways in which the academy is being put to work for commercial gain, and they evaluate how far the public service ethos of the universities is coming apart in a context in which what is to be serviced is increasingly a private clientele defined by their 'ability to pay'. The Knowledge Business examines the contradictions and tensions associated with these processes, highlighting the implications for the academic labour process, and the future of the academy.