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L'économie sociale et solidaire (ESS) possède sa dynamique propre. En tant que forme d'économie, elle contrebalance les échecs du marché et les limites de l'Etat et c'est à ce double titre qu'elle prend une place grandissante dans la réflexion des universitaires et des décideurs publics. Elle s'appuie néanmoins sur la longue histoire de l'associationnisme qui passe par l'invention d'institutions de protection sociale (mutuelles, associations caritatives,..) et la définition de politiques sociales (aide à domicile, handicap, insertion, ...) pour aboutir au système français actuel. A ce titre, l'ESS est un instrument disponible pour renouveler les modes d'élaboration des politiques publiques et de délivrance des services publics introduisant du partenariat entre l'Etat et l'ESS afin de dynamiser et de réorienter l'action publique. Différents scénarios ont déjà été éprouvés : entre complémentarité et substitution, entre partenariat et affrontement dans le domaine de la protection sociale en France. Les enjeux sont de taille, et la question de l'évaluation de l'ESS présente le risque d'être standardisée. La coopération entre ESS et biens communs, ces derniers véhiculent des valeurs communes d'universalité et de partage, offre également des potentialités non négligeables. Plusieurs études de cas sont présentées dans l'ouvrage. En Russie, au Danemark, au Québec, et en France, la diversité des rapports entre Etat et ESS est abordée : concurrence, volontariat, co-production et biens communs. D'autres exemples (Suède, Espagne, Grande-Bretagne et Pays-Bas) démontrent le potentiel d'innovation que représentent les relations Etat, secteur privé et l'économie sociale et solidaire.
L’économie sociale et solidaire (ESS) possède sa dynamique propre. En tant que forme d’économie, elle contrebalance les échecs du marché et les limites de l’État et c’est à ce double titre qu’elle prend une place grandissante dans la réflexion des universitaires et des décideurs publics. Elle s’appuie néanmoins sur la longue histoire de l’associationnisme qui passe par l’invention d’institutions de protection sociale (mutuelles, associations caritatives, ...) et la définition de politiques sociales (aide à domicile, handicap, insertion, ...) pour aboutir au système français actuel. À ce titre, l’ESS est un instrument disponible pour renouveler les modes d’élaboration des politiques publiques et de délivrance des services publics introduisant du partenariat entre l’État et l’ESS afin de dynamiser et de réorienter l’action publique. Différents scenarios ont déjà été éprouvés : entre complémentarité et substitution, entre partenariat et affrontement dans le domaine de la protection sociale en France. Les enjeux sont de taille, et la question de l’évaluation de l’ESS présente le risque d’être standardisée. La coopération entre ESS et biens communs, ces derniers véhiculent des valeurs communes d’universalité et de partage, offre également des potentialités non négligeables. Plusieurs études de cas sont présentées dans l’ouvrage. En Russie, au Danemark, au Québec, et en France, la diversité des rapports entre État et ESS est abordée : concurrence, volontariat, co-production et biens communs. D’autres exemples (Suède, Espagne, Grande-Bretagne et Pays-Bas) démontrent le potentiel d’innovation que représentent les relations État, secteur privé et l’économie sociale et solidaire.
Dans un contexte de prégnance des problématiques liées à l’exclusion, nous analysons les processus d’institutionnalisation d’organisations d’économie sociale et solidaire qui ont une dimension clairement économique, à travers une activité continue de production de biens et services, et qui poursuivent explicitement un objectif de création d’emplois pour des personnes défavorisées. Nous stabilisons le concept d’encastrement, demeuré fortement polysémique dans la littérature et rarement opérationnalisé, en étudiant l’encastrement politique des organisations d’économie sociale et solidaire, c’est-à-dire l’inscription de ces organisations dans l’espace public et au sein des politiques publiques, selon une relation d’influence réciproque. C’est donc à travers une hypothèse de co-construction du champ que nous examinons les processus d’institutionnalisation de ces organisations. Nous étudions le double mouvement selon lequel, d’une part, ces organisations parviennent à s’inscrire dans le débat public, à se constituer en tant qu’acteur politique et à mener au développement de politiques publiques. D’autre part, l’inscription spécifique de ces organisations dans l’espace public et dans le paysage des politiques publiques peut influencer en retour les pratiques organisationnelles développées, entendues dans un sens pluriel. Nous inscrivons en effet la recherche au sein des travaux de l’économie plurielle, fondés sur une conception substantive de l’économie telle que mise en avant par Polanyi. Pour tester la valeur heuristique du concept d’encastrement politique proposé dans la thèse, nous l’opérationnalisons dans deux terrains différents, un terrain Nord et un terrain Sud, où varient les formes d’action publique des organisations d’économie sociale et solidaire ainsi que les formes d’action publique de l’Etat. Il s’agit, d’une part, des entreprises sociales d’insertion par le travail en Région wallonne de Belgique et, d’autre part, des coopératives populaires de l’Etat de Rio de Janeiro au Brésil. Au-delà des conclusions propres à chaque étude de cas, cela nous permet de formuler des conclusions transversales relatives à la manière dont les organisations d’économie sociale et solidaire combinent une dimension économique – de production de biens et services –, une dimension sociale – de service à la collectivité.
L'économie sociale et solidaire (ESS) possède sa dynamique propre. En tant que forme d'économie, elle contrebalance les échecs du marché et les limites de l'État et c'est à ce double titre qu'elle prend une place grandissante dans la réflexion des universitaires et des décideurs publics. Elle s'appuie néanmoins sur la longue histoire de l'associationnisme qui passe par l'invention d'institutions de protection sociale (mutuelles, associations caritatives, ...) et la définition de politiques soci.
