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L’Afrique a connu une forte croissance économique au cours des 2 dernières décennies. Cependant, les indices de pauvreté chronique restent très élevés, alors que la fréquence des chocs auxquels sont confrontés les ménages pauvres s’accentue et que l’écart entre les différents groupes de revenus s’élargit, particulièrement en termes de capital humain et d’accès aux services essentiels. À travers le soutien régulier et fiable aux ménages pauvres et vulnérables et l’appui à l’investissement productif, les interventions ciblées telles que les filets sociaux ont fait la preuve de leur capacité à faire reculer la pauvreté, à renverser les inégalités croissantes et à augmenter la résilience des ménages. Suite à la crise économique mondiale, un nombre croissant de décideurs politiques africains en sont venus à considérer les filets sociaux comme des instruments clés de réduction de la pauvreté et de gestion des risques. L’élan vers la rationalisation de la dépense publique à travers l’utilisation de méthodes plus appropriées de ciblage des ménages pauvres et vulnérables s’accentue. Réduire la pauvreté et investir dans le capital humain : le nouveau rôle des filets sociaux en Afrique examine les objectifs, les caractéristiques, la performance et le financement des filets sociaux mis en oeuvre dans 22 pays d’Afrique subsaharienne et identifie les moyens qui permettront aux différents gouvernements et partenaires techniques et financiers de renforcer les systèmes de filets sociaux afin que ces derniers puissent mieux soutenir les populations pauvres et vulnérables. De façon générale, les auteurs ont constaté que les filets sociaux étaient de plus en plus populaires en Afrique et que la transformation des programmes d’aide alimentaire d’urgence en filets sociaux réguliers et prévisibles s’intensifiait, notamment sous forme de programmes de transferts monétaires ciblés et d’interventions d’argent contre travail. Certains pays africains, principalement le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie procèdent actuellement à l’unification de leurs programmes au sein d’un système national. Grâce à la disponibilité d’analyses actualisées des filets sociaux d’Afrique, des résultats encourageants tirés des évaluations d’impact et des possibilités productives offertes par les programmes de transferts monétaires dans les pays africains, les décideurs considèrent maintenant, dans leurs échéanciers de développement, les filets sociaux comme des instruments prioritaires et efficaces de réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité.
Malgré la forte croissance économique que l’Afrique subsaharienne a connue ces vingt dernières années, les niveaux de transformation économique, de réduction de la pauvreté et de développement des compétences dans cette partie du monde sont bien inférieurs à ceux des autres régions. Des investissements judicieux dans le développement des compétences, en accord avec les objectifs politiques de croissance de la productivité, d’inclusion et d’adaptabilité, peuvent aider à accélérer la transformation économique de la région subsaharienne au XXIe siècle. L’augmentation de la population en âge de travailler en Afrique subsaharienne constitue une réelle chance d’accroître la prospérité collective. Les pays de la région ont investi massivement dans le développement des compétences†‰; les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont été multipliées par sept au cours des 30 dernières années, et le nombre d’enfants scolarisés est aujourd’hui plus élevé que jamais. Pourtant, les systèmes d’éducation de cette population n’ont pas donné les résultats escomptés, et ces insuffisances entravent considérablement les perspectives économiques. Dans la moitié des pays, moins de deux enfants sur trois terminent l’école primaire, et encore moins atteignent des niveaux supérieurs d’enseignement et obtiennent un diplôme. Les acquis d’apprentissage demeurent faibles, ce qui entraîne des lacunes dans les compétences cognitives de base telles que la lecture, l’écriture et le calcul, aussi bien chez les enfants, les jeunes que les adultes. Le taux d’alphabétisation