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Le rapport au savoir des élèves et des étudiants est-il pris en compte à l’Ecole et à l’Université ? Quand les élèves et étudiants rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages, les dispositifs d’aide proposés s’interrogent-ils et s’appuient-ils sur leur mobilisation, le goût pour le savoir, leur engagement dans l’acte d’apprendre ? L’ouvrage fait le point sur la notion de rapport au savoir et met en évidence sa puissance critique et intégratrice.
Dans la continuité de travaux antérieurs, cet ouvrage questionne le dialogue et les articulations possibles entre les recherches sur le rapport au(x) savoir(s) et la formation des enseignants, tous ordres d'enseignement confondus. Suivant des ancrages épistémologiques, théoriques ou méthodologiques variés, les contributions tentent de répondre aux questions suivantes : de quelle nature sont ces articulations ? Quelles sont leurs fonctions ? En quoi et dans quelle mesure les recherches sur le rapport au(x) savoir(s) enrichissent-elles la formation des enseignants ? En retour, comment la formation des enseignants interroge-t-elle les recherches sur le rapport au(x) savoir(s) ?
Comment interagissent les rapports au(x) savoir(s) de l'enseignant et de l'apprenant ? Voilà la question au coeur de cet ouvrage qui se veut une première exploration de cette rencontre énigmatique. La notion de rapport au(x) savoir(s) a connu un déploiement important dans le monde francophone au cours des années 1990 et 2000, dans des contextes d'éducation et de formation très variés. Ces recherches ont fait appel à des approches d'inspiration sociologique, clinique, anthropologique et didactique, afin de mieux cerner les différentes facettes du rapport au(x) savoir(s) d'élèves, d'une part, et d'enseignants, d'autre part. Or, très peu de recherches ont tenté de repérer et d'explorer simultanément les interrelations entre le rapport au(x) savoir(s) de l'enseignant et celui de l'apprenant. C'est précisément l'objectif que poursuit cet ouvrage en tentant de répondre à la question posée par Philippe Perrenoud dans un premier ouvrage coordonné par Vincent et Carnus (2015) : « Le rapport au savoir est-il contagieux ? ». Les dix chapitres présentent ainsi des recherches empiriques permettant de recueillir certains éléments de réponse. Les auteurs mobilisent des approches novatrices et originales sur les plans théorique et méthodologique, à différents ordres d'enseignement. Les textes permettent d'observer qu'il y a bel et bien « une rencontre » entre le rapport au(x) savoir(s) de l'enseignant et de l'apprenant, mais cette rencontre demeure énigmatique en ce sens qu'il est difficile d'en cerner tous les processus d'influences réciproques et les enjeux de pouvoir qui s'y exercent.
Le tournant global et la révolution numérique interrogent la raison d’être d’une école en crise de sens. Ces mutations questionnent autant la production des savoirs pour penser le monde que l’éducation au monde que l’École dispense. La notion même de savoir est remise en cause par la culture numérique. La forme scolaire n’a pas toujours existé : elle est une configuration historique particulière. L’École, si elle a un début, peut donc avoir une fin ! À l’ère du Savoir-Relation, faudra-t-il des robots à la place des profs ? Le lieu scolaire doit-il disparaître ? Et si la fin de l’École était une opportunité pour créer de nouveaux espaces, instaurer de nouvelles relations enseignants/enseignés, réconcilier les partenaires, enseigner autrement et recréer le bonheur d’apprendre, en bref, refonder vraiment notre rapport au savoir ?
The book weaves the story of the complex links between education and its territories. The aim here is to examine the education couple - understood in the broadest sense: school, college, high school, universities - and territory, according to three main axes: the history and the characterization of the different ties maintained And which the school and its territory always maintain; That of the categorization and characterization of the territories in which the school is situated, of the educational policies - both explicit and grassroots - connected with it and their effects on the school; That of recent pedagogical, didactic and organizational innovations. The book is based on French specialists in territorial education issues.