Nos sociétés contemporaines sont traversées par des tensions sociales, économiques et environnementales d’ampleur. La succession des crises financières et écologiques, les excès du capitalisme, la financiarisation croissante des activités humaines ou encore la mondialisation des inégalités imposent de construire de nouveaux référentiels économiques pour penser les politiques publiques de demain. Dans ce contexte, alors que les recettes passées ont montré leurs limites, il semble pertinent de s’interroger sur le rôle que pourrait jouer une économie plus sociale et solidaire. Quels changements et nouveaux savoir-faire pourrait-on imaginer dans ce contexte socio-économique en mutation ? Comment pourrait-on répondre différemment aux besoins et promouvoir des formes d’actions alternatives à la logique de l’accumulation ? En invitant des chercheurs en sciences humaines et sociales à se pencher sur ces questions et en leur proposant de réfléchir à de nouvelles façons de comprendre le monde, pour mieux y agir, cet ouvrage se veut sortir des solutions conventionnelles et répétitives souvent suggérées par les experts proches de la science économique « dominante ». Il emprunte, dans une première partie, des chemins stimulants pour « repenser » l’économie. Les questions de mesure de la richesse, de confiance dans les relations économiques ou encore de gestion des biens communs sont ainsi abordées. Ce sont, ensuite, des pistes concrètes pour renouveler les fondements de l’État social qui sont envisagées. Se dessinent alors de nouveaux espaces de transformation que l’économie sociale et solidaire semble pouvoir développer.
La recherche en économie sociale et solidaire a véritablement pris son essor au début des années 2000. Elle a investigué de nombreux champs, de nombreux domaines d’activité, mais ne dispose pas d’une assise théorique solidifiée. Les querelles internes comme les questions de frontière délimitant le périmètre identitaire de l’ESS ou les intersections et différences entre économie sociale et économie solidaire nourrissent débats et incertitudes. C’est à cette élucidation que le présent ouvrage participe, autour de chercheurs représentants les courants internationaux majeurs, d’horizons interdisciplinaires différents. Il prend le partipris de l’économie sociale et solidaire comme compromis politique rassemblant l’économie sociale et l’économie solidaire. Fruit de réflexions collectives menées lors d’un séminaire à l’Université de Marnela-Vallée et d’un colloque à l’Université du Luxembourg, ce livre se présente comme une réflexion théorique systématique, animée par les chercheurs et les acteurs. C’est un point de départ qui pose le socle d’un corpus théorique en construction dans une dynamique d’aller-et-retours avec les pratiques qui l’ont fondé.
La 4e de couverture indique : "Économie sociale, économie solidaire, entreprise sociale : autant de concepts et d'approches qui permettent d'appréhender une partie de plus en plus importante et pourtant méconnue, de nos économies. Représentant jusqu'à 15% de l'emploi salarié et des millions de volontaires, ce "troisième secteur" se distingue tant du secteur privé de type capitaliste que du secteur public et apparaît comme une réponse, partielle mais pertinente, à de nombreux défis d'aujourd'hui. Par ses dynamiques entrepreneuriales, l'ESS défriche de nouvelles activités ancrées dans les territoires. Par ses valeurs, elle inspire confiance et prouve combien nos sociétés ont besoin d'une économie plurielle. Confiés aux meilleurs spécialistes du monde francophone, les chapitres de cet ouvrage se présentent tous comme des synthèses des connaissances actuelles. Combinant des éclairages théoriques multiples, ils forment un véritable traité qui s'adresse en premier lieu aux enseignants, aux étudiants et aux chercheurs, mais aussi aux professionnels qui ont besoin de se ressourcer ou d'affiner leurs grilles d'analyse."
L’économie n’est pas forcément contre la société, et la politique peut retrouver une capacité d’intervention pour améliorer les conditions de vie sur les territoires. C’est du moins l’espoir que redonnent les politiques examinées dans ce livre dont l’ambition est de fournir un outil de référence rendant compte de l’histoire – en train de s’écrire – du mouvement de l'économie solidaire et de ses rapports évolutifs à l'action publique. Le livre rassemble des chercheurs et des hommes politiques en France et au Brésil.
L'économie sociale et solidaire (ESS) désigne des activités économiques qui n'ont pas pour motif principal le profit. Associations, mutuelles, coopératives... l'ESS recouvre des structures hétérogènes aux activités diverses (soutien scolaire, insertion sociale, service à la personne, finance de proximité, troisième âge, parent d'élèves, développement communautaire). Elles s'est constituée pour répondre à des besoins mal pris en compte par l'Etat et le marché. Voici une analyse documentée se focalisant particulièrement sur les pays en développement.
La rédaction de la loi sur l'économie sociale et solidaire (2014) a suscité de nombreux débats qui montrent la difficulté à définir cette notion. L'économie sociale prend son envol à la fin des années 1970, puis l'économie sociale et solidaire émerge deux décennies plus tard. Elles reposent sur trois mouvements fort anciens : les sociétés de secours mutuels et les coopératives apparues dans les années 1830, ainsi que les associations à la fin du XIXe siècle. Mutuelles et coopératives commencent alors à se structurer à l'échelle nationale ; de leur côté, les associations restent dispersées. Ces trois mouvements n'ont aucun lien à l'heure où la notion d'économie sociale, défendue par des penseurs les plus divers, progresse. Ce livre retrace l'histoire de ces trois mouvements ainsi que celle, beaucoup plus récente, des fondations, quatrième composante de l'économie sociale et solidaire. Il étudie les modalités de leur rapprochement à la veille de l'arrivée de la gauche au pouvoir, en 1981. Il décrit leur implantation dans différents groupes sociaux et professionnels. Il examine les modalités de leur rapport au politique qui se pose tout au long de cette histoire. Il s'interroge enfin sur le projet de l'ESS aujourd'hui.