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Les dispositifs d'épargne salariale et d'actionnariat salarié sont en constante évolution sous l'impulsion d'une très forte volonté des pouvoirs publics d'en faciliter l'accès. Souvent présentés de manière très techniques, ces dispositifs sont pourtant des véhicules de rémunération répondant à un objectif simple : associer salariés et dirigeants à la réussite de leur entreprise, tout en permettant à celle-ci de faire des économies de charges sociales et d'impôts. Particulièrement, en cette période, ils représentent pour les entreprises des canaux de réduction des coûts bienvenus. Cet ouvrage donne une vue d'ensemble des différents dispositifs que les entreprises peuvent mettre en place pour associer leurs salariés et les dirigeants à la réussite de leur entreprise : participation, intéressement, plans d'épargne, stock-options, actions gratuites, etc. Enrichie d'exemples pratiques et chiffrés et de tableaux récapitulatifs, cette nouvelle édition permet au lecteur de saisir avantages et inconvénients de chacun de ces périphériques de rémunération.
Participation aux résultats, intéressement, supplément d'intéressement et de participation, plans d'épargne d'entreprise (PEE, PEI, PERCO), compte épargne-temps, stock options, attributions gratuites d'actions, bons de souscription de parts de créateurs d'entreprise... Ces mécanismes constituent aujourd'hui des composantes incontournables de la politique de rémunération globale, y compris dans les PME. De manière claire et synthétique, cet ouvrage vous guide à travers les méandres de tous les dispositifs et des différentes opportunités qu'ils offrent, en terme de rémunération, aussi bien pour les salariés que, dans certains cas, pour les dirigeants.
La loi 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi Pacte, est venue modifier sur de nombreux points certains dispositifs d'épargne salariale et d'actionnariat salarié. Elle a été complétée, notamment, par l'ordonnance 2019-766 du 24 juillet 2019, qui a posé le cadre juridique du Pereco - dispositif ayant vocation à remplacer le Perco - puis par les décrets 2019-862 du 20 aoßt 2019 et 2019-1586 du 31 décembre 2019, ce dernier précisant les règles de prise en compte des salariés dans les effectifs, notamment pour l'application des dispositifs d'épargne salariale, et enfin par l'instruction interministérielle 2019-252 du 19 décembre 2019 prenant la forme d'un questions-réponses. Pour permettre d'y voir clair dans ce contexte profondément remanié, les Editions Francis Lefebvre ont confié à Juliana Kovac et Lucy Gaudemet-Toulemonde, toutes deux avocats au sein du cabinet Flichy Grangé Avocats, le soin de concevoir et de rédiger un ouvrage à la fois complet et pratique présentant le nouveau cadre juridique, social et fiscal des principaux dispositifs d'épargne salariale et d'actionnariat salarié : intéressement, participation aux résultats de l'entreprise, plan d'épargne d'entreprise, plan d'épargne interentreprises, Perco, Pereco, attribution gratuite d'actions, stock-options, bons de souscription de parts de créateur d'entreprise et augmentations de capital réservées aux adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise. Résolument concret, cet ouvrage fait la part belle aux exemples et aux recommandations pratiques, permettant ainsi aux entreprises et à leurs conseils, auxquels il s'adresse, d'appréhender aisément les règles régissant ces différents dispositifs pour les mettre en oeuvre en toute sécurité juridique
Notre recherche est motivée par un constat. L'actionnariat salarié est une forme d'épargne de plus en plus plébiscitée. La concentration de l'épargne salariale en actionnariat salarié est de plus en plus forte. Ces évolutions traduisent un fait : les salariés confrontés à une offre d'épargne salariale ont tendance à sélectionner l'actionnariat salarié. La forte exposition au risque des salariés actionnaires peut avoir des conséquences pour leur patrimoine et leur emploi. Pour l'entreprise, les coûts de cette exposition au risque peuvent aussi être conséquents. Ces constats nous ont conduit à nous interroger sur les causes des investissements des salariés en actionnaires de leur entreprise. Se faisant, cette recherche tente de répondre à la question : Quels sont les déterminants des investissements des salariés en actions de leur entreprise? Nous nous intéressons pour cela plus particulièrement au cas de l'actionnariat salarié dans le cadre des Plans d'Epargne Entreprise (PEE). Les études empiriques apportent plusieurs résultats. La phase exploratoire de la recherche indique l'influence du cadre juridique français sur les choix d'investissement des salariés. Elle permet de mettre en lumière quatre groupes de déterminants de l'investissement des salariés en actions de leur entreprise : les augmentations de capital réservées aux salariés, le cadre de l'épargne salariale, les caractéristiques des entreprises et les caractéristiques des salariés. En ce qui concerne les résultats des analyses quantitatives, ils portent sur l'effet de plusieurs variables dépendantes sur trois dimensions de la décision d'investissement des salariés d'une entreprise française cotée. Nous analysons tout d'abord la décision de participer à une augmentation de capital réservée aux salariés. La variable dépendante est la probabilité de participer à l'augmentation de capital réservée aux salariés. Pour les salariés ayant souscrit à l'augmentation de capital, nous étudions ensuite les déterminants du montant investi. La variable dépendante est le montant total de la souscription en actions de l'entreprise. Nous analysons enfin la relation des variables dépendantes avec la concentration en actionnariat salarié de l'épargne salariale totale (Plan d'Epargne Entreprise ou PEE, Plan d'Epargne Retraite Collectif ou PERCO et Compte Courant Bloqué ou CCB). La variable dépendante est alors le pourcentage de l'épargne salariale totale investi en actionnariat salarié après l'augmentation de capital réservée aux salariés. La plupart des résultats obtenus sont significatifs et similaires pour les trois décisions étudiées (participation, intensité de la participation et concentration de l'épargne en actionnariat salarié). Certains résultats divergent cependant et indiquent la nature différente des trois décisions analysées.