Ce qui légitime l'école, c'est d'abord la fonction essentielle qu'elle assure dans la transmission des savoirs. Dans cet ouvrage, l'auteur examine comment la mettre au premier plan et quelles sont les conditions à remplir pour atteindre un tel objectif. Ce faisant, il en profite pour répondre à certains débats d'aujourd'hui ressassant un soi-disant « âge d'or perdu » des savoirs scolaires. L'avancée des recherches en didactique permet désormais de proposer différents axes à prendre en compte pour construire des séquences d'enseignement efficaces. L'auteur en décrit les phases essentielles, en illustrant chacune d'exemples : – l'identification des représentations des élèves et, plus généralement, de leurs modes de raisonnement afin d'être en mesure de les transformer ; – la désignation, ensuite, d'obstacles vraiment franchissables, c'est-à-dire qui correspondent à un écart optimum (signifi catif mais raisonnable) entre point de départ et point d'arrivée didactique ; – la vérification de l'adéquation du dispositif d'apprentissage avec l'obstacle à franchir, pour éviter les désillusions ; – la différenciation des cheminements en fonction de la diversité des styles personnels d'apprentissage. Par touches successives, grâce à une construction en courts chapitres, l'auteur propose un modèle pour analyser et pour construire des dispositifs didactiques efficaces, modèle qui pourra servir de référence à des enseignants, comme à des formateurs. Mettre au premier plan les savoirs d'une façon professionnelle, tel est l'un des principaux défis de l'éducation et de la formation aujourd'hui. C'est précisément ce défi que Jean-Pierre Astolfi tente de relever à travers cet ouvrage.
En réinventant son histoire scolaire à partir des traces écrites qu’il a conservées, un sujet peut travailler son rapport au savoir et développer de nouvelles connaissances. La population ciblée est constituée par des enseignants en formation initiale ; la collecte des données a eu lieu sous la forme d’entretiens non directifs et d’écrits réflexifs associés. Poursuivant la tradition de l’éducation émancipatrice, ce travail est à inscrire dans la perspective d’un continuum de l’apprentissage et constitue un apport dans l’évaluation à long terme des pratiques de l’école. Les choix théoriques et méthodologiques ancrent cette thèse dans les histoires de vie et les approches biographiques ainsi que dans la tradition phénoménologique et herméneutique, donc un cadre disciplinaire anthropophénoménologique et une multiréférentialité relative. Par la médiation du récit, l’individu accède à une méta-trace, espace d’invention entre ce qui reste et ce qui a été fondamentalement oublié. La démarche de formation se veut une approche anthropologique existentielle critique. Ce qui semble impénétrable constitue la dynamique complexe de cette anthropophénoménologie du rapport au savoir qui contribue à développer de nouvelles formes d’appartenance : un réancrage dans le monde de l’enfance et de la famille, un réancrage dans le monde de l’enfance et de l’école, un ancrage dans le monde des pairs. Elle s’envisage dans une redéfinition de la discipline « pédagogie », entre clinique du savoir et herméneutique de la personne. Au-delà des professeurs, la thèse propose une modélisation de l’anthropophénoménologie des traces d’une éducation tout au long de la vie. La résonance des multiples temporalités impulse le travail de conciliation qui permet la transformation d’un simple vécu en une expérience mobilisable. Entre-deux pertinent entre école et personne adulte, entre mondes scolaire et familial, les traces apparaissent un trait d’union dans le champ de « l’éducation tout au long de la vie ».
For two centuries, the school system has been a central point around which other players have gravitated: local authorities, voluntary organizations and the world of work. Over the course of the 20th century, this school centric configuration underwent a transformation, with local authorities tending to become integrated into the vertical culture of the school system. This was only the beginning of a process that brought schools and socio cultural players into constant contact. Cultural, Training and Educational Spaces first examines the relationships with knowledge generated by the links between the school system and other cultural, training and educational spaces, taking a historical, pedagogical and philosophical perspective. Easy access to learning materials creates different relationships with knowledge than those observed in schools. The book then looks at the pedagogical practices in these different cultural educational spaces, such as libraries and media libraries, museums and historical sites, places of heritage, history and entertainment, social networks and other multimedia formats.