Download Free Etude Des Pratiques Denseignement Des Savoirs De Lepistemologie En Classe De Physique De Lycee General Book in PDF and EPUB Free Download. You can read online Etude Des Pratiques Denseignement Des Savoirs De Lepistemologie En Classe De Physique De Lycee General and write the review.

La présente recherche s'appuie sur un ensemble de travaux sur la transmission des savoirs de l'épistémologie des sciences expérimentales et sur un cadre théorique constitué de l'approche interne de l'épistémologie contemporaine de la physique. Elle vise à analyser les activités d'enseignement de l'épistémologie en classe de physique de lycée général en France et porte sur trois études de cas. Les enseignants ont été choisis en raison de leur intention d'enseigner des savoirs de l'épistémologie alors que les programmes ne prescrivent rien à ce sujet. L'analyse repose sur l'étude des praxéologies développées dans le cadre de la théorie anthropologique du didactique. Notre but est de décrire et de comprendre dans ce cadre conceptuel les pratiques d'enseignement de l'épistémologie chez ces enseignants pour qui l'objectif principal reste d'enseigner des savoirs de la physique : les savoirs épistémologiques enseignés en classe ; la manière dont ces savoirs sont enseignés ; les références auxquelles ces savoirs et ces pratiques renvoient ; les facteurs sous-jacents aux choix des contenus et des méthodes d'enseignement ; le rôle que joue leurs conceptions sur l'épistémologie et sur l'enseignement et l'apprentissage de la physique en lycée. Cette étude apporte une nouvelle approche quant à la caractérisation des pratiques d'enseignement de l'épistémologie sur la seule exclusive des données d'observation de la classe. Elle met en évidence aussi qu'un dispositif d'accompagnement de l'enseignant relativement à ces savoirs modifie fortement ses pratiques en favorisant leur transposition didactique et en modifiant le rapport institutionnel auquel il tend à se conformer.
Le livre presente une analyse des liens entre pratiques d'enseignement-apprentissage de la physique et rapport aux savoirs physiques des differents acteurs au cours d'une seance TP-cours consacree a l'optique geometrique. Dans ce travail de recherche un certain nombre de resultats est apporte sur le role de l'experimentation dans le processus enseignement/apprentissage de la physique en general, et de l'optique (geometrique) en particulier. La place de l'experimental dans la construction des savoirs scientifiques, pour la modelisation, est evoquee d'abord, puis, les differentes manieres dont les experiences sont utilisees dans l'enseignement / apprentissage des sciences en general, et de la physique en particulier. Le sujet aborde est riche d'implication dans des domaines encore peu ou pas explores par les recherches.
L’épistémologie est aujourd’hui considérée comme une dimension essentielle de l’enseignement des sciences, en particulier si l’on désire que celui-ci ne se résume pas à une sèche énumération de " faits " mais participe d’une réelle alphabétisation scientifique. Malheureusement, les enseignants ont rarement été invités au cours de leurs études à réfléchir de manière explicite sur les fondements épistémologiques sous-jacents à la construction des savoirs au sein de leur discipline, même s’ils sont de formation universitaire et qu’ils ont eux-mêmes réalisé un travail de recherche. Cet ouvrage se veut donc une initiation et n’a pas la prétention de se substituer aux traités spécialisés en épistémologie. Il s’inscrit résolument dans une optique pédagogique et fait largement appel à l’exemple : il s’agit d’un ouvrage écrit par des enseignants pour des enseignants. Les formateurs d’enseignants en particulier y trouveront - ce qui constitue l’originalité de l’ouvrage - des exercices à proposer aux futurs enseignants, dans le but que ces derniers soient davantage sensibilisés à introduire cette dimension essentielle dans tous les aspects de leurs enseignements. Il suggère en effet de nombreuses pistes pour une transposition didactique des concepts épistémologiques dans les pratiques de classe et s’adresse aussi bien aux professeurs de sciences naturelles que de sciences humaines, afin de montrer que si la démarche scientifique peut prendre de multiples facettes, elle est la préoccupation de tous les chercheurs et traverse toutes les disciplines.
Face aux constats de difficultés des enseignants, l'idée est venue de nous poser des questions concernant la place de l'expérimentation dans les savoirs prescrits, la mise en oeuvre de cette expérimentation dans les savoirs enseignés et le rapport entre ces deux types de savoirs dans le domaine expérimental en sciences physiques. l'objet de notre travail consiste à réaliser une étude descriptive et comparative de ces savoirs en électricité de la classe de seconde(S) au Sénégal. Nous avons tenté d'identifier et d'interpréter l'écart qui existe entre ces savoirs ci-dessus. Ensuite nous avons essayé de faire des propositions pour la réduction de cet écart en tenant compte de ses facteurs explicatifs. Sur le plan méthodologique, nous avons fait une analyse documentaire des savoirs prescrits, des observations de leçons, appliqué un questionnaire et un entretien semi-dirigé à des enseignants de sciences physiques. Les résultats issus de notre étude montre qu'il existe un écart important entre les deux types de savoirs ci-dessus. Les facteurs explicatifs de cet écart sont fonction des caractéristiques socioprofessionnelles de l'enseignant et du contexte de l'enseignement expérimental.
Dans la continuité de travaux antérieurs, cet ouvrage questionne le dialogue et les articulations possibles entre les recherches sur le rapport au(x) savoir(s) et la formation des enseignants, tous ordres d'enseignement confondus. Suivant des ancrages épistémologiques, théoriques ou méthodologiques variés, les contributions tentent de répondre aux questions suivantes : de quelle nature sont ces articulations ? Quelles sont leurs fonctions ? En quoi et dans quelle mesure les recherches sur le rapport au(x) savoir(s) enrichissent-elles la formation des enseignants ? En retour, comment la formation des enseignants interroge-t-elle les recherches sur le rapport au(x) savoir(s) ?
