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La lutte contre le blanchiment de capitaux fait l'objet d'une mobilisation internationale sans précédent. Mais le décalage est réel entre la rigueur potentielle des sanctions et la modestie des résultats obtenus. Il faut l'attribuer à l'exclusion de la fraude fiscale du périmètre du blanchiment de capitaux, bien que les deux phénomènes aient beaucoup de points communs. Il importe donc d'améliorer l'approche de la lutte contre ces deux fléaux.
Depuis plus de deux décennies, la lutte contre le blanchiment de capitaux a fait l’objet d’une mobilisation internationale sans précédent. Cependant, il existe un décalage réel entre la rigueur potentielle des sanctions de cette infraction et la modestie des résultats obtenus. L’exclusion de la fraude fiscale du périmètre du blanchiment de capitaux constitue l’une des raisons principales de l’absence des résultats escomptés dans la lutte contre ce fléau. Le blanchiment de capitaux consiste en un ensemble d’opérations économiques et financières qui ont pour but de donner aux fonds ou aux biens d’origine illicite une apparence légale. L’objectif des auteurs de cette infraction est de se mettre à l’abri des poursuites judiciaires tout en bénéficiant des produits de leurs forfaits. La fraude fiscale s’inscrit principalement dans un processus inverse et consiste à dissimuler les fonds d’origine licite ou illicite à l’administration fiscale en vue d’éluder l’impôt. Cette relative différence explique sans doute la marginalisation de la fraude fiscale du périmètre du blanchiment. Les Etats ont longtemps jugé que le dispositif de lutte contre le blanchiment ne pouvait être mis en œuvre pour lutter contre la fraude fiscale, cette dernière étant considérée comme relevant d’un champ infractionnel spécifique nécessitant des modes de réactions bien déterminés. Cette marginalisation de la fraude fiscale a été exploitée par les blanchisseurs qui, pour échapper au dispositif de lutte contre le blanchiment, se contentent d’arguer devant les autorités de lutte que les fonds faisant l’objet du blanchiment proviennent d’une fraude fiscale. L’objectif de cette thèse est de contribuer à la remise en cause de cette attitude, qualifiée « d’échappatoire fiscale » par le Groupe d’action financière internationale (GAFI). A bien y regarder, le blanchiment de capitaux et la fraude fiscale partagent en commun de nombreuses similitudes. Outre l’utilisation des moyens mis en place par les paradis fiscaux, les deux infractions s’inscrivent dans un processus essentiellement international. Il faut donc améliorer l’approche de la lutte contre ces deux fléaux d’une part en développant des passerelles informationnelles entre les administrations fiscales et les cellules de renseignements financiers et d’autre part en reformulant la lutte contre les paradis fiscaux.
Le fléau de la corruption n'épargne aucun pays, aucun secteur d'activité. Il mine les démocraties et sape la confiance des citoyens envers leurs institutions. Longtemps considéré comme inévitable, il a fait l'objet d'une prise de conscience tardive de la part de la communauté internationale. Depuis la création du GAFI, Groupe d'action financière, en 1989, des institutions de veille, de contrôle et de régulation des mouvements financiers sont parvenues à se constituer. En France, ce cadre inclut la loi « Sapin 2 » sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique. Quelles sont la portée et les limites de ces mesures ? C'est le bilan que dresse cet ouvrage écrit par des acteurs du mouvement de régulation en cours et que cosignent également Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice, Enrico Letta, ancien président du Conseil italien et Ángel Gurría, secrétaire général de l'OCDE. Tous soulignent les enjeux considérables de la lutte contre la corruption, le blanchiment de l'argent mafieux et la fraude fiscale ; ces enjeux ne touchent pas seulement à l'éthique, mais aussi à la sécurité, à la stabilité des États et à l'endiguement du terrorisme. Michel Hunault est avocat. Député honoraire de l'Assemblée nationale, il a notamment été rapporteur des lois blanchiment (mai 1996) et corruption (novembre 2007). Il enseigne à Sciences Po
Essai de l’année 2013 dans le domaine Gestion d'entreprise - Comptabilité, Fiscalité, note: master, , langue: français, résumé: L’économie mondiale se caractérise depuis plusieurs années par une intégration de plus en plus croissante, une internationalisation des transactions et une accélération des échanges. Cela incite les différents agents économiques à rechercher les opportunités d’investissement en dehors de leur pays d’origine et à satisfaire la demande extérieure si leur marché local est saturé, en vue d’accroitre leurs bénéfices. Ce faisant, ces agents arrivent à constater les différences qui peuvent exister dans les pratiques en matière de fiscalité entre leur pays d’origine et les pays d’accueil, voire même à déceler les failles existant dans les règles en vigueur et ainsi pouvoir les contourner. L’Algérie n’échappe pas à la règle. En effet, selon le rapport de la Direction Générale des Douanes, la balance commerciale a été évaluée, en 2012, à un montant total de plus de 120 milliards (73 milliards de dollars à l’exportation et 46 à l’importation). L’économie informelle brasserait 50% de la masse monétaire en circulation et 12 000 sociétés écrans avec une transaction qui avoisinerait les 66 milliards de dollars (document du Ministère Du commerce). Les sorties annuelles brutes de monnaie fiduciaire sont passées de 1 633,4 milliards DA en 2010 à 1 977,8 milliards DA en 2011 et à 2 475 milliards DA en 2012 soit plus de 32 milliards de dollars (note de la Banque d’Algérie : Amélioration de la circulation de la monnaie fiduciaire en 2012 et 2013). Dans un tel contexte, les risques du développement des pratiques de blanchiment d’argent, d’évasion et de fraude fiscales sont relativement importants. Ainsi, les autorités Algériennes ont entamé, depuis le début des années 1990, des négociations avec plusieurs pays étrangers pour l’élaboration de conventions fiscales bilatérales largement inspirées du modèle de l’OCDE (la convention cadre) et de certaines dispositions du modèle de convention de l’ONU. Ces conventions, qui constituent le fondement des règles de la fiscalité internationale, ont pour objectif d’harmoniser les pratiques fiscales Algériennes avec celles des ces partenaires, pour encourager l’investissement étranger et renforcer la collaboration entre les administrations fiscales Algérienne et étrangères face aux problèmes de fraude fiscale, d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent.