Notre recherche est motivée par un constat. L’actionnariat salarié est une forme d’épargne de plus en plus plébiscitée. La concentration de l’épargne salariale en actionnariat salarié est de plus en plus forte. Ces évolutions traduisent un fait : les salariés confrontés à une offre d’épargne salariale ont tendance à sélectionner l’actionnariat salarié. La forte exposition au risque des salariés actionnaires peut avoir des conséquences pour leur patrimoine et leur emploi. Pour l’entreprise, les coûts de cette exposition au risque peuvent aussi être conséquents. Ces constats nous ont conduit à nous interroger sur les causes des investissements des salariés en actionnaires de leur entreprise. Se faisant, cette recherche tente de répondre à la question : Quels sont les déterminants des investissements des salariés en actions de leur entreprise ? Nous nous intéressons pour cela plus particulièrement au cas de l’actionnariat salarié dans le cadre des Plans d’Epargne Entreprise (PEE). Les études empiriques apportent plusieurs résultats. La phase exploratoire de la recherche indique l’influence du cadre juridique français sur les choix d’investissement des salariés. Elle permet de mettre en lumière quatre groupes de déterminants de l’investissement des salariés en actions de leur entreprise : les augmentations de capital réservées aux salariés, le cadre de l’épargne salariale, les caractéristiques des entreprises et les caractéristiques des salariés. En ce qui concerne les résultats des analyses quantitatives, ils portent sur l’effet de plusieurs variables dépendantes sur trois dimensions de la décision d’investissement des salariés d’une entreprise française cotée. Nous analysons tout d’abord la décision de participer à une augmentation de capital réservée aux salariés. La variable dépendante est la probabilité de participer à l’augmentation de capital réservée aux salariés. Pour les salariés ayant souscrit à l’augmentation de capital, nous étudions ensuite les déterminants du montant investi. La variable dépendante est le montant total de la souscription en actions de l’entreprise. Nous analysons enfin la relation des variables dépendantes avec la concentration en actionnariat salarié de l’épargne salariale totale (Plan d’Epargne Entreprise ou PEE, Plan d’Epargne Retraite Collectif ou PERCO et Compte Courant Bloqué ou CCB). La variable dépendante est alors le pourcentage de l’épargne salariale totale investi en actionnariat salarié après l’augmentation de capital réservée aux salariés. La plupart des résultats obtenus sont significatifs et similaires pour les trois décisions étudiées (participation, intensité de la participation et concentration de l’épargne en actionnariat salarié). Certains résultats divergent cependant et indiquent la nature différente des trois décisions analysées.
Cette thèse réfute l’idée que l’épargne salariale puisse devenir un mécanisme de régulation du capitalisme financier. Historiquement, l’épargne salariale relève d’une vision libérale. L’épargne salariale est un instrument de flexibilisation des salaires qui s’apparente à une épargne forcée. Elle fragilise le système de retraites par répartition et sert de support à la capitalisation. Le développement de la capitalisation n’a pas de caractère nécessaire. Au contraire, il est le résultat d’un changement de rapport de forces sociales. Les fonds d’épargne gérés par les salariés ne parviennent pas à s’émanciper de la logique dominante du rendement financier et à constituer une contrainte suffisante pour que les entreprises améliorent leurs comportements sociaux et environnementaux. L’actionnariat salarié est plutôt un facteur d’enracinement des dirigeants et ne permet pas d’améliorer la gouvernance des entreprises dans le sens d’un meilleur équilibre entre les parties prenantes.