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Ce travail se situe dans le cadre des recherches en didactique de la physique et porte sur le rôle de l'expérience professionnelle des enseignants. Le but est d'étudier la façon dont des professeurs des sciences physiques organisent les Travaux-Pratiques en classe de seconde de lycée. Huit séances d'un même TP-cours de physique pratiquées par deux enseignants expérimentés et deux stagiaires ont été vidéoscopées et intégralement retranscrites ainsi que la séance de formation qui aidait les stagiaires à la mise en place de ce TP. L'analyse du corpus à partir du logiciel Hyperbase a permis de dégager le vocabulaire spécifique (technique et conceptuel), et la façon dont il se distribue dans l'avancée du temps didactique. Cette avancée peut être décrite par deux régimes différents. Les enseignants expérimentés font appel, dès le début du TP, à l'enjeu didactique et pratiquent une alternance entre aménagement du milieu et conceptualisation. les enseignants stagiaires, de leur côté, procèdent de façon "linéaire" et commencent par l'aménagement du milieu pour ensuite introduire les concepts. La différence entre les enseignants expérimentés et les stagiaires se note aussi par l'utilisaton didactique du questionnement et du repérage de l'erreur. les premiers sélectionnent les erreurs et posent des questions sur l'e'njeu conceptuel tandis que les seconds les prennent en compte sans différenciation. Les stagiaires mettent en oeuvre la séance préparée en formation en utilisant des supports médiatiques qui induisent une "rigidité" dans leur pratique alors que leurs collègues manifestent, l'expérience aidant, plus de souplesse. Ces deux modes d'organisation ne sont pas sans effet sur la place faite aux élèves et sur l'activité de conceptualisation mise en jeu
Le problème pose par ce travail est la possibilité d'enseigner ce que sont les démarches du physicien, au cours de travaux pratiques en deug scientifique. Pour cela nous avons entièrement construit un cursus de TP organise autour de cet enseignement. L'étude porte d'une part sur la construction du cursus, et d'autre part sur l'évaluation de son efficacité en terme d'apprentissage des démarches. Une analyse epistemologique a permis d'organiser l'enseignement autour de quatre démarches idéales, auxquelles sont associes des modèles de natures différentes. Leur organisation montre qu'une étape centrale et commune a toutes les stratégies d'investigation, est la confrontation. Nous enseignons pour eux-mêmes les différents types de confrontation, dont nous proposons une typologie. Le cursus comporte trois phases reparties sur quatre semestres: présentation du cadre epistemologique général apprentissage progressif des outils associes a la confrontation projets ou les étudiants, pour répondre a une question de physique, ont l'initiative de leur stratégie d'investigation, élaborent et réalisent un protocole d'expérience et d'exploitation de mesures. L'évaluation du cursus a conduit a repérer et caractériser différents savoirs qui interviennent dans la pratique du physicien. Certains d'entre eux fonctionnent comme des metasavoirs. C'est en établissant cette distinction entre savoirs et metasavoirs que nous avons analyse les acquisitions des étudiants. Les données recueillies permettent une évaluation a court et a moyen terme (a l'issue des deux années du cursus). Elles sont constituées de questionnaires écrits et de l'analyse, a différentes phases du projet, de l'état du travail des étudiants. L'analyse permet de valider certains choix que nous avons faits, par exemple celui des démarches a présenter aux étudiants et leur organisation mutuelle. Leur connaissance semble bien constituer des instruments de décision dans la planification d'une expérimentation. L'analyse permet de caractériser certains obstacles a ce type d'apprentissage et de proposer quelques améliorations du cursus
Notre étude vise à caractériser des pratiques de classe de physique en vue de les relier à l'évolution des performances des élèves entre le début et la fin de l'enseignement. L'analyse est centrée sur les savoirs enseignés comme production conjointe du professeur et des élèves dans une classe. Ces savoirs ne sont pas des données mais doivent être reconstruits par le chercheur. Notre méthodologie est basée sur une reconstruction du savoir enseigné à trois échelles de temps et de granularité. La reconstruction est fondée à l'échelle macroscopique (de l'ordre des heures) sur une approche conceptuelle, à l'échelle mésoscopique, (minutes) sur une approche thématique, à l'échelle microscopique (secondes) sur la décomposition du savoir en petits éléments, de l'ordre d'une phrase, appelés facettes et sur l'analyse des processus de pensée en jeu dans la compréhension du monde matériel, appelés tâches épistémiques. L'articulation entre les analyses aux différentes échelles permet de comparer les classes entre elles et de relier, au moins partiellement, le savoir enseigné aux performances des élèves. La notion de continuité qui traduit la reprise, dans le savoir enseigné, d'un élément déjà introduit, s'est avérée fructueuse. Nos résultats vont dans le sens de l'hypothèse que, selon leur degré de difficulté, une continuité forte de certains éléments dans le savoir enseigné est liée à leur acquisition. Cette relation savoir enseigné - acquisition est renforcée par l'analyse à l'échelle mésoscopique qui paraît particulièrement adaptée à l'étude de la dynamique du savoir, notamment l'étude de la topogénèse et la chronogénèse.
Contains research project reports arranged by subject with descriptors from the EUDISED Multilingual Thesaurus.