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Pourquoi avons-nous tant de mal à changer nos styles de vie alors que plus personne ne peut nier que notre modèle de développement a un impact destructeur sur le plan écologique et social ni douter de l’intensité des violences infligées aux animaux ? Relever ce défi implique de combler l’écart entre la théorie et la pratique en développant une éthique des vertus. Au lieu de se focaliser sur les principes ou sur les conséquences de nos actes, celle-ci s’intéresse à nos motivations concrètes, c’est-à-dire aux représentations et aux affects qui nous poussent à agir. Quels traits moraux peuvent nous conduire à être sobres et à avoir du plaisir à faire le bien, au lieu d’être constamment déchirés entre le bonheur et le devoir ? L’éthique de la considération prend sa source dans les morales antiques, mais elle rejette leur essentialisme et s’appuie sur l’humilité et sur la vulnérabilité. Alors que Bernard de Clairvaux fait reposer la considération sur une expérience de l’incommensurable supposant la foi, Corine Pelluchon la définit par la transdescendance. Celle-ci désigne un mouvement d’approfondissement de soi-même permettant au sujet d’éprouver le lien l’unissant aux autres vivants et de transformer la conscience de son appartenance au monde commun en savoir vécu et en engagement. La considération est l’attitude globale sur laquelle les vertus se fondent au cours d’un processus d’individuation dont l’auteur décrit les étapes. Corine Pelluchon est philosophe et professeur à l’université Paris-Est-Marne-La-Vallée. Elle est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages, dont Les Nourritures. Philosophie du corps politique (Seuil, 2015), prix Édouard Bonnefous de l’Académie des Sciences morales et politiques et prix de l’essai Paris-Liège.
Pourquoi avons-nous tant de mal à changer nos styles de vie alors que plus personne ne peut nier que notre modèle de développement a un impact destructeur sur le plan écologique et social ni douter de l'intensité des violences infligées aux animaux ? Relever ce défi implique de combler l'écart entre la théorie et la pratique en développant une éthique des vertus. Au lieu de se focaliser sur les principes ou sur les conséquences de nos actes, celle-ci s'intéresse à nos motivations concrètes, c'est-à-dire aux représentations et aux affects qui nous poussent à agir. Quels traits moraux peuvent nous conduire à être sobres et à avoir du plaisir à faire le bien, au lieu d'être constamment déchirés entre le bonheur et le devoir ? L'éthique de la considération prend sa source dans les morales antiques, mais elle rejette leur essentialisme et s'appuie sur l'humilité et sur la vulnérabilité. Alors que Bernard de Clairvaux fait reposer la considération sur une expérience de l'incommensurable supposant la foi, Corine Pelluchon la définit par la transdescendance. Celle-ci désigne un mouvement d'approfondissement de soi-même permettant au sujet d'éprouver le lien l'unissant aux autres vivants et de transformer la conscience de son appartenance au monde commun en savoir vécu et en engagement. La considération est l'attitude globale sur laquelle les vertus se fondent au cours d'un processus d'individuation dont l'auteur décrit les étapes.
Wittgenstein et Spinoza construisent, l'un dans le Tractatus, l'autre dans l'Éthique, des systèmes philosophiques réunissant le monde, l'homme et Dieu dans lesquels ils s'opposent sur de nombreux points. C'est ainsi par exemple que, suivant Spinoza, l'homme est assuré que rien ne se produit sans cause alors que Wittgenstein rejette la possibilité de rapports d'ordre causal entre les événements. Le présent travail dissèque dans une première partie l'œuvre de Wittgenstein, il analyse dans une deuxième partie la doctrine de Spinoza, et il compare enfin dans la troisième partie les deux systèmes dont il fait ressortir les points de concordance et de dissemblance dans leurs constructions respectives. Il traite les œuvres philosophiques que sont le Tractatus et l'Éthique comme si elles relevaient de sciences telles que la mécanique, l'astronomie, etc., et utilise des modèles géométriques appropriés à leur interprétation. L'étude comparative du Tractatus et de l'Éthique, qui ne cessent d'exercer leur influence sur la pensée humaine, permet de conclure que le Tractatus, œuvre du XXe siècle, renoue avec le rationalisme du XVIIe siècle exprimé par Spinoza.
La place de la culture dans le système de connaissances sociales et humanitaires met en lumière de nombreux problèmes qui doivent être résolus par l’humanité. Les principaux problèmes de cet ordre sont traités dans le livre.
Les pratiques de la médecine prédictive suscitent un grand nombre questions éthiques. Quels sont les enjeux et les conséquences de telles pratiques pour le patient ? Quelles sont les questions majeures que les professionnels des pratiques biomédicales doivent se poser ? À partir de quelques exemples issus des pratiques cliniques (diagnostic prénatal médecine fœtal, tests génétiques) et des pratiques de recherche (dépistage du prédiabète de type 1), les auteurs (cliniciens et éthiciens) soulèvent toute une série de questions éthiques concernant les enjeux et les conséquences des pratiques prédictives pour le patient, mais aussi pour le devenir de la médecine et de ses missions. Pour répondre à ces questions fondamentales qui intéresseront autant les chercheurs et universitaires que les cliniciens, les auteurs font part à la fois de leurs expériences respectives et de leurs réflexions, qui se situent au croisement des pratiques biomédicales et de l'éthique.
Cet ouvrage vient clôturer deux années de réflexion intensive sur les enjeux à l’intersection entre la justice sociale et les technologies d’IA. Une compréhension de ces impacts sociétaux dépasse alors l’aspect technique pour se concentrer principalement sur le fait social.
In this book, authors from a wide interdisciplinary spectrum discuss the issue of care. The book covers both philosophical and therapeutic studies and contains a three-pronged approach to discussing the concepts of care: vulnerability, otherness, and therapy. Above all, it is a matter of combining, in a plural form, a path with multiple theoretical and conceptual bifurcations, but which always point to an observation of society from the perspective of human vulnerability.
The 2002 issue of the Yearbook concerns the notion of reasonableness in philosohical, legal and economic domains. After going back over the main definition of the concept of reasonable in greek philosophy, the analysis carried out in this volume deals with the role played by the notion of reasonableness in practical philosophy and namely according to hermeneutical view of it. With regard to legal field, the notion of reasonableness is a core notion in constitutional law and it assumes specific meanings in private, criminal, international, and administrative law. Reasonableness turns out to be crucial with regard to many topics, such as interpretation of rights, balancing of fundamental rights, and interpretation of standards.