de la population adulte est inférieur à 50 % dans de nombreux pays†‰; la part des adultes sachant lire, écrire et compter de manière fonctionnelle est encore plus faible. Une réforme du système est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs. De multiples agences aux niveaux national et local sont impliquées dans les stratégies de développement des compétences, faisant des compétences «†‰le problème de tous, mais la responsabilité de personne†‰». Les politiques et les réformes doivent permettre de renforcer les capacités des politiques qui ont fait leurs preuves et d’instaurer des mesures incitatives visant à faire converger le comportement de tous les acteurs dans la poursuite des objectifs de développement des compétences au niveau national. Le développement des compétences en Afrique subsaharienne, un exercice d’équilibre. Investir dans les compétences pour la productivité, l’inclusion et l’adaptabilité présente des données qui éclaireront les choix stratégiques des pays en matière d’investissements dans les compétences. Chaque chapitre aborde un ensemble de questions spécifiques, en s’appuyant sur une analyse originale et sur une synthèse des travaux existants pour explorer les domaines principaux : • comment les compétences appropriées à chaque étape du cycle de vie sont-elles acquises et quelles défaillances du marché et des institutions affectent le développement des compétences†‰; • quels systèmes sont nécessaires pour que les individus aient accès à ces compétences, notamment les investissements consentis par les familles, les institutions du secteur privé, les écoles et autres programmes publics†‰; • comment ces systèmes peuvent-ils être renforcés†‰; • comment les personnes les plus vulnérables, à savoir celles qui ne font pas partie des systèmes standards et qui n’ont pas réussi à acquérir des compétences essentielles, peuvent-elles être soutenues. Les pays de la région seront souvent confrontés à des arbitrages difficiles qui auront des effets distributifs et influeront sur leur trajectoire de développement. Des dirigeants engagés, des efforts conjoints de réforme et des politiques bien coordonnées sont essentiels pour aborder le délicat exercice d’équilibre que représente le développement des compétences en Afrique subsaharienne.
A comprehensive assessment of the innovation system of Chile, focusing on the role of government. It assesses the current status of Chile’s innovation system and policies, and identifies where improvements are most needed in order to make the most efficient use of additional public investment.
L‘avenir du travail en Afrique se penche sur deux questions fondamentales : comment créer des emplois productifs et comment subvenir aux besoins des laissés-pour-compte. Le rapport met en lumière comment l’adoption des technologies numériques, conjuguée à d’autres phénomènes mondiaux, transforme la nature du travail en Afrique subsaharienne et pose un défi en même temps qu’elle crée de nouvelles possibilités. Les auteurs montrent que les nouvelles technologies ne sont pas simplement synonymes de destruction d’emplois, comme on le craint généralement, mais qu’elles peuvent permettre aux pays africains de construire un monde du travail inclusif et offrir des opportunités aux travailleurs les moins qualifiés. Pour exploiter ces opportunités, cependant, il est indispensable de mettre en place des politiques publiques et de réaliser des investissements productifs dans quatre domaines principaux. Il faudra notamment promouvoir des technologies numériques inclusives, développer le capital humain d’une main-d’oeuvre jeune, globalement peu qualifiée et qui s’accroît rapidement, augmenter la productivité des entreprises et des travailleurs du secteur informel et élargir la couverture de la protection sociale pour atténuer les risques liés aux bouleversements du marché du travail. Le présent rapport, prolongement du Rapport sur le développement dans le monde 2019 de la Banque mondiale, aborde en conclusion d’importantes questions de politique publique qui viendront alimenter de futurs travaux de recherche permettant de guider les pays africains sur la voie d’une croissance plus inclusive.