Le blanchiment d’argent est un problème tenace qui menace notre économie. Le but final du blanchiment est de réintroduire les avantages patrimoniaux illégaux dans l’économie légale, par des mécanismes financiers complexes, sans laisser de trace de l’origine illégale. Ce livre constitue une oeuvre de référence pour tous ceux qui sont impliqués dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. L’auteur décrit méticuleusement le fonctionnement du système de blanchiment, les typologies et les méthodes afin de pouvoir détecter à temps des transactions atypiques. La deuxième édition traite entre autres: les adaptations et les modifications récentes de la loi anti-blanchiment ; l’adaptation de la loi fiscale et le Code pénal (« fraude fiscale, organisée ou non ») ; une analyse de plus de 500 rapports annuels de plus de 50 Cellules de Renseignements Financiers concernant les typologies et les indicateurs de blanchiment ; les nouvelles normes internationales du GAFI sur la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération ; la nouvelle quatrième directive européenne anti-blanchiment.
Affaire Cahuzac, affaire Guéant, affaire Karachi, affaire Bettencourt, affaire Obiang... Ces affaires ne sont pas la conséquence d’un monde qui se dégrade, mais celle d’une vigilance et d’une transparence accrues. Alors que les États sont en quête d’argent frais, la fraude fiscale coûte près de 100 milliards d’euros à la France et plusieurs centaines de milliards à l’ensemble des nations par an. Les paradis fiscaux accueillant les fonds de la corruption doivent être combattus avec force. Ce livre explique clairement les tenants et aboutissants de la fraude fiscale et des paradis fiscaux. De quoi parle-t-on ? Comment fonctionnent les paradis fiscaux ? Comment blanchit-on le fruit de la fraude fiscale ? Quelles sont les conséquences sociales de ces délits ? Quelles ont été les grandes affaires médiatiques ? Quelle réglementation mettre en place ? Accessible, agrémenté d’avis d’experts et d’exemples, cet ouvrage s’adresse aux acteurs exposés aux délits fiscaux, à ceux qui luttent contre ce fléau, aux enseignants et étudiants et à tous ceux qui s’intéressent à notre environnement économique et politique.
La lutte contre la fraude et le blanchiment de l’argent du crime font partie des priorités du Gouvernement. Mais que recouvre la notion de fraude, et comment peut-on la combattre efficacement dans les domaines économiques, fiscaux et sociaux ? Le présent ouvrage fait le point sur les secteurs où les fraudes se manifestent, sur les méthodes d’enquête, de procédure et de saisie des montants blanchis par les criminels, ainsi que sur la difficile question des droits de la défense dans ces situations. Il reprend également les conclusions du Secrétaire d’État chargé de la lutte contre la fraude, qui présente les mesures prises et à prendre par le Gouvernement dans le cadre de sa lutte contre cette forme de criminalité.
Les Éditions Anthemis vous proposent un outil complet pour comprendre la problématique du blanchiment de capitaux. La loi leur imposant des obligations sans cesse plus importantes de collaboration à la lutte contre le blanchiment, les professions juridiques, tels les avocats et notaires, sont spécialement touchées par la problématique. La première partie de cet ouvrage traite de la question de l’appréhension de la fraude fiscale par la loi du 11 janvier 1993 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Les auteurs y abordent les thèmes suivants : risques pour l’avocat et soumission au dispositif préventif ; obligations d’identification, de vigilance et de déclaration de soupçon des avocats ; répression du blanchiment ; saisies et confiscation. La deuxième partie se penche sur la question de l’utilisation des opérations immobilières pour la poursuite de telles activités délictueuses. Les auteurs y traitent les sujets suivants : obligations légales et déontologiques ; règlement professionnel ; secret professionnel ; sanctions ; rôle de la CTIF ; critères d’incrimination du fait pénal de blanchiment. Un ouvrage qui intéressera tous les acteurs concernés du secteur juridique, qu'ils soient notaires, avocats, fiscalistes, ainsi que les praticiens de droit pénal. Un ouvrage écrit par des professionnels, pour des professionnels. À PROPOS DES ÉDITIONS ANTHEMIS Anthemis est une maison d’édition spécialisée dans l’édition professionnelle, soucieuse de mettre à la disposition du plus grand nombre de praticiens des ouvrages de qualité. Elle s’adresse à tous les professionnels qui ont besoin d’une information fiable en droit, en économie ou en médecine.