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La responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) est la notion selon laquelle les entreprises ont une obligation envers des acteurs sociaux autres que les actionnaires et au-delà des prescriptions légales et réglementaires. Dans ce concept, la définition de la performance n'est pas seulement économique et financière. En effet, la RSE correspond à l'application aux entreprises du concept de développement durable, elle les invite à prendre en considération, au-delà des aspects économiques et financiers, les aspects sociaux et environnementaux de leurs activités. Le contrôle de gestion est au cœur de cette relation entre responsabilité globale et performance économique des entreprises. Nos questionnements s'intéressent à la démarche à adopter par une entreprise pour mettre en œuvre une stratégie et des objectifs de développement durable qui s'incarnent dans l'instrumentation de gestion, ainsi qu'à la conception et l'implantation d'outils de pilotage adaptés pour mesurer une performance multidimensionnelle. Nous avons réalisé trois années de recherche intervention au sein de Batigère, un groupe d'Entreprises Sociales pour l'Habitat leader sur son secteur, dans le cadre d'un contrat CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). Batigère affiche clairement dans ses orientations stratégiques des préoccupations de développement durable axées sur trois dimensions : l'économique, le social et l'environnemental. Notre recherche s'est faite en deux phases : une phase exploratoire au cours de laquelle nous avons étudié en profondeur le fonctionnement de Batigère ainsi que son instrumentation de gestion, et une phase de recherche ingénierique au cours de laquelle nous avons participé au processus de conception et de mise en œuvre de son système de tableaux de bord. En premier lieu, notre étude de cas a mis en évidence la possibilité de développer une démarche cohérente de responsabilité globale s'incarnant réellement dans l'instrumentation de gestion. A notre avis, les tensions qui peuvent subsister entre performance économique et responsabilité globale doivent être assumées et gérées dans le cadre du système de pilotage global de l'entreprise, si on s'intéresse à l'effectivité des politiques mises en œuvre dans le champ sociétal. Dans un deuxième temps, les résultats de notre de recherche ingénierique montrent que pour la conception d'un système de tableaux de bord intégrant la RSE, les deux approches OVAR et Balanced Scorecard (BSC), bien qu'elles présentent des dissemblances, peuvent être complémentaires. En effet, en combinant l'outil BSC et ses formes d'équilibre avec la démarche cohérente et participative préconisée par la méthode OVAR, nous avons pu mettre en œuvre un système de tableaux de bord cohérent permettant le pilotage d'une performance multidimensionnelle. Dans un troisième temps, nous avons prolongé notre recherche sur l'appropriation par les acteurs du système de tableaux de bord nouvellement conçu. C'est en effet le jeu des individus activant les instruments de gestion qui est essentiel. Nous montrons à travers des citations tirées des entretiens réalisés avec les acteurs ainsi que des extraits de courriels reçus au cours du fonctionnement in situ de l'outil que : premièrement, le système de tableaux de bord a contribué à l'homogénéisation de la représentation de l'efficacité et des critères de performance au sein de l'entreprise, et deuxièmement, il a permis une légitimation de la fonction du contrôleur de gestion en offrant un outil adéquat pour le pilotage financier des opérations tout en élargissant le contrôle vers une performance multidimensionnelle. Nous montrons finalement que les dimensions technologiques (caractéristiques techniques et paramètres d'automatisation) d'un outil de gestion ont un impact non négligeable sur l'assimilation par les acteurs d'un outil nouvellement conçu. Nous avons qualifié la démarche d'intégration de la RSE dans le système de pilotage mise en œuvre au sein de Batigère de « méthode combinatoire ». Elle présente deux spécificités : un système de pilotage cohérent qui articule performance financière et performance sociétale, et une démarche de conception du système de tableaux de bord qui assure une cohérence verticale et horizontale. Nous avons tenté de modéliser cette méthode combinatoire, en précisant les principes sous-jacents à chaque étape de la méthode ainsi que les acteurs ayant participé au processus, afin d'inscrire la contribution de notre recherche ingénierique dans la production de connaissance
Cette thèse s'intéresse à la dynamique actuelle du développement durable dans l'entreprise et la prise en compte de la responsabilité sociale dans les processus stratégiques. En particulier, elle vise à caractériser les logiques de conception des systèmes de pilotage de la performance globale au sein d'entreprises pionnières au Maroc et la manière dont ces dernières cherchent à articuler exigence de conformation et logique d'innovation en matière de développement durable. La première partie de cette thèse est consacrée à l'élaboration du cadre conceptuel de la recherche, abordant les fondements du concept de la performance globale et analysant la portée et les limites des modèles conçus pour son pilotage. La deuxième partie de la thèse aborde empiriquement la problématique de la recherche. Après une première analyse des démarches des entreprises en matière de développement durable dans le contexte des pays en développement, sont présentés les résultats de deux études de cas multi-sites, réalisées au sein de deux entreprises pionnières au Maroc : Lafarge Maroc et Accor Maroc. Les modalités de déploiement de la démarche de développement durable et les caractéristiques des systèmes de pilotage de la performance globale sont analysées au plan de la stratégie, des structures organisationnelles et de l'instrumentation de gestion. La recherche met en évidence les contraintes spécifiques au contexte marocain qui rendent plus complexe le déploiement stratégique du développement durable. Ces contraintes impliquent un étalement et une gradation des engagements dans le temps permettant à l'encadrement intermédiaire et opérationnel de développer la capacité organisationnelle à porter les projets sociaux et environnementaux du sommet stratégique. On observe par ailleurs un renforcement des structures fonctionnelles et la mise en place de nouvelles démarches qui s'accompagnent d'un décloisonnement organisationnel interne et externe. La mobilisation du cadre d'analyse de la systémique ago-antagoniste a permis de concevoir le pilotage de la performance globale comme un processus d'équilibration sous tension de trois ensembles expansifs de couples ago-antagonistes : performance financière/performance sociale, contrôle/autonomie, routinisation/innovation, relevant respectivement de deux sphères de référence : financière et durable.
Qu’est-ce que la RSE ? Comment s’inscrit-elle aujourd’hui dans la théorie et dans la pratique du management ? Tandis que de nombreuses entreprises s’engagent dans des démarches de RSE, les étudiants et professionnels ont plus que jamais besoin d’un ouvrage pédagogique sur ce levier des mutations de l’entreprise, de l’économie et de la société. Ce manuel s’articule en deux parties : Les différentes approches théoriques en fonction des pays, depuis la conception américaine de la RSE, jusqu’à son institutionnalisation actuelle à l’échelle planétaire. La mise en pratique analysée à travers les dispositifs d’encadrement, les opportunités stratégiques, les enjeux organisationnels. Cette deuxième édition entièrement mise à jour tient compte des progrès récents de la RSE. Elle est illustrée par de nombreux cas concrets : Coca-Cola, Crédit Agricole, General Electric, Orange, l’Oréal, Axa, etc.
En proposant des études de cas empiriques et une approche résolument pluridisciplinaire, les auteurs retracent l'évolution historique du concept de la responsabilité sociale et environnementale d'entreprise (RSE) en gestion. Ils mettent en évidence l'importance de la RSE dans le bon fonctionnement du système économique, les limites de sa portée régulatoire, de même que son apport à la démocratisation des entreprises.
La question de la finalité de l’entreprise est de plus en plus présente dans le débat public. La conception néolibérale selon laquelle « la seule responsabilité sociale de l’entreprise est d’augmenter ses profits » ne suffit plus à fédérer les multiples parties prenantes qui l’environnent (salariés, clients, territoires, etc.). Contesté par des citoyens-consommateurs de plus en plus exigeants, le capitalisme cherche à se renouveler. Alors que les apports de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) n’ont pas suffi à ramener de la sérénité autour du capitalisme actionnarial, l’enjeu est désormais d’entrer dans l’ère post-RSE, non pas en se détournant de celle-ci mais en l’intégrant de manière plus native à la stratégie réelle de l’entreprise. Des deux côtés de l’Atlantique, émerge l’idée d’un « intérêt élargi de l’actionnaire », en vertu duquel les entreprises doivent se (re)donner une « raison d’être » débouchant sur une création de valeur qui dépasse le seul profit et soit mieux partagée entre les parties prenantes. De nombreux dirigeants d’entreprises, actionnaires, investisseurs et économistes ont contribué à cette étude menée avec l’historien spécialiste des entreprises, Félix Torres. L’auteur replace ce débat dans son contexte historique, dresse un état des lieux des réflexions les plus récentes et identifie les inflexions actuellement à l’oeuvre dans la conception et la gouvernance des entreprises. Véritable mise à jour des convictions partagées et discutées au sein de l’Institut de l’Entreprise, ce travail donne à comprendre, au-delà des questions suscitées par la nécessaire émergence d’un capitalisme repensé, les préoccupations de dirigeants attachés à restaurer la confiance dans l’entreprise.
@Alors qu'en cette période de crise économique mondiale la confiance des consommateurs envers les entreprises ne cesse de chuter et que les problématiques environnementales, sociales et économiques se font de plus en plus nombreuses, la société civile attend du monde des affaires qu'il fasse preuve de responsabilité quant aux impacts de ses activités et de ses pratiques sur son environnement. Pour garder leur place et leurs marchés dans la société actuelle, les entreprises doivent donc intégrer le concept de développement durable à leurs activités en faisant preuve de responsabilité sociale d'entreprise (RSE). Elles disposent pour cela de plusieurs moyens d'action, tels que le sponsoring, le partenariat avec des associations ou des ONG, le partenariat public-privé ou encore le marketing social. La RSE doit s'exprimer vis-à-vis de l'environnement interne de l'entreprise : les employés, les collaborateurs, et en direction de son environnement externe : les consommateurs et l'ensemble des citoyens. Ferrero France est une entreprise agro-alimentaire qui fait preuve d'un grand engagement social à l'égard de ses salariés et de l'ensemble de la société. Elle s'engage prioritairement en faveur de la promotion à une bonne hygiène de vie et de la prévention de l'obésité infantile, notamment par la promotion de l'activité physique et du sport. Elle a développé pour ce faire diverses actions de sponsoring citoyen, de partenariat avec des associations, des structures publiques. Elle est notamment devenue en 2006 partenaire d'un programme de prévention de l'obésité infantile inédit en France : le programme EPODE. En lien avec ce partenariat et en collaboration avec les instigateurs d'EPODE, l'entreprise à depuis mis en place de nouvelles opérations de sensibilisation et d'information sur le problème de l'obésité infantile ainsi que des opérations de promotion de l'activité physique auprès des enfants.
A partir du cas emblématique de Danone, l'objectif de cet ouvrage est de proposer le traitement concret du déploiement d'une stratégie de Responsabilité Sociale de l'Entreprise dans toute l'organisation. Comment intégrer de nouveaux principes, de nouvelles pratiques dans des fonctions telles que les approvisionnements, la finance, le contrôle de gestion, la production, le marketing, la distribution et (bien sûr) la communication ? Tels sont les défis que pose la RSE au management et auxquels les auteurs de ce livre proposent des réponses.
L'auteur se plonge dans le fonctionnement interne des entreprises multinationales et dévoile les différents processus à l'oeuvre entre les directions générales et leurs filiales. L'observation des pratiques de cinq entreprises françaises offre un véritable voyage d'études à travers les initiatives de lutte contre le sida de Lafarge en Afrique du Sud ou de celles contre la malnutrition de Danone en Pologne. L'ouvrage présente les différentes phases de la construction des stratégies de RSE.
L'entreprise a-t-elle des responsabilités autres que celle de faire du profit ? Dans la doctrine libérale, la réponse est clairement négative : l'entreprise ne peut se voir confier d'autres objectifs que la réalisation d'un profit maximum, ce qui, par la magie de " la main invisible du marché ", assure un optimum de prospérité économique et, donc, le meilleur bien-être possible de l'ensemble de la société. Les scandales financiers récents remettent en cause cette doctrine libérale. Alors que les Etats tendent à s'effacer en tant qu'acteurs économiques, tous les regards se tournent actuellement vers l'entreprise, pour lui demander d'être socialement plus responsable. C'est à cette nouvelle obligation socio-économique de l'entreprise que cet ouvrage est consacré, sous forme d'hommage au professeur Roland Pérez. De multiples aspects de la responsabilité sociale de l'entreprise sont abordés et discutés dans les quatre parties consacrées, pour la première, aux représentations financières et comptables de la responsabilité sociale de l'entreprise, pour la deuxième, à la responsabilité sociale de l'entreprise dans son environnement, pour la troisième, à la responsabilité sociale de l'entreprise comme mythe de l'entreprise-providence, et, pour la dernière, à de nouvelles approches théoriques de la responsabilité sociale de l'entreprise. L'objectif général de l'ouvrage est de rendre compte des principaux débats qui portent à la fois sur les pratiques, les méthodes, les outils de la responsabilité sociale ainsi que sur le renouvellement des cadres théoriques et conceptuels qu'implique cette nouvelle conception de l'entreprise.
Si les résultats du Sommet de Johannesbourg se sont révélés décevants, le constat est là : les entreprises ont désormais une responsabilité sociale et environnementale et il semble admis aujourd'hui qu'une stratégie de développement durable ne sera atteinte qu'avec leur concours actif ; des doutes persistent cependant au sujet de la compatibilité de l'objectif de développement durable appliqué à la planète entière avec la maximisation de profits qui est le moteur de toute activité entreprenariale. Et si les entreprises n'utilisaient le développement durable que comme stratégie de marketing ? Et si leur engagement en sa faveur n'était autre chose qu'une forme de lobbying pour des investissements publics dans des infrastructures, leur permettant d'accéder par la suite à des marchés ? Et si la méfiance à l'égard des entreprises en tant qu'acteurs du développement durable venait surtout de l'ignorance des exemples existants et des potentialités futures ? Toutes ces questions ont incité la chaire Unesco sur la formation de professionnels du développement durable de l'université Bordeaux-3 à faire l'état de ce débat. L'équipe de la chaire Unesco a d'abord dressé le constat que les entreprises, elles aussi, avaient désormais besoin de compétences professionnelles pour le développement durable. De même certaines ONG, qui ont entamé un travail en partenariat avec des entreprises, constatent que leurs personnels ne sont pas toujours bien préparés aux échanges avec ces nouveaux partenaires. Ce livre veut donner un aperçu de ces processus et de ces débats en pleine évolution. Des contributions de professionnels des entreprises et des ONG, ainsi que de chercheurs et de consultants, permettent d'avoir un spectre très large d'expériences et d'analyses, confrontant différents points de vue face à une pensée unique rassurante. Que le lecteur soit acteur du développement durable, chercheur, militant ou simple citoyen, les contributions qui suivent enrichiront un débat de société qu'il est urgent de mener.