Chaque annee, le Rapport sur le developpement dans le monde de la Banque mondiale met en vedette un sujet d'importance capitale pour le developpement mondial. Le Rapport sur le developpement dans le monde 2018 - APPRENDRE pour realiser la promesse de l'education - est le premier consacre integralement a l'education. Et le moment s'y prete particulierement : l'education a toujours ete essentielle au bien-etre de l'etre humain, mais elle l'est plus encore en cette periode de rapides mutations economiques et sociales. Le meilleur moyen de preparer les enfants et les jeunes a l'avenir est de placer l'apprentissage au centre de toutes les interventions de promotion de l'education. Le Rapport sur le developpement dans le monde 2018 aborde quatre themes majeurs :La promesse de l'education. L'education est un levier important pour eradiquer la pauvrete et promouvoir une prosperite partagee. Mais pour qu'elle puisse realiser ce potentiel, il faut ameliorer les politiques - a l'interieur comme en dehors du systeme educatif.La necessite de mettre l'apprentissage en lumiere. En depit des progres accomplis en matiere d'acces a l'education, les recentes evaluations des acquis scolaires revelent que de nombreux jeunes a travers le monde, particulierement ceux qui sont issus des couches pauvres ou marginalisees de la population, quittent l'ecole sans avoir acquis ne seraient-ce que les competences necessaires a la vie. En meme temps, des evaluationsscolaires comparables sur le plan international montrent que les competences disponibles dans de nombreux pays a revenu intermediaire sont nettement inferieures a ce que ces pays ambitionnent. Et trop souvent, ces lacunes sont cachees - par consequent, pour faire face a la crise de l'apprentissage, il est crucial de commencer par la mettre en lumiere en ameliorant l'evaluation des acquis des eleves.Comment mettre l'ecole au service de l'ensemble des apprenants ? Les travaux de recherche sur le cerveau, l'innovation pedagogique et la gestion des etablissements scolaires, entre autres, ont identifie des interventions qui favorisent l'apprentissage en faisant en sorte que les apprenants soient mieux prepares, que les enseignants soient a la fois competents et motives, et que d'autres moyens soient mis en oeuvre pour soutenir larelation entre l'enseignant et l'apprenant.Comment faire en sorte que le systeme favorise l'apprentissage ? Pour realiser les objectifs d'apprentissage a travers le systeme educatif dans son ensemble, il ne suffit pas de transposer a plus grande echelle les interventions efficaces. Les pays doivent aussi surmonter des obstacles techniques et politiques en ayant recours a des outils de mesure et indicateurs suffisamment parlants pour mobiliser les acteurs concernes etsuivre les progres, en formant des coalitions au service de l'apprentissage et en adoptant une approche de reforme evolutive.
First published in 2008, La Faim et la Sant is a valuable contribution to the field of Environment and Sustainability.
The Great Lakes region of Africa is characterized by protest politics, partial democratization, political illegitimacy and unstable economic growth. Many of the countries that are members of the International Conference on the Great Lakes Region (ICGLR) which are: Burundi, Angola, Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Republic of the Congo, Kenya, Uganda, Rwanda, Sudan, South Sudan, Tanzania, and Zambia, have experienced political violence and bloodshed at one time or another. While a few states have been advancing electoral democracy, environmental protection and peaceful state building, the overall intensity of violence in the region has led to civil wars, invasion, genocide, dictatorships, political instability, and underdevelopment. Efforts to establish sustainable peace, meaningful socio-economic development and participatory democracy have not been quite successful. Using various methodologies and paradigms, this book interrogates the complexity of the causes of these conflicts; and examines their impact and implications for socio-economic development of the region. The non-consensual actions related to these conflicts and imperatives of power struggles supported by the agents of savage capitalism have paralysed efforts toward progress. The book therefore recommends new policy frameworks within regionalist lenses and neo-realist politics to bring about sustainable peace in the region.
Women, Feminism and Development illustrates the significance and relevance of work on development carried out from a feminist perspective, with a particular focus on the contribution of Canadian researchers and activists. Covering a wide range of themes and concerns, the volume gathers authors from different organizational backgrounds and academic disciplines, and includes chapters on such different cultural and geographical areas as China, Malaysia and Thailand, Mexico and the West Indies, Uganda, Malawi and Ghana, and Canadian Inuit and Indian communities. A unity of purpose as well as a call for a fundamental reconceptualization of society emerge from these varied voices. Women, Feminism and Development is structured to convey a feminist perspective for the construction of theoretical, methodological, and political approaches to development; a critical evaluation of the effect of development policies on women's lives and gender relations; and an understanding of the multiple strategies that can lead to the empowerment of women and real development.
Le Manuel de référence sur les systèmes de mise en œuvre de la protection sociale synthétise les expériences et les leçons apprises des systèmes de mise en œuvre de la protection sociale à travers le monde. Il adopte un concept de la protection sociale large, qui couvre différentes populations telles que les familles pauvres ou à faible revenu, les chômeurs, les personnes handicapées et les personnes confrontées à des risques sociaux. Il analyse différents types d’interventions des gouvernements pour la protection des individus, des familles ou des ménages, au travers de programmes spécifiques allant de programmes ciblant la pauvreté, aux prestations et services en faveur de l’emploi, et aux prestations et services au bénéfice des personnes handicapées et d’autres services sociaux. Ce Manuel de référence cherche à répondre à différentes questions pratiques soulevées au cours de la mise en œuvre, en particulier : • Comment les pays mettent-ils en œuvre les prestations et services de protection sociale ? • Comment le font-ils avec l’efficacité et l’efficience voulues ? • Comment assurent-ils une inclusion dynamique, en particulier celle des personnes les plus vulnérables et les plus défavorisées ? • Comment favorisent-ils une meilleure coordination et intégration non seulement entre les différents programmes de protection sociale mais aussi avec les programmes mis en œuvre par d’autres acteurs gouvernementaux ? • Comment peuvent-ils répondre aux besoins des populations ciblées et assurer une meilleure expérience client ? Le cadre de mise en œuvre des systèmes de protection sociale précise les principaux éléments de cet environnement opérationnel. Il se décline en différentes phases qui s’échelonnent tout au long de la chaîne de mise en oeuvre. Ces phases sont les lieux d’interactions entre différents acteurs, parmi lesquels des personnes et des institutions. La communication, les systèmes d’information et la technologie facilitent ces interactions. Ce cadre peut s’appliquer à la mise en œuvre d’un ou plusieurs programmes ainsi qu’à la mise en place d’une protection sociale adaptative. Le Manuel de référence des systèmes de mise en œuvre de la protection sociale s’articule autour de huit principes clés qui constituent le code de conduite de la mise en œuvre : 1. Les systèmes de mise en œuvre ne suivent pas un modèle unique, mais tous les modèles partagent des points communs qui forment le coeur du cadre de mise en œuvre des systèmes de protection sociale. 2. La qualité de la mise en œuvre a une grande importance et la faiblesse de l’un des éléments constitutifs de la chaîne de mise en œuvre affectera négativement l’ensemble de celle-ci et réduira les impacts du ou des programmes qui lui sont associés. 3. Les systèmes de mise en œuvre évoluent dans le temps, de manière non linéaire et leur point de départ est important. 4. Dès le début de la mise en œuvre, des efforts devront être déployés pour « garder les choses simples » et pour « bien faire les choses simples ». 5. Le premier segment de la chaîne, à savoir l’interface entre les futurs bénéficiaires et l’administration, est souvent son maillon le plus faible. Son amélioration peut nécessiter des changements systémiques, mais ceux-ci contribueront considérablement à l’efficacité globale et atténueront les risques d’échec de cette interface. 6. Les programmes de protection sociale ne fonctionnent pas dans le vide et, par conséquent, leur système de mise en œuvre ne doit pas être développé en vase clos. Des opportunités de synergies entre institutions et systèmes d’information existent et les saisir peut améliorer les résultats des programmes. 7. Au-delà de la protection sociale, ces systèmes de mise en œuvre peuvent aussi améliorer la capacité des gouvernements à fournir d’autres prestations ou services, comme les subventions à l’assurance maladie, les bourses d’études, les tarifs sociaux de l’énergie, les allocations logement et l’accès aux services juridiques. 8. L’inclusion et la coordination sont des défis omniprésents et permanents. Pour les relever, il faut donc améliorer de façon continue les systèmes de mise en œuvre à travers une approche dynamique, intégrée et centrée sur la